jeudi, avril 08, 2010

Avons nous touché le fond, capitaine ? Pas encore, matelot, pas encore ...

On pourrait penser qu'avec comme président un aventurier hongrois inculte, colérique et velléitaire, épousant une gauchiste bourgeoise italienne aux mœurs dissolues, assassinant le français à chaque discours, nommant ministres une démagogue sénégalaise, une démagogue BCBG, un traitre demi-Levantin, un alcoolique et une karateka, nous avons touché le fond.

Hélas, je ne le crois pas. Le propre des régimes en perdition est de se caricaturer jusqu'à l'effondrement. La dernière occasion de se sauver sans trop de douleurs a été gaspillée en 2007, avec la rupture tant promise et jamais advenue.

Le fond sera touché avec Sarkozy 2 ou Aubry ou Royal.

5 commentaires:

  1. mais quel est le problème avec le sang hongrois ? le corrézien était-il mieux ? ou le charentais ? ou le flamand ?
    honnetement, Franck, ce style est lourd et pénible !

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  2. Corrézien ou charentais, c'est français, pas hongrois ni flamand.

    Quand il s'agit de diriger la France, ça ne me semble pas anodin. Je rappelle que ne peut pas être président des USA quelqu'un qui n'est pas né aux USA, même si evidemment il est citoyen américain.

    Je suis désolé qu'un certain bon sens élémentaire vous semble "lourd".

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  3. Flamand : je pensais à De Gaulle, né à Lille, capitale de la Flandre.
    De Lille à Dunkerque, c'est la Flandre. Ce sont les frontières qui ont bougées, pas les hommes. Certains flamands sont donc français, comme d'autres belges ou néerlandais.
    Par ailleurs, je crois que Sarko est né en France, contrairement à Giscard, qui est né en Allemagne. Qui est le plus français ? Combien de quartiers faut-il prouver ?

    Lorsque vous faites une critique plutôt élogieuse d'un juif berbère qui confesse une certaine nostalgie envers un corse fraichement francisé, vous ne vous intéressez ni aux origines de l'un ni à celles de l'autre. Ce sont les actes, le tempérament, les qualités que vous appréciez.
    Je vous suis donc gré de lâcher Sarko sur son quart hongrois pour vous recentrer sur ce qui fait l'homme : son inculture, sa vulgarité, ses tendances autocratiques et sa remarquable habitude à mal s'entourer.
    Vous gagnerez en pertinence et en justesse et votre ton s'éloignera de celui de ce breton, qui aspire les 'h' dans 'Hhhhhhhalimi' (http://www.youtube.com/watch?v=4Af_ygcMUC8&feature=related).

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  4. Non, je maintiens ce que j'ai écrit.

    Je suis favorable à une immigration maîtrisée. Je suis fier que des Français d'origine étrangère s'assimillassent et fissent honneur à la France.

    Mais il faut faire la part des circonstances, qui sont à un profond malaise.

    Je ne reproche pas tant aux politiciens que je critique leurs origines que d'autres défauts que je cite.

    Mais les origines finissent par ajouter au défaut de légitimité due à l'incompétence, à la la bêtise, à la cupidité, à l'arrivisme etc. C'est d'ailleurs pourquoi, en sens inverse, il ne me vient pas à l'idée de critiquer l'origine de personnes que j'estime.

    Quand tout va bien, tout va bien. On ne songe pas à demander à Napoléon ses certificats de nationalité. Mais quand le pays sombre, on lui reproche d'avoir versé dans un excès prétendument méditerranéen et prétendument opposé au caractère français.

    J'ai cité ailleurs la phrase de Huntington :«La France a inventé la démocratie représentative, maintenant elle pratique la démocratie non représentative.»

    Les Français souffrent de se sentir étrangers à leurs élites, et la dénationalisation de ces élites mondialisées n'y est pas pour rien. Bien sûr, on peut être tout à fait dénationalisé en étant né en France de parents français. Les plus grands promoteurs de l'usage de l'anglais dans des entreprises françaises sont bien de chez nous.

    Mais il n'empêche : des ministres d'origine étrangère accentuent cette sensation de dépossession qui travaille le peu qu'il reste de peuple français. Il faut faire attention à ne pas trop verser dans l'abstraction et en venir à négliger des réalités charnelles.

    Nous aurions 4 % de croissance, 4 % de chomage et des Français heureux, je n'en parlerais pas. Mais, dans la tempête, tout compte : les origines américaines de l'actuel premier ministre grec constituent un handicap sérieux et une prise pour ses adversaires. Maintenant, n'accordons pas à ce sujet des origines plus d'importance qu'il n'en a : je suis plus choqué, si c'est vrai, que N. Sarkozy ait dit à P. de Villiers «La France, ses vielles pierres, son histoire, ça te parle te fait vibrer. Pas moi.» que de son origine hongroise.

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  5. En fait, l'origine d'un natif pose moins de problèmes que sa culture et son adhésion à la civilisation hôte.

    Sarkozy est né en France d'un "vagabond" hongrois (avec quartiers de noblesse !) alors que Napoléon serait né (à quinze mois près) en territoire génois mais personne ne lui en aurait fait la remarque (ius soli au sens initial : le citoyen d'un sol rattaché à la France est, ipso facto, citoyen français !).

    Le juif berbère auquel fait allusion votre contradicteur me semble plus français non parce qu'il est né à Montreuil mais parce qu'il a une conviction et un amour de notre pays.
    Il m'a rappelé Raymond Forni, député PS de Belfort décédé, racontant sa naturalisation... j'avais les larmes aux yeux.

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