mardi, octobre 27, 2009

Pompiers : les banlieues plus dangereuses que les feux de forêt ?

Banlieues : des véhicules 4x4 pour les pompiers ?

Je partage entièrement le point de vue de fdesouche sur les banlieues : les medias n'en parlent que quand ils y sont forcés par des émeutes. Mais ce qui est terrible, c'est ce qui s'y passe entre les émeutes.

Le règne de la terreur des petits merdeux et des caïds, la drogue, la police qui refuse d'y aller, les voitures brulées «juste pour le fun» et toutes ces choses qui tombent sur des vrais pauvres et que les bien-pensants refusent de connaître.

Je fais comme tous ceux qui en ont les moyens : je vis le plus éloigné possible de ces banlieues et je prie que la vie ne m'amène jamais à y vivre.

Mais, contrairement aux autres, je n'oublie pas lâchement ces zones de guerre civilebanlieues difficiles. Il se trouve que pour diverses raisons, je suis assez renseigné sur la question. Et je me fais un devoir de me rafraichir régulièrement la mémoire.

26 commentaires:

  1. Une seule solution pour régler le problème: envoyer l'armée française. La police n'est pas assez efficace, il faut faire appel à de vrais professionnels qui savent neutraliser l'ennemi de manière efficace et efficiente.

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  2. Il faut surtout créer une nouvelle force de police militarisée, spécialement adaptée à ce travail, après avoir mis au point les équipements et les méthodes appropriés, qui seront nécessairement nouveaux.

    Le djihad contemporain en milieu urbain est une forme de guerre tout à fait inédite. Le bon sens montre qu'on ne peut le vaincre qu'avec des moyens nouveaux.

    Ni la police, ni l'armée, ni les pompiers ne sont à la hauteur. Ces forces ont été conçues pour répondre aux troubles d'hier, qui n'ont rien à voir avec ceux d'aujourd'hui.

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  3. Je ne suis pas d'accord avec vous : rien de nouveau. Les techniques que vous évoquez sont bien connues des Israéliens ou des Sud-Africains du temps de l'apartheid. Ou des anciens d'Algérie !

    C'est d'autant plus vrai en France que nos brillants urbanistes ont mis au point des cités-ghettos assez aisées à contrôler, quand on le veut.

    Que ces techniques sentent le soufre dans la France bisounours bien pensante métissée et que personne n'ait le courage de les appliquer, c'est une autre histoire.

    Les envahisseurs ne sont forts que de notre faiblesse.

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  4. Pour rejoindre Monsieur Franck,
    Je rajouterais que les techniques de sièges sont vieilles comme le monde.
    Boucler le quartier, et couper les vivres, eau, électricité, etc.

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  5. Vous pouvez voir ou revoir La bataille d'Alger, film longtemps interdit en France.

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  6. Il est vraie que les armées régulières n'ont jamais été efficaces et se sont toujours prises de grosses branlées lors des combats de rue (exemple de l'armée américaine en Irak, en Somalie, au Salvador euh....ben en fait partout !). Quant-à la police française, elle est complètement inefficace et ne fait qu'aggraver les choses.
    Bof ! Je ne sais pas à quoi devrait ressembler la police du 21ème siècle. Le film Robocop, ça pourrait être une première source d'inspiration.

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  7. «exemple de l'armée américaine en Irak»

    Vous lirez l'excellent Retex sur Fallujah sur le site du ministère de la défense. Vous verrez si les Américains ont perdu !!!!

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  8. Arrêtons de dire n'importe quoi. La police est parfaitement à même de faire régner l'ordre, même si les villes nouvelles sont loin d'être aussi faciles à contrôler, justement en raison d'un urbanisme délirant préférant mettre de côté les leçons des urbanismes britanniques qui dès le XIXème siècle avaient saisi l'importance de ce problème lorsqu'ils créerent les premières banlieues ouvrières.

    Les techniques, les hommes sont au point, seule manque la volonté politique de faire.

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  9. Non désolé. Je pense vraiment que la police française n'est pas apte à gérer les situations critiques.
    D'ailleurs, les critères de sélection pour devenir policier sont beaucoup trop bas. Avec Bac+0 on peut devenir gardien de la paix. C'est une véritable blague !!!
    Selon moi, une personne devrait avoir au moins une licence universitaire pour pouvoir devenir gardien de la paix (genre une licence en droit, en éco-gestion ou en science-politique). On ne peut pas confier des missions de sûreté qui exigent du sang froid et une capacité de réflexion à des cancres qui sortent du lycée.
    En France, le métier de policier est tellement dévalorisé que plus personne ne les respecte.
    Aux USA, devenir simple officier de police, c'est beaucoup plus difficile qu'en France. Ce n'est pas un hasard si les forces de police sont beaucoup plus respectées par la population outre-atlantique.

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  10. Je suis entièrement d'accord avec vous.

    La police, la gendarmerie, l'armée. En France, pays d'Europe où il y a le plus de policiers par habitant, on a tout ce qu'il faut pour maintenir l'ordre, y compris, si on le voulait, dans les zones de non-droit.

    Les merdeux sont tout fiers de montrer leurs Kalachnikovs en plein 9-3, mais qu'est-ce que ça pèse face à un blindé ?

    La rafle est un moyen bien connu (bien sûr, on nous ressortirait les HLPSDNH, mais il faut savoir ce qu'on veut). On encercle un quartier, égoûts compris, et on le vide en filtrant les habitants. Et surtout, on fout tous ceux qui le méritent en prison (dans le style sévère mais juste).

    Mais je ne crois pas que ça arrivera dans les formes légales et démocratiques : nous avons perdu la recette de la démocratie ferme et droite. Alors ça arrivera sous forme d'une dictature plus ou moins molle. Et nous souffrirons tous.

    «Selon moi, une personne devrait avoir au moins une licence universitaire pour pouvoir devenir gardien de la paix»

    Vous êtes sérieux ?

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  11. Lorsque je lis les exagérations publiées ici et ailleurs, je ne m'étonne pas du peu de crédit dont jouissent ceux qui se réclament d'une droite conservatrice. Je m'aperçois que visiblement les auteurs de ces contributions ne maîtrisent pas leur sujet.

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  12. Harald,

    Soyez plus précis dans vos critiques.

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  13. Le recours à l'armée ou la militarisation de la police, c'est clairement du grand n'importe quoi.

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  14. A moins de confier la dictature, dans le sens romain, à un homme providentiel, je ne vois pas comment cela pourrait se justifier. Je ne discute pas le bien fondé d'un possible recours à la dictature, encore qu'il ne soit pas prévu dans les institutions, mais dans un état de droit démocratique ça porte un nom.

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  15. "Du grand n'importe quoi"

    ???
    Aujourd'hui, l'armée française est devenue une force de pacification qui intervient dans des missions humanitaires.
    La police française est une force purement répressive dont la seule mission est d'arrêter les voyous et de cogner fort.

    Faire appel à l'armée serait une mesure salutaire.

    L'utilisation de tribunaux militaires seraient également une option à considérer.
    La réouverture d'un bagne en Guyane serait également envisageable.

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  16. Le maintien de l'ordre n'a rien à voir avec la pacification par une force militaire. Ça demande des connaissances techniques qui font défaut aux militaires, dont je le rappelle ce n'est pas le métier. En outre, cela demande une connaissance fine du terrain, de sa population, etc.

    Si vous ne saisissez pas la différence qu'il peut y avoir entre patrouiller le famas en bandoulière et îloter de manière à collecter du renseignement, je vous conseillerais d'aborder d'autres sujets. En revanche, si vous cherchez des solutions, je vous suggère de vous plonger dans la lecture des ouvrages de criminologie traitant de la police communautaire et des différentes méthodes d'analyse de situation et de résolution. On a moins besoin de monde que de méthode, de moyens technologiques et surtout de décideurs résolus.

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  17. "Si vous ne saisissez pas la différence qu'il peut y avoir entre patrouiller le famas en bandoulière et îloter de manière à collecter du renseignement, je vous conseillerais d'aborder d'autres sujets."

    Pas besoin d'avoir un diplome en criminologie pour savoir qu'il y a une nette différence entre les deux. Merci !
    Entre un militaire armé d'un Famas et un ilôtier armé d'un taser, je ferais davantage confiance au premier pour assurer ma sécurité dans une banlieue française.

    "Le maintien de l'ordre n'a rien à voir avec la pacification par une force militaire."
    Comment voulez-vous maintenir l'ordre dans un environnement qui n'a plus rien à voir avec celui d'un état de droit ?

    "Ça demande des connaissances techniques qui font défaut aux militaires, dont je le rappelle ce n'est pas le métier."
    Et la gendarmerie c'est quoi ? Hum....des militaires il me semble.

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  18. «Je ne discute pas le bien fondé d'un possible recours à la dictature, encore qu'il ne soit pas prévu dans les institutions»

    Le fameux article 16, n'est-ce pas justement cela ?

    Allez à Colombey,demandez à Charlot, il vous expliquera.

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  19. Franck : je ne vois pas en quoi ("je n'vois pas pourquoi...") la situation d'Israël, de l'Algérie pendant la guerre, ou de l'Afrique du Sud pendant l'apartheid étaient comparables.

    Ce qui frappe en revanche, c'est la similitude des situations dans toutes les enclaves musulmanes en Europe aujourd'hui.

    Prenez un seul exemple : les pompiers. Aujourd'hui, ils se plaignent tous, dans les mêmes termes, de ne plus pouvoir faire leur métier, à travers l'Europe. Tous, ils disent ne plus partir au feu, dans certaines zones, sans l'appui de la police.

    Il est évident que cela découle d'une époque où les pompiers étaient par définition bien accueillis par la population, et où ils intervenaient, la plupart du temps, sur des incendies accidentels.

    Aujourd'hui, ils sont confrontés à des incendies volontaires, provoqués spécialement pour les attaquer. Il tombe sous le sens qu'au lieu "d'appeler la police", les pompiers intervenant dans ces zones devraient être spécialement équipés et entraînés pour assurer eux-mêmes leur protection.

    C'est à dire, être armés, être munis d'équipement de protection non seulement contre le feu mais aussi contre les attaques de la population, posséder des camions d'incendie blindés pour ne pas faire demi-tour au moindre jet de pierres, et surtout inventer les méthodes et acquérir l'entraînement nécessaires pour faire face à ces nouvelles menaces.

    Après tout, en région parisienne et marseillaise, les pompiers sont déjà des militaires, non ? Qu'y aurait-il de scandaleux à leur confier des armes à feu ?

    Sur les aéoports, il y a bien des unités de pompiers stationnées en permanence, qui sont spécialement équipées et entraînées pour lutter contre les incendies d'avion.

    Par ailleurs, quand je parle d'adaptation, il s'agit non seulement de méthodes d'intervention mais aussi de règles d'engagement de la force.

    Les règles actuelles sont trop timorées. Elles ont été conçues dans une époque beaucoup plus pacifique. D'où l'avènement d'armes nouvelles, non mortelles (taser, flashballs). Armement, méthodes d'intervention et règles d'engagement de la force sont liés.

    C'est un progrès, mais c'est largement insuffisant. La réacosphère peut, certes, taper du poing sur la table en exigeant "d'envoyer les chars", mais c'est bien entendu parfaitement irréaliste.

    Nous parlons ici de solutions véritablement praticables. Si les règles d'engagement de la force par la police sont excessivement timorées, il est évident qu'on ne peut pas leur substituer celles de l'armée en temps de guerre et en territoire ennemi (qui ne relèvent d'ailleurs pas du "feu à volonté").

    Exemple : des militaires "patrouillent" dans les gares, deux par deux, au titre du plan Vigipirate. Des bandes de dizaines ou de centaines de racailles foutent le souk dans la gare. Que peuvent faire les militaires, au milieu de centaines de milliers de voyageurs ? Strictement rien.

    Il faut donc de nouvelles règles d'engagement de la force, obéissant à la fois à des contraintes tactiques et politiques.

    Il est évident qu'on ne peut plus tolérer qu'un enfant de seize ans démolisse à mains nues un policier armé, sous prétexte qu'il est mineur. Mais on ne peut pas non plus tirer dans le tas de la population civile de manière indiscriminée, à la moindre provocation.

    Plutôt que l'Algérie, l'équivalent est à rechercher du côté de la police brésilienne, dont les interventions dans les favellas ressemblent à des opérations de guerre.

    Je ne suis pas spécialiste des questions militaires, mais voici une question stupide : la police dispose de camions munis de puissants camions à eau, destinés aux manifestations. Pourquoi ne sont-ils jamais utilisés en situation de violences urbaines, pour disperser les attroupements ? C'est juste un exemple.

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  20. J'ajoute que sauf erreur de ma part, les forces de police actuelles spécialisées dans le maintien de l'ordre (CRS, gendarmerie mobile) ont été conçues, équipées et entraînées spécialement pour répondre à une forme de violence nouvelle à l'époque : la manifestation populaire de rue.

    Avant leur avènement, la seule réponse connue consistait justement à "envoyer l'armée"... et à tirer dans le tas. Donc, du tout ou rien, avec les risques afférents.

    "Je n'vois pas pourquoi" on ne pourrait pas en faire autant avec cete nouvelle forme de délinquance contemporaine, délicieusement appelée "violences urbaines".

    Evidemment, avec la traditionnelle inertie de la bureaucratie française, on aura une force de police adaptée dans cinquante ans, avec un peu de chance.

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  21. «je ne vois pas en quoi» : heureusement, moi je vois :-)

    «Plutôt que l'Algérie, l'équivalent est à rechercher du côté de la police brésilienne, dont les interventions dans les favellas ressemblent à des opérations de guerre.»

    Heu ... Il y a une différence (à part le torture) entre la police brésilienne dans les favelas et l'armée française à Alger ?

    «la police dispose de camions munis de puissants camions à eau, destinés aux manifestations. Pourquoi ne sont-ils jamais utilisés en situation de violences urbaines, pour disperser les attroupements ?»

    Excellente question. Manque de volonté ?

    A noter que les Américains étudient également des dispositifs à micro-ondes, paraît il que ça crée des démangeaisons absolument insupportables très efficaces pour calmer une foule d'excités.

    Pour en revenir au rétablissement et au maintien de l'ordre dans les zones actuellement de non-droit, il me semble qu'il n'y a pas besoin d'innover : entre les BAC, les gardes mobiles et les gendarmes, il y a ce qu'il faut. Manque juste les ordres.

    http://infos.fncv.com/post/2009/02/20/gendarmerie-recycle-vehicules-blindes-VBRG-casseurs

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  22. "les pompiers intervenant dans ces zones devraient être spécialement équipés et entraînés pour assurer eux-mêmes leur protection."

    Les taxis n'allant plus dans certains quartiers, les pompiers devraient en faire autant et laisser les racailles crever dans les incendies qu'elles provoquent. Chacun sa merde après tout, non ?

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  23. Non Théo! Ce serait un recul de plus de l'état de droit face aux barbares!
    Le fond du problème comme certains intervenants l'ont bien noté, c'est la volonté. Les responsables actuels ne l'ont pas ou très peu et il faut qu'il y ait le feu aux poudres pour qu'une réaction se fasse jour... et encore!
    En l'état et avec le personnel politique que nous avons, je ne vois vraiment pas comment la situation pourrait évoluer positivement et surtout sans casse!
    Je pense qu'il faut mettre tout ceci en parallèle avec le déclin du patriotisme et la volonté de certains de se débarrasser de tout ce qui renvoie à l'identité nationale.
    Une chose est claire, les problèmes ne font que commencer!

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  24. Couper cette immigration maghrébine et africaine, pendant 10 à 20 ans, le temps de régler ces problèmes.
    Et faut à tout prix le faire

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  25. Pourquoi 10 à 20 ans ? Définitivement : une mauvaise idée reste une mauvaise idée. Le Japon vit très bien sans immigration.

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