lundi, août 31, 2009

Le libéralisme et moi

Certains contestent que je sois encore un libéral. Pourquoi pas ? Je ne tiens pas à être étiqueté particulièrement ceci ou cela. Examinons les choses de plus près.

Mes deux points d'évolution sont :

> l'immigration. A l'épreuve des faits, je constate que la société multi-culturelle est une utopie (néfaste, comme toutes les utopies) et que ça ne ne peut finir qu'avec l'Etat arbitre des communautés rivales ou avec l'anarchie. Je ne crois pas qu'aucune de ces perspectives enthousiasme un libéral.

> les moeurs. Si j'étais fainéant, je vous renverrais à l'article d'Hayek sur la question.

Je fais un effort : ce qui est validé par le temps (et on ne peut guère dire qu'une institution comme le mariage qui existe depuis des millénaires ne l'est pas) est nécessairement issu d'un processus d'essais et d'erreurs. Nos prédécesseurs n'étaient ni plus intelligents ni plus bêtes que nous, mais ils ont essayé pendant plus longtemps (1).

De plus, tout le processus récent d'évolutions des mœurs me chiffonne : il est venu d'en haut (car les intellectuels, étudiants et universitaires, qui furent les activistes de cette évolution, quoi qu'ils en aient avec leurs postures misérabilistes, font partie d'en haut).

Une évolution à la romaine ou à l'anglo-saxonne, à coups de jurisprudences et de «common law», m'eût mieux convenu, c'est même la seule acceptable à mes yeux, mais ce n'est pas ce qui s'est passé, dans les pays anglo-saxons non plus.

Le mieux que l'on puisse dire pour défendre les mœurs modernes : les progrès de la médecine sont tels que les conditions qui rendaient le mariage optimal pour nos ancêtres ont disparu. De nouvelles mœurs s'imposaient donc.

Cependant, je demande à voir : bon gré, mal gré, le processus d'essais et d'erreurs se poursuit. Si les mœurs modernes conduisent à la disparition de notre société, c'est qu'elles étaient une erreur. Ce qui, pour autant qu'on puisse en juger aujourd'hui, semble bien être le cas.

Ce faisant, j'émets implicitement deux hypothèses :

> les mœurs modernes sont directement et principalement responsables de la baisse de la natalité au-dessous du seuil de renouvellement.

> le fait que des mœurs permettent de perpétuer une société est un jugement de valeur : des mœurs qui ne permettent pas de perpétuer une société sont mauvaises (la réciproque n'est pas forcément vrai : des mœurs permettant la perpétuation ne sont pas forcément bonnes).

La première hypothèse ne fait guère de doutes. La seconde demande une discussion plus approfondie (une autre fois, peut-être).

Sinon, je trouve toujours que l'Etat se mêle de trop de choses hors de toute légitimité.

Voilà, à vous de juger si je suis toujours libéral. Moi, je m'en fous !

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(1) : on me cite l'esclavage comme un exemple de pratique ancienne dont la disparition prouverait (au moins en Occident, sinon allez voir en Arabie) notre supériorité. Mais on a commencé à trouver l'esclavage moralement condamnable quand il est devenu inutile, c'est tout de même bien pratique !

Réchauffisme, le commencement de la fin ?

J'ai déjà plusieurs fois annoncé la fin du réchauffisme. Mais cette religion est fortement ancrée dans la têtes des bobs et autres endoctrinés. Elle résiste.

La victoire intellectuelle est déjà remportée : les réchauffistes, dès qu'on les titille d'un peu trop près, finissent par passer du «réchauffement climatique» au «changement climatique». Or, le climat change, a toujours changé et changera toujours. Autrement dit, ils avouent que leur thèse et un truisme sans intérêt.

Cependant, la victoire politique était toujours pendante : l'histoire du marxisme prouve qu'une théorie réfutée peut continuer à alimenter la politique longtemps après sa mort intellectuelle.

Une lueur d'espoir : le temps joue contre le réchauffisme. Plus le temps passe, plus les occasions de s'apercevoir de sa vacuité se multiplient. Les réchauffistes sont donc condamnés à hurler de plus en plus fort, à s'imposer de plus en plus brutalement, afin de créer une situation de fait accompli avant que le reflux commence et que la couillonnade devienne patente.

Les réchauffistes essaient de jouer la sempiternelle technique du cliquet : on est allé si loin, on a déjà tant sacrifié, qu'on ne peut plus faire machine arrière sans avouer qu'on s'est très lourdement trompé.

Le réchauffisme est comme une bicyclette : si il n'avance pas, il tombe.

Or, arrive à la fin de l'année le sommet de Copenhague. D'après Vincent Bénard et d'autres, l'échec est probable, les pays montants, l'Inde et la Chine, soutenant que cette histoire de réchauffisme est une blague de riches blancs pour les entraver.

Il se pourrait donc qu'on atteigne là le point où le vélo commence sa chute, faute de vitesse. Car si des mesures réchauffistes ne sont pas prises, Dieu sait quand elle se seront et, d'ici là, le réchauffisme sera passé de mode (ce que j'espère).

La discussion autour de la «taxe carbone» est dans le même piège. Sauf que nous, les impots, c'est notre spécialité, comme le camembert et les cuisses de grenouille, alors le type qui arrivera à faire rentrer un impôt dans sa boite une fois qu'il a été germé dans la tête d'un technocrate, il n'est pas encore né.

Inglorious basterds

N'allez pas voir, c'est un navet.

En fait, c'est du Tarantino : de la violence crue, de l'humour à deux balles. Tout à fait adapté aux adolescents boutonneux gavés de MTV qui composaient les trois quarts de la salle, mais très peu pour moi.

Climat : réellement du nouveau

Scafetta

La climatologie (la vraie, pas le cirque médiatico-politique) avance très lentement, mais il semble qu'on soit là sur une piste intéressante.

dimanche, août 30, 2009

Les jeunes sont de plus en plus célibataires, ça vous étonne ?

Les jeunes de 18-34 ans sont de plus en plus célibataires, nous apprend Le Figaro.

La vie en couple, c'est difficile. Ce qui est facile, c'est le batifolage sexuel.

A donc émergé de la société, une institution, le mariage, supposé irrévocable, encouragement à la formation de couples stables. Tout ce qui était en dehors du mariage, vieilles filles, vieux garçons, filles-mères, adultères, divorces, bâtards, avortements était mal vu et découragé.

Mais, on nous a expliqué en long, en large, en travers, que tout cela était suranné, «dépassé», qu'il fallait «s'ouvrir à la modernité», «ne surtout pas stigmatiser», «jouir sans entraves», que tolérer la moindre frustration relevait du crime contre l'humanité et contre soi-même, que la frustration se développait comme un cancer et que si vos parents vous engueulaient de vous branler devant un film X à 13 ans, à 20 ans, vous étiez un serial-killer.

Conséquence de cette grande sagesse : les gens ne se mettent plus en couples, ne se marient plus (sauf les homosexuels) et ne font plus d'enfants. Et quand ils font cependant des enfants, c'est au sein de familles décomposées (voire jamais composées), de manière à assurer la plus mauvaise éducation et qu'ils seront les plus tarés possible.

Bref, génération après génération, notre société promouvant des valeurs débiles se suicide, faute de faire suffisamment d'individus capables de la porter et la transmettre.

J'en viendrais à croire qu'il y a une justice immanente !

vendredi, août 28, 2009

Appel au peuple : le coût des moeurs modernes

Les moeurs modernes, divorces à répétition, familles décomposées, «familles» monoparentales, femmes qui font des enfants «toutes seules», avortements, etc ... ont assurément un coût pour la société (mais c'est bien connu, l'essentiel est de faire ce qu'on veut, de «s'éclater», de ne surtout pas tolérer la moindre frustration, la plus petite contrariété. Et après moi, le déluge).

Je soupçonne ce coût d'être énorme, mais je suis bien en peine de le calculer.

Auriez vous des idées ?

Le retour du Plan

Sarkozy de plus en plus socialiste (si le socialisme ne marche pas, c'est qu'on n'a pas encore été assez socialiste !) :

Le retour du Plan

mercredi, août 26, 2009

Une preuve de plus que Sarkozy est de gauche : le "grand" emprunt

Rappelons en préliminaire, pour les très rares que la vérité détachée de la propagande intéresse encore, que c'est tous les jours grand emprunt pour l'Etat français, puisque l'agence France Trésor (voir son site, je suis en vacances, je n'arrive pas à m'y connecter) place tous les mardis plusieurs milliards de titres de dette.

A mes yeux, il y deux critères, néessaires et suffisants, qui permettent de juger qu'une politique est de droite ou de gauche : les dépenses publiques et, depuis plus récemment, l'immigration.

Sur ces deux critères, Nicolas Sarkozy et son gouvernement sont sans aucune hésitation de gauche, quel quee soit par ailleurs leur discours, qui, de toute façon, n'est pas de droite.

Vous me direz : "Quelle importance de savoir si le gouvernement est de gauche ou de droite ?" C'est simple : ce sont des politiques de gauche qui nous mettent dans la merde. Nous savons donc que nous ne sommes pas près de nous en sortir.

lundi, août 24, 2009

Encore une bonne année pour la natalité française ? Mon oeil !

"Encore une bonne année pour la natalité française" titre le journal de centre-gauche Le Figaro. C'est de la pure désinformation.

En réalité, c'est une bonne année pour la natalité en France, ce qui est très différent, puisque, comme le montrent les travaux de Michèle Tribalat, le surcroit de natalité est le fait des immigrés et non des Français.

Ca n'est donc en rien un avantage pour la France, puisque les immigrés sont sous-qualifiés, s'intègrent mal et obèrent l'avenir de notre culture.

D'ailleurs, le Figaro l'avoue dans le corps de l'article : "un enfant sur cinq aux racines en partie étrangères". Vous me permettrez de considérer cela comme un drame national et non comme un motif de réjouissances, sauf à tomber ans un ethno-masochisme que je récuse.

Je le dis sans fard : cela me fait peur. Je n'arrive pas à imaginer qu'une telle subtitution de populations puisse ne pas finir par aboutir à des violences extrêmes.

Bien sûr, on peut aussi imaginer que, sans guère de violences, la France disparaisse au profit de la "répoublique du frankistan". La Halde et autres organes de répression anti-française y travaillent.Mais pour moi qui préfère la mini-jupe, le jambon-beurre et Debussy à la burqua, au kebab et au raï, je ne vois pas de motifs de m'en réjouir.

Le jour où l'on m'aura démontré que l'immigration est une chance pour la France, je m'en réjouirai. Mais aujourd'hui, on ne me l'a pas démontré, on me l'affirme, on me l'assène, sans preuves.

Bien au contraire, ce que je vois autour de moi, c'est que l'immigration est un facteur de transformation de la France en un pays du tiers-monde. Ca n'a rien d'étonnant : on en importe les populations, les cultures, la religion, l'éducation, les pratiques. A force d'amener chez nous de vrais morceaux de tiers-monde, il est bien normal que nous nous tiers-mondisions.

Encore quelques années, et on nous expliquera que, pour faire face aux divisions et aux violences raciales,il faut à la France un leader fort, autrement dit un dictateur plus ou moins déguisé, et la boucle sera bouclée : nous ressemblerons à tous les niveaux à l'Algérie ou à la Tunisie. O joie, ô bonheur ! Quel progrès pour la patrie de Pasteur et Curie !

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Nota : il y a d'ailleurs confusion des termes. Je n'ai rien contre les vrais immigrés, c'est-à-dire ceux qui s'intègrent, qui s'appellent Kevin et Samantha à la deuxième génération, comme tout le monde, qu'ils soient d'origine italienne, polonaise, ou moldo-slovaque.

Mais ceux qui s'appellent toujours Mohammed à la troisième génération, emmerdent le monde avec leur ramadan et leur bouffe hallal, et veulent plier nos usages à leurs coutumes. Ce ne sont pas des immigrés, ce sont des envahisseurs.

La responsabilité est partagée : ils nous envahissent, nous nous laissons envahir. Car nulle invasion n'était plus facile à repousser que celle-ci : pas besoin de violences, de l'exigence aurait suffi.

Obama, le nouveau Frankenstein ?

Fiscal conservatism and the soul of the GOP

Cet article, loin de l'odieux (et simpliste, on nous prend vraiment pour des cons) matraquage étatiste courant en France, aide à comprendre la réaction des Américains face au plan Obama de "sécu".

Si l'on se fie aux medias français, le refus du plan Obama ne peut qu'être lié à une profonde connerie.

C'est, heureusement, un peu moins simple. Mais, évidemment, ce n'est pas dans un media français que vous entendrez évoquer, autrement que péjorativement, l'idée que l'on puisse tenir à fierté de s'en sortir seul dans la vie sans rien attendre de l'Etat.

Pourtant cette idée était très ancrée dans la paysannerie française jusqu'à ce que les coups de boutoir de la PAC transforment en quatre générations les paysans en assistés braillards et quémandeurs.

samedi, août 22, 2009

Emeutes de banlieues : puisqu'on vous dit que c'est social ...

Trouvé grâce à Fdesouche.

Emeutes de banlieues : puisqu'on vous dit que c'est social ...

Le drame, c'est que ce texte édfiant ne sera pas lu par ceux qui en ont le plus besoin, c'est-à-dire les gnous boboïsants, qui ne veulent surtout pas que l'on dissipe leurs illusions.

Histoires vécues (Pierre Clostermann)

J'ai beaucoup de tendresse et d'admiration pour Pierre Clostermann.

Cet aviateur FAFL à qui De Gaulle a dit un jour "Clostermann, vous avez le chic pour mettre les doigts dans les portes" est délicieusement politiquement incorrect.

C'est ainsi qu'il ne cache pas son admiration pour les pilotes argentins pendant la guerre des Malouines (Cloclo, ancien de wing commander la RAF, pouvait se permettre) ou qu'il n'hésite pas à dire qu'Allende, dont certaines rues de France portent le nom, était un salopard marxiste et que les Chiliens attendaient avec impatience son renversement par Pinochet.

Des milliers de jeunes (et de moins jeunes) connards défilent prétendument au nom de l'anti-fascisme, mais la mort de Clostermmann il y a trois ans est passée quasiment inaperçue, alors que neuf sur dix des pilotes FAFL sont morts au combat, comme brevet d'anti-fascisme, ça vaut quelques banderoles dans un défilé.

C'est le genre de petits faits qui vous classent la sincérité d'une anti-fascisme, il est vrai que Cloclo avait le bonheur de ne pas être de gauche.

On remarquera que Clostermann était "l'homme le plus décoré de France" dont une croix de guerre avec 27 citations. Ca la fout mal en nos temps pacifistes bêlants.

Un des derniers survivants des FAFL est Roland de la Poype. Je suis curieux de voir comment sera traité son décès, que je souhaite le plus lointain possible, par les journaux.

Je n'aime pas qu'on manipule l'histoire à des fins de politique contemporaine.

Attentats de Lockerbie : l'accueil fait à Al Megrahi choque les capitales occidentales

Vous avez vu l’accueil délirant fait à Al-Bidule, le terroriste de Lockerbie ?

Après, on viendra nous expliquer que l’Islam est une religion de paix et d’amour, que les terroristes ne sont qu’une minorité infime et que la majorité (très, très) silencieuse musulmane condamne les violences !

Mais, bizarrement, chaque fois qu’on la voit en action dans la rue, cette majorité, pas si silencieuse finalement, c’est pour fêter les auteurs de violences ou pour se livrer elle-même à des violences.

Est-ce que, par hasard, cette histoire d’ “Islam, religion de paix et d’amour”, ça serait-y pas du bourrage de crâne ?

Le titre de mon article est une reprise de celui du journal Le Monde. Il m'a fait rire, jaune, car on y retrouve toute la naïveté et l'aveuglement des bien-pensants.

Pour ma part, je n'ai pas été choqué : ces gens se considèrent comme nos ennemis et fêtent leur héros qui nous a fait du mal. Rien de plus normal. C'est nous qui sommes bien couillons de ne pas vouloir voir qu'ils sont nos ennemis.

Il n'y a pire aveugle que les aveugles volontaires.

vendredi, août 21, 2009

30 ans de propagande immigrationniste

J'ai trouvé ça sur Fdesouche :

30 ans de propagande

Ce qui est frappant, ce n'est pas l'irrécupérable bêtise du propos, c'est son effrayante banalité, comme le slogan mille fois entendus dans les manifestations "Première, deuxième, troisième génération, nous sommes tous des enfants d'immigrés", ce qui est sans doute vrai des bronzés que nous avons la bonté, ou la lâcheté, de laisser manifester, mais certainement pas de la population française en général, en tout cas, jusqu'à maintenant.

Pour mémoire, la dernière grande vague migratoire en France avant l'invasion actuelle était l'arrivée des francs, c'est dire si ça ne date pas d'hier.

C'est dire aussi à quel point la propagande immigrationniste est peu encombrée d'honnêteté intellectuelle, mis ça se comprend : quand on fait profession de bourrage de crânes, il faut renoncer à ses scrupules. Plus c'est gros, plus ça passe.

Mais ça, nous le savions déjà. Par contre, qu'il ne se trouve personne pour dire "Arrêtez de raconter des conneries plus grosses que vous." est navrant.

jeudi, août 20, 2009

Le secret bancaire suisse menacé de mort

La résignation de l'UBS et du gouvernement suisse n'est pas une bonne nouvelle

Bien que ne bénéficiant pas du secret bancaire, je considère sa mort comme une mauvaise nouvelle.

Il est bon que subsistent pour les honnêtes gens des aires de liberté pour fuir l'extorsion fiscale ou pour simplement préserver leur vie privée.

On ne sait jamais ce que l'avenir a dans son sac et il faudrait être bien naïf pour croire que, sous prétexte de démocratie universelle, tous les gouvernements, spécialement les nôtres, seront éternellement, bons, généreux et non-oppressifs.

Mon petit doigt me dit même que ce n'est déjà pas le cas : nos gouvernements sont généreux avec les parasites qui leur servent d'assises mais oppressifs avec les honnêtes gens qui travaillent sans rien demander à personne.

On m'opposera les trafiquants et les bandits. La grosse ficelle ! Comme si ces gens-là, sans scrupules, avaient besoin du secret bancaire. Ils l'utilisent parce qu'il existe. Mais il n'existerait pas qu'ils n'en seraient pas les plus gênés.

Décidément, le gouvernement par la démagogie et le jalousie a encore de beaux jours devant lui.

mercredi, août 19, 2009

L'école au quotidien

Ca a vingt ans, mais ça n'a pas mal vieilli :

mardi, août 18, 2009

Ce qui sauve la France

Vous devez trouver depuis quelques temps mes réflexions sur la France et son avenir bien amères.

Je pourrais simplement vous répondre qu'il y a de quoi être amer, quand on voit toutes ces éminences rouler carrosse et vivre palais alors qu'elles ne font que trahir ou, dans le meilleur des cas, négliger leurs devoirs.

Les idéologues de l'Education Nationale ne se sont pas trompés de cibles en détruisant l'enseignement de l'histoire et celui de la littérature, c'est-à-dire de ce qui peut donner le sentiment d'appartenance et de continuité.

Et, pour faire vraiment table rase, pour s'assurer que plus rien ne repousserait derrière eux, ils ont aussi saboté l'enseignement de la lecture, afin que les Français ne puissent chercher dans les bibliothèques et dans les librairies ce que l'école a veillé avec un soin maniaque à ne pas leur apprendre.

Un collègue me disait récemment : «Les Français sont éduqués pour devenir de bons moutons».

Cependant, il ne faut pas s'exagérer l'importance, déjà considérable, de ce travail de sape : on ne vient pas à bout d'un vieux peuple, héritier de deux mille ans d'histoire, en une ou deux générations.

La France a toujours été sauvée par une élite du patriotisme, même quand elle était trahie par ses dirigeants et par une bonne part de son peuple.

Du Guesclin, Jeanne d'Arc, Henri IV, Louis XIV, Rossel, Clemenceau, De Gaulle n'étaient pas seuls.

Ca n'est pas là un vœu pieux de ma part. Comme l'écrit bien mieux que moi De Gaulle dans le célèbre début de ses mémoires de guerres, il y a constamment en France des germes de divisions et de guerre civile. Mais, pour faire contrepoids, il y a tout aussi constamment des élans de dévouement et de grandeur.

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Nota : certains pourraient trouver étrange que j'illustre ce message par un calligramme à Lou. Et pourtant ... Apollinaire est un Français d'origine étrangère parfaitement intégré qui a fait son devoir de Français quand il le fallait, dans une arme technique, ses femmes ne portent pas la burqa (loin de là !) et il écrit un français impeccable. Enfin, il témoigne d'une douceur de vivre et d'une liberté d'esprit qui furent longtemps, avant que les bien-pensants prennent les choses en main avec leur pénible sérieux, la marque de la France.

Bref, il est assez exactement l'inverse des «Français d'après».

lundi, août 17, 2009

La libération de Clotilde Reiss

Et voilà ! Encore une inconsciente dont l'Etat français paye l'irresponsabilité. Sarkozy est dans la droite ligne de Chirac : une cellule de soutien psychologique (aux frais du contribuable) à lui tout seul.

Rappelons que la Clotilde et ses amis ont déclaré qu' «elle ne s'intéressait pas à la politique». Quand on est étudiant étranger en Iran, ne pas s'intéresser à la politique ! A-t-on idée d'être con à ce point ? Ca mérite bien un peu de prison.

Burt Rutan et le réchauffisme

C'est de l'anglais assez simple à comprendre :

Burt Rutan et le réchauffisme

Cette présentation m'a été transmise par Vincent Bénard, que je remercie chaudement :-) J'ai presque fait pipi dans ma culotte en la lisant.

Je vous cadre le contexte : Burt Rutan est certainement l'ingénieur aéronautique le plus prolifique de ces trente dernières années, une sorte de Steve Jobs de l'avion, en plus technique et moins commercial. Je vous signale qu'il existe en France deux ingénieurs dans ce style , les pères (car ils commencent à ne plus se faire jeunes) Délémontez et Colomban.

Si une boite privée envoie un jour des touristes dans l'espace, ça sera probablement la sienne.

Ses créations ont un esprit commun : innovantes et pourtant délicieusement simples, très pragmatiques.

Un créateur d'avions ne peut pas être techniquement malhonnête, car, si il ment aux autres, si il se ment à lui-même, ses avions tombent. Il y a des domaines scientifiques où l'on peut tricher parce que la sanction de la réalité manque de netteté, pas dans l'aviation.

Mon vénérable professeur de physique de prépa nous répétait que l'esprit scientifique commençait par la délimitation entre ce qu'on sait, appuyé sur des observations éprouvées, et ce qu'on ne sait pas, et qu'il faut chercher.

Sans hésiter, à cause de tout son passé de créateur d'avions exceptionnels, je fais plus confiance à un Rutan qu'à n'importe quel charlot du GIEC, car je sais que Rutan a le courage de dire «je ne sais pas» si c'est le cas. Si il dit qu'il sait, qu'il a un avis, c'est qu'il s'est mis à l'épreuve sur le sujet.

Bien sûr, l'honnêteté aéronautique de Rutan n'est peut-être pas transposable à la climatologie. Mais, du moins, il bénéficie d'un préjugé plus favorable que le climatologue qui peut faire entièrement carrière sans être jamais confronté à un cinglant démenti de la réalité. Ces notions d'épreuve et de robustesse sont essentielles en science.

Enfin, cerise sur le gateau vis-à-vis de ceux qui sont toujours prêts à un procès d'intention, le style «d'où parles-tu, camarade ?», Rutan est ouvertement écolo, avec voiture «verte», maison «verte» et tout le toutim.

Il prouve ainsi qu'il appartient à une espèce rarissime, à ma connaissance : l'écolo honnête.

J'ai juste un regret : je tire sur une ambulance. Scientifiquement, le réchauffisme est mort, le vague mouvement qu'on voit, ce sont les asticots sur le cadavre.

Politiquement, c'est une autre histoire.

vendredi, août 14, 2009

Le culte de l'avion cargo

Je dédis ce texte à mes amis réchauffistes.

La science du culte de l'avion cargo

Les dernières lignes de ce texte décrivent par antiphrase tout le drame actuel de la climatologie.

Vous remarquerez que ce texte a été écrit bien avant qu'on parle du réchauffisme, tant il est vrai que, même en science, la malhonnêteté et l'auto-suggestion sont des comportements intemporels.

Pour ma part, je croirais un réchauffiste le jour où il m'expliquera ses efforts pour démontrer que le CO2 n'a aucune influence sur le climat. C'est bien ce que dit Feynman, un vrai scientifique doit étudier toutes les hypothèses, même celles contraires à sa conviction.

C'est en essayant de réfuter la dérive des continents que Wegener l'a démontrée, voilà un scientifique honnête. Je connais des réchauffistes qui sont devenus sceptiques après réflexion ; en sens inverse, jamais.

mercredi, août 12, 2009

Il manque un roi à la France

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Avertissement. Cet article s'adresse avant tout à des vrais Français, avec quelque culture et quelque sentiment historique. Si vous êtes un de ces décérébrés, ces crétins, suivant l'heureuse expression de Brighelli, comme le goulag pédagogique en fabrique des millions, vous risquez d'être choqué, ou même de ne rien comprendre. Cependant, vous êtes tout à fait libre d'essayer de lire le texte qui suit.
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Dans le vocabulaire politico-médiatique, «républicain» et «citoyen» remplacent toujours plus «français». C'est ainsi qu'on ne parle plus que de «l'école de la République» ou des «lois de la République».

C'est un mensonge éhonté : nous sommes français avant que d'être républicains et citoyens. On peut même être excellemment français sans être ni citoyen ni républicain (1). Ni même démocrate, ni «tolérant».

Si les valeurs républicaines dont on nous rebat les oreilles consistent à nous laisser envahir chaque année par des centaines de milliers d'étrangers et à laisser la totale impunité à des sauvageons, je suis contre la république.

Le pouvoir républicain tel qu'il est exercé depuis quelques décennies est une trahison de chaque jour. Je n'avais aucun a priori contre la république. Par le passé, elle a bien mérité de la patrie. Il se trouve qu'aujourd'hui, la république devient une machine à trahir.

C'est une visite désespérante que celle de la basilique de Saint-Denis, un des hauts lieux de notre histoire, cernée par les vendeurs de drogue, les trafiquants, les étalages à la sauvette, les immigrés de toutes sortes, certains illégaux, à n'en pas douter, et pas un Français de France à l'horizon, ou alors égaré et comme en territoire étranger.

Mieux que tous les discours et toutes les analyses, un tel pèlerinage donne la mesure de la trahison de nos politiciens.

La Révolution fut un coup de hache, ou plutôt de guillotine, dans la continuité historique de notre pays. Cette coupure des racines a tué le sacré.

Nous connaissons précisément les raisons de cette brisure, elles ont été l'obsession de maints philosophes et historiens au XIXème siècle et encore au XXème.

La racine du mal, c'est le remplacement rousseauiste des hommes réels, concrets, avec leurs racines et leur histoire, par des hommes abstraits, supposés intrinsèquement bons et uniformément semblables. Ainsi ont été déligitimés tous les particularismes, qui font les hommes de chair et de sang : histoire, traditions, rites, coutumes. Et au sommet de ces traditions, trône le sacré, qui lui aussi fut abattu.

Or, cette absence de sacré en politique est une perte terrible sur le long terme. Robespierre lui-même l'a bien senti puisqu'il a tenté d'établir le culte de l'être suprême.

Et que font d'autre les présidents de la Vème république, «au-dessus des partis» que de mimer, assez piteusement, le sacré royal ?

Il manque quelqu'un qui parle pour la France, et non pas seulement pour les Français. Plus personne ne parle pour la France. Et, par une suite logique, à force de ne plus parler pour la France, on finit par en oublier aussi de parler pour les Français.

Qu'il le veuille ou non, le roi est sacré car l'oint du Seigneur. Bon ou mauvais, il personnifie la France. Il est partout chez lui en son royaume, non pas qu'il possède tout, mais il est légitime partout. Dans son être, se retrouve la continuité de la France.

Délivrés par la monarchie rétablie de la nécessité d'incarner eux-mêmes la France, devoir qui leur incombe mais qu'ils négligent, les politiciens pourraient arrêter de mélanger les genres et se consacrer pleinement à la politique. Un Churchill ne fut pas gêné d'avoir un roi au-dessus de lui, bien au contraire. De plus, ayant le roi au-dessus d'eux pour personnifier la France et sa continuité, la trahison (comme ce mot revient souvent !) serait sans doute moins aisée.

Cela ne réglerait pas les problèmes : une mauvaise politique resterait une mauvaise politique. Je n'ignore pas que les monarchies européennes se débattent dans des difficultés semblables aux nôtres. Mais, du moins, l'amour de la patrie cesserait d'être regardé de travers et un ultime recours serait possible.

Bien entendu, le rétablissement de la royauté en France est hautement improbable. Le peuple français subit depuis deux siècles un enseignement hautement politisé (au début de la république, il avait le courage de s'avouer tel) qui ne sauve du mépris que Saint Louis (et encore) et Henri IV.

Cependant, l'histoire est riche de rebondissements, nous ne sommes jamais certains de rien. Peu importe d'ailleurs pour l'instant de savoir si ce but a quelque chance d'être atteint, le simple fait d'y réfléchir et d'en discuter permet de mettre en lumière nos déficiences et de tenter d'y remédier.

Ah, comme je me languis d'un politicien qui ne parlerait plus de la république, dont je me fous comme d'une guigne, mais de la France.

(1) : dans la même veine réductrice, certains considèrent que trouver le système de sécurité sociale totalement idiot est se montrer mauvais Français. Il faut avoir la vue bien courte pour en venir à placer l'essence française dans ces détails circonstanciels et contingents. C'est à cette myopie provoquée que travaille l'endoctrinement de l'EN.

Obama : l'illusion se déchire au bout de six mois

La campagne électorale d'Obama a été très forte : elle a vendu un programme vide entouré d'un beau papier cadeau.

Les Américains découvrent aujourd'hui, à propos du plan d'assurance maladie, que, si le programme d'Obama était vide, c'est qu'il ne pouvait pas leur annoncer ses véritables convictions. Obama est socialiste, ce qui, évidemment, ne leur plaît pas beaucoup.

Les Républicains l'ont dit (je l'ai dit) mais personne ne voulait écouter tant l'histoire qu'on racontait aux électeurs était belle.

On tient là un des défauts des démocraties modernes : les candidats sont vendus comme des lessives. Et il peut arriver, comme pour les lessives, qu'il y ait des publicités mensongères.

Ce qui suscite l'étonnement, c'est que les défauts des politiciens sont connus : il était facile de savoir qu'Obama était socialiste, que Sarkozy était un homme sans principes et Royal une gourde.

Que tout cela se passe comme je l'avais prédit ne me console pas : je n'ai pas la solution qui permettrait d'améliorer le fonctionnement de nos démocraties.

lundi, août 10, 2009

Quiz express de l'été : les gendarmes et les voleurs

1) Un jeune noir se tue à moto en fuyant un contrôle de police, vous pensez :

a) Il l'a bien cherché, il n'avait qu'à pas s'enfuir, ce con.

b) Nous vivons sous une infâme dictature policière raciste. Saluons le décès d'un valeureux résistant. Vous organisez une manifestation avec jet de cocktails molotov en son honneur.

c) Vous demandez une enquête ... sur la police ! Et appelez au calme.

2) Des policiers se font tirer dessus à la kalachnikov dans un quartier «sensible», c'est-à-dire peuplé de «divers». Vous pensez :

a) Il serait temps de mettre de l'ordre sérieusement.

b) La présence policière dans ces quartiers est en soi une provocation. Ils n'ont eu que ce qu'ils méritaient. Dommage qu'il n'y ait pas eu un mort, ça leur aurait servi de leçon. Vous organisez une manifestation avec jet de cocktails molotov.

c) Vous demandez une enquête ... sur la police ! Et appelez au calme.

3) Un jeune gardé à vue se suicide dans sa cellule. Vous pensez :

a) Ca arrive. Le mieux pour ne pas se suicider en prison, c'est de ne rien faire qui vous mène en prison.

b) Il doit bien y avoir quelque affaire de bavure policière là dessous, pauvre victime. Vous organisez une manifestation avec jet de cocktails molotov en son honneur.

c) Vous demandez une enquête ... sur la police ! Et appelez au calme.

******************
Comptabilisez les a, b et c.

Majorité de a : vous êtes un paisible citoyen. Un peu couillon peut-être avec vos vieux principes démodés.

Majorité de b : bobo béat ou «divers» agressif ?

Majorité de c : bonjour, Mme le ministre, je ne savais pas que vous fréquentiez mon blog.

mercredi, août 05, 2009

Réchauffisme : yes we can't

Excellent article de Luc Rosenzweig, qui, depuis qu'il est retraité du journal Le Monde, se lâche de tout ce qu'il a du taire car contraire au bourrage de crâne de son employeur :

Yes, we can't

Je n'aurai pas pas pu écrire mieux, d'ailleurs, je soupçonne qu'il fréquente ce blog ou des blogs amis.

mardi, août 04, 2009

Le multiculturalisme : bienfait ici, horreur là-bas

Les immigrés africains et nord-africains nous envahissent, tiers-mondisent la France, mais on vous l'a dit et répété, bande de franchouillards abrutis et racistes, c'est un merveilleux bienfait pour notre pays.

Bizarrement, en Afrique, les violences contre les immigrés chinois se multiplient, dernier épisode en date en Algérie. Je ne comprends pas : le multiculturalisme, ça n'est pas un merveilleux bienfait pour les Africains ?

Alors, je résume : quand les Africains nous envahissent, c'est bien ; quand les Chinois envahissent (encore que ça soit un grand mot) les Africains, c'est mal.

Quelqu'un pourrait m'expliquer ?

dimanche, août 02, 2009

L'homme est-il responsable du réchauffement climatique ? (A. Legendre)

Je suis souvent dégouté par les réchauffistes.

J'aime la science, je ne suis pas ingénieur pour rien, et l'habillage pseudo-scientifique de raisonnements manquant totalement de rigueur, voire du plus élémentaire bon sens, quand il ne s'agit pas de pure et simple malhonnêteté, m'est une souffrance.

La climatologie est devenue un panier de crabes assez immonde, où se mêlent intérêts politiques et financiers, motivation idéologique, ambitions carriéristes et médiatiques. Tout ça n'est pas très joli et bien éloigné de la sérénité qui convient à la science.

Rappelons que la qualité d'une argumentation scientifique ne tient pas à la quantité de données, à la complexité des équations et à la couleur des modèles numériques, tout cela, c'est du marketing pour ignares et autres demi-savants, domaine dans lequel les réchauffistes sont imbattables, mais à la logique et à la rigueur de l'argumentation.

Un des plus beaux exemples de raisonnement scientifique est le rapport d'enquête de l'explosion de de la navette Challenger. Richard Feynman joua un rôle majeur. Les cours de physique de Feynman sont encore considérés comme un modèle du genre.

Tout ça pour vous dire qu'il faudra que les réchauffistes se lèvent tôt pour me faire prendre pour de la science ce qui n'est en l'état actuel des connaissances que des foutaises.

André Legendre est un ingénieur, initialement vaguement réchauffiste, devenu sceptique après s'être renseigné.

A la question qui fait le titre de son livre, il répond clairement. Si vous appréciez le site Jean Martin Pensée Unique, vous retrouverez la même veine, posée, didactique, rigoureuse, avec peut-être un peu d'humour en moins, mais avec l'avantage du livre.

En notre époque électronique, on n'a encore rien trouvé de mieux qu'un livre ou qu'un rapport pour exposer une problématique scientifique ou technique.

Non seulement, il n'est pas prouvé que l'homme est responsable du réchauffement climatique, mais il y a de nombreuses indications que celui-ci est naturel et il est envisageable que, suivant les mêmes mécanismes naturels, nous allions vers un refroidissement (1).

L'auteur entre dans les détails, ce qui fait l'intérêt de son livre, mais son raisonnement tient en quelques points :

> la température terrestre, à des époques où l'influence de l'homme ne peut être mise en cause, a connu des variations plus violentes que la variation actuelle, à la hausse comme à la baisse. La variation actuelle n'est donc pas une preuve de rupture d'équilibre et de divergence.

> le phénomène d'effet de serre (appellation impropre) est saturant : il évolue en logarithme. Un doublement du CO2 atmosphérique, sans boucle d'amplification, augmenterait la température de moins de 0.68 °C (vous avez bien lu) et un quadruplement de moins de 1 °C.

> l'existence de boucle d'amplification provient de modèles numériques établis à partir d'hypothèses douteuses, comme la constance de l'humidité relative (rien ne justifie physiquement une telle hypothèse).

Enfin, l'auteur a un argument philosophique accessible à tous, même non scientifiques.

La terre, on en est certain, a connu des épisodes plus extrêmes que la période actuelle, que ça soit en température ou en concentration de gaz à effet de serre. Pourtant, notre planète n'a jamais cessé d'être vivable. Le climat n'a jamais divergé pour faire de la terre un désert de glace ou un désert de feu.

On peut donc supposer qu'il existe des mécanismes de rétroaction qui maintiennent le climat dans des limites «raisonnables». Que l'homme ne connaisse pas ou ne maîtrise pas ces mécanismes ne les empêchent pas d'exister.

Soyons modestes.

Mais pas trop tout de même : nous commençons à entrevoir certaines de ces rétroactions, même si les medias, réchauffistes par connerie gauchiste ou par goût du sensationnel, n'en parlent pas.

(1) : n'oublions pas que le refroidissement était l'hypothèse que privilégiaient les scientifiques, dans les années 70, quand ils ne discutaient du sujet qu'entre eux, hors de tout enjeu politique, financier, médiatique ou religieux.