On nous dit que la contrepartie d'impôts confiscatoires et stérilisant l'économie est d'avoir un système social et une administration que le monde entier nous envie.
Une bonne chute de neige et l'administration que le monde entier nous envie est débordée.
On n'en a vraiment pas pour notre argent . Remboursez ! Remboursez !
Hep hep Boizard, ne croyez pas vous en sortir à si bon compte. Vos petites ruses me font bien rire. Allez:
RépondreSupprimerMalgré ma récente prise de bec avec Pythéas, il faut reconnaître que les griefs qu'il formulait à votre encontre, Franck, étaient totalement fondés.
RépondreSupprimerJe suis conservateur, et pourtant j'ai honte de me dire conservateur quand l'une des figures conservatrices de la blogosphère est aussi grossièrement caricaturale et provocatrice.
Tout comme j'ai honte de me dire populiste quand Jean-Luc Mélenchon fait autant de tort au courant populiste en se montrant aussi grossièrement caricatural et provocateur qu'il peut l'apparaître dans les médias.
Jean-Luc Mélenchon nuit considérablement au populisme en confortant dans l'esprit des gens le caractère péjoratif que ce terme revêt communément, alors que des hommes politiques, de nombre des dirigeants socialistes et communistes de la première moitié du 20ème siècle, et même au-delà (Georges Marchais), à Jean-Marie Le Pen, et des penseurs tels Jean-Claude Michéa (dont j'ai l'intention de lire certains des livres pour étayer encore plus solidement ma réflexion) ont donné ses lettres de noblesse au populisme. Les uns en s'adressant au peuple dans une belle langue, et témoignant ainsi qu'ils ne prenaient pas ceux qui en faisaient partie pour des imbéciles, mais comme des individus tout aussi capables que les gens bien nés et évoluant dans un environnement privilégié, de s'instruire, de s'élever intellectuellement, pour peu que les représentants élus qui présidaient à leurs destinées en fussent convaincus et le montrassent en voulant bien leur en donner les moyens (ce qu'on ne fait plus aujourd'hui). Les autres en lui donnant une légitimité théorique.
En l'espèce, Franck, vous nuisez considérablement au courant conservateur et vous renforcez par vos outrances faciles les préventions à l'égard du conservatisme des gens comme Pythéas qui y sont hostiles ou étrangers à l'origine.
Ce qui explique sans doute pourquoi à la lecture de mon premier commentaire dans votre billet consacré à l'Euro, Pythéas a cru pouvoir déduire que j'étais du même acabit que vous, n'ayant été confronté jusqu'alors qu'à une seule et unique facette bien réductrice du conservatisme - la vôtre.
Vos billets sont des successions de bons mots, de formules lapidaires, péremptoires et à l'emporte-pièce propres à vous assurer un succès facile et flatteur pour votre égo, auprès de ceux de vos lecteurs déjà convaincus, à les mettre de votre côté en faisant rire aux dépens d'autres (procédé assez malsain) mais qui ne sont pas de nature à conquérir et convaincre de nouveaux esprits.
D'autre part, vous fustigez (à juste raison) à longueur de billets la décadence de notre société contemporaine, l' infantilisation des adultes, l'enfant-roi placé au centre du système scolaire, mais à mes yeux votre blog illustre bien cette dérive.
Je m'explique: à l'école, on apprend aux élèves à ne pas utiliser d'arguments tirés de leurs expériences personnelles, forcément subjectives, pour construire une dissertation; bref, à prendre du recul pour poser sur la problématique un regard extérieur et distancié, qui est le plus à même d'en permettre un traitement complet et objectif. Et ce, afin justement d'achever de les faire sortir du stade de l'enfance, caractérisé, comme vous le répétez jusqu'à plus soif, par l'égocentrisme narcissique et la propension au despotisme, si les parents, et en particulier le père, ne posent pas des interdits générateurs de frustrations qui font comprendre à l'enfant qu'il n'est pas seul et qu'il doit composer avec d'autres.
RépondreSupprimerOr vous prétendez être un analyste implacable et cruel de notre société, de l'actualité économique et politique, et votre blog dégouline d'exhibitionnisme narcissique par la référence systématique à votre personne et vos expériences personnelles (récurrence du "je" docte: "je pense que", "je doute que", "j'avais prédit que"). Ce qui ne saurait, ainsi qu'on nous l'apprend à l'école, étayer sérieusement une argumentation. Ce n'est pas un sentiment personnel qu'on vous demande - vous vous prenez beaucoup au sérieux -, ni des considérations vagues et triviales, c'est une démonstration argumentée. Vous n'arrêtez pas de donner des leçons sur l'infantilisation de notre société, sur les enfants dont on a renoncé à exiger qu'ils lisent des oeuvres qui les obligent à se soustraire de leurs intérêts et préoccupations immédiats, dont on a renoncé à contrarier l'inclinaison naturelle à ne lire que "ce qui les intéresse: eux-mêmes" (Natacha Polony), et dans le même temps vous ramenez tout à vous-même.
Quant à la décadence de notre société, vous daubez sur la StarAc et autres émissions de téléréalité mais je ne vois pas vraiment de différence fondamentale entre vous et les participants à ces émissions. Vous êtes, comme eux, aussi exhibitionniste et narcissique, en nous faisant complaisamment état de vos humeurs du jour, de vos pérégrinations et empoignades sur les forums du net,...
Vous m'apparaissez donc comme quelqu'un d'assez hypocrite, doublé d'une grande gueule qui se croit iconoclaste.
J'ai pu apercevoir des commentaires de vous sur les blogs de Philippe Bilger et de Natacha Polony (c’est triste, vous avez l’air de ne pas trouver mieux à faire que de passer votre temps sur Internet à pondre des billets et commentaires sans intérêt).
Vos commentaires sont si caricaturaux et grossièrement provocateurs que bien souvent les autres commentateurs, pas si bêtes, ne vous font pas le plaisir de rebondir et réagir à vos provocations (ce qui doit vous vexer). Vous en êtes alors réduit à pratiquer la fuite en avant, la surenchère, à gueuler encore plus fort pour vous faire entendre, à défaut d'avoir les armes intellectuelles pour pouvoir participer au débat entre commentateurs (car je vous l'avoue, votre expression relâchée, vos billets bâclés - par exemple cette perle d’anthologie d’emblée dans votre billet sur l’Euro : « Les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu’elles concernent le futur » - et surtout leur indigence et leur superficialité me font douter que vous ayez vraiment lu les oeuvres littéraires et les auteurs , propres à donner de telles armes, que régulièrement vous citez complaisamment).
Vous feriez mieux d'ajuster votre tir avant de le déclencher plutôt que d'arroser sans discernement.
PS : je me rends compte en me relisant que ma dernière phrase est assez ambigüe. Je me rends compte en effet qu’elle pourrait apparaître comme une menace voilée. Nullement. Je voulais dire (ici c’est le militant conservateur qui parle) que vous feriez mieux d’inonder à un débit moins soutenu le web de vos billets et commentaires, et de manière plus réfléchie (ou moins stupide), dans l’intérêt du courant conservateur dont vous vous réclamez (et accessoirement pour votre crédibilité). Car vos outrances desservent la cause conservatrice. Evidemment c’est votre droit le plus total de continuer à déverser votre logorrhée, mais ça ferait ch… tout conservateur un minimum sérieux et posé.
RépondreSupprimerCette frénésie graphomane chez Boizard ces dernières 24h est bizarre.
RépondreSupprimerJe me trompe?
Boizard: Petit coquin!
RépondreSupprimer1) On dit «M. Boizard». Nous n'avons pas élevé les cochons ensemble.
RépondreSupprimer2) Ma position n'est en rien caricaturale : des impots exceptionnels justifient qu'on attende des services exceptionnels.
Or, ce qui s'est passé hier, quoi qu'en dise le gouvernement, n'était en rien imprévu.
Quand un modeste salarié dit le matin à 8h : «J'ai l'impression que le retour ne va pas être facile ce soir», on peut penser qu'un puissant ministre n'est pas moins informé et qu'il a les moyens de faire quelque chose.
Si il n'est pas informé ou qu'il n'a pas les moyens nécessaires, c'est une faute, eu égard, encore une fois, aux impots dont nous sommes rackettés.
Bref, les impots sont exceptionnels pour un service rendu médiocre. Remboursez ! Remboursez !
Plus sérieusement (et même très sérieusement): Assez ri. Ces chamailleries devenaient pénibles et lassantes. J'espère qu'elles seront vues, après coup, comme étant de même nature que des chamailleries entre frères et soeurs. C'est du moins ainsi que je les vois. Si j'ai pu blesser certains commentateurs, je le regrette sincèrement.
RépondreSupprimerPythéas, notamment, j'espère que vous n'avez pas de rancune contre moi. J'en serais, sincèrement, bien peiné. J'ai compris votre point de vue, et ce qui a rendu possible chez vous une défiance initiale instinctive à mon égard; j'espère que vous avez compris le mien, et la raison de mon exaspération première. Nous avons des opinions divergentes, tant de nature que de degré, ce qui ne m'empêche pas cependant de vous tenir en estime: je ne nie pas que vous ayez à coeur d'enrichir en permanence votre réflexion et de douter méthodiquement, ce qui vous honore, et montre que vous n'êtes pas bardé de certitudes et êtes capable d'évolution (vers la Réaction, ça serait super si je puis me permettre - n'y voyez aucune condescendance, c'est de bonne guerre, j'imagine que vous devez former le voeu inverse pour moi; seuls les imbéciles ne changent jamais d'avis).
Quant aux autres commentateurs, que rajouter de plus, sinon que je fais confiance, chez eux aussi, à leur honnêteté intellectuelle.
Franck est la seule personne à l'égard de laquelle je conserve peut-être un petit résidu d'animosité. Je l'ai eue, et assume l'avoir eue, extrêmement vive: ce que je percevais chez lui comme du mépris - qui me semblait être son seul moteur - pour l'humanité entière (cf. billet sur les cons), m'était odieux. De même que sa façon de dénigrer et de rabaisser les autres, et son côté donneur de leçons, qu’il n’appliquait pas toujours lui-même. J'ai voulu lui rendre la monnaie de sa pièce, lui signifier qu'on ne pouvait désigner impunément aux lecteurs une tête de Turc sur laquelle dauber à volonté, sans s'exposer à la voir se rebiffer, et faire un peu rire à ses dépens, comme on peut rire d’un curé prônant la vertu et que l’on surprend au bordel, la mine piteuse et la queue entre les jambes . Puisse-t-il avoir entendu la leçon qu'à mon tour, j'ai eu la prétention de donner. La balle est dans son camp.
Weetabix
J'ai des remords, après coup, Franck. J'ai été sadique et lâche, abrité par mon anonymat. J'ai été misérable de jouer un tel jeu. Vous avez le courage de ne pas vous cacher derrière un pseudo. Le combat était dès lors inégal entre vous et moi, je n'ai pas respecté les règles élémentaires de loyauté.
RépondreSupprimerSi c'est possible, je vous prie de m'excuser, même si le mal est sans doute fait. Je retire tout ce qui a pu vous blesser, que vous avez pu ressentir comme injuste. Je me rends compte que ce que j'ai écrit contre vous, se retourne contre moi. Je ne vous importunerai plus. Encore pardon. Bonne continuation.
Weetabix (excusez-moi Franck de ne pas signer de mon vrai nom, mais je n'ai pas encore autant de courage que vous).
La haine m'a aveuglé, Franck. Je me suis rendu compte que je pouvais vous calomnier autant que je voulais, mes critiques étaient irrecevables de par leur anonymat, avant même de les discuter et d'en examiner le bien-fondé.
RépondreSupprimerEt que de toute façon, quand bien même elles n'auraient pas été anonymes, mes critiques seraient restées tout autant calomnieuses, et infondées.
Weetabix
Bonjour,
RépondreSupprimerJe me permettrais deux remarques sur le sujet développé par notre hôte.
D'une part,l'administration des routes ne reçoit plus les dotations précédentes, a subi moultes réorganisation depuis dix ans, doit jongler avec des règles sociales changeantes et kafkaïenne et éviter de nuire à l'environnement.
J'exagère à peine. Les hommes en orange des anciennes DDE parisiennes qui acceptait de travailler 60 h dans la semaine de jour comme de nuit contre des primes confortables ne sont plus.
Quand bien même d'aucuns le voudraient encore, ils ne le peuvent plus...
D'autre part, comme vous le savez, Franck, si nous avons 45 points de PIB de prélèvements obligatoires, nous avons aussi près d'un tiers de ce même PIB consacré aux dépenses de transferts...
L'argent ne peut pas servir à tout.
Cordialement
Tonton Jack,
RépondreSupprimerPremier point : je ne veux pas le savoir. De mon point de vue, l'entretien des routes fait partie du petit nombre de missions régaliennes. C'est donc une priorité, contrairement à un tas d'autres choses.
Deuxième point : je suis, sur celui-là, d'une parfaite mauvaise foi. Bien sûr que les coûts astronomiques du social-clientélisme empêchent l'Etat de remplir ses véritables missions. C'est même cette réflexion que je voulais provoquer en écrivant ce billet.
Aphatie : "La neige en hiver, quelle cochonnerie", 10 décembre
RépondreSupprimerParagraohe final :
"On nous explique tout le temps que l'une des grandes chances de la France tient au cumul des mandats de ses élus qui savent exactement comment organiser les choses au sommet vu que leurs semelles sont dans la glaise. Quand on observe concrètement les décisions prises par les élus pour l'organisation du travail des élus, on peut douter de la pertinence du raisonnement, surtout lorsqu'il s'agit d'affronter la neige en hiver, ce qui est objectivement plus difficile que d'affronter le soleil en été."
Evidemment, l'impuissance grotesque et répétée de l'administration à assurer le fonctionnement normal du pays quand il tombe quelques centimètres de neige (ce n'est pas la première fois) est un démenti éclatant à tous ceux qui qui vantent l'Etat obèse et l'impôt confiscatoire.
RépondreSupprimerQuand un pays ultra-développé, avec des siècles d'expérience en administration publique dont il est tellement fier, est incapable à ce point d'assurer la protection de base de ses citoyens, c'est une preuve éclatante de faillite.
Je ne crois pas que le Canada, la Suisse ou la Norvège s'arrêtent de tourner quand il neige.
Hortefeux, en manière d'excuses pour son arrogance, a annoncé que le gouvernement allait étudier comment les autres pays européens faisaient face à la neige.
Mais il a cru malin d'ajouter : on n'ira pas voir ce que font les Canadiens et les Russes.
Ben, nan, surtout pas. N'allons surtout pas voir comment se débrouille un pays où - 10 degrés est une température normale l'hiver et où la neige se mesure en mètres, pas en centimètres.
On risquerait d'y trouver des idées.
Des idées non originaires de la Ripoublik fraônçaise que le monde entier nous envie.
Boizard n'arrête pas de médire. L'Etat et les collectivités publiques pratiquent une gestion hydraulique avancée. Voir par exemple "Bercy invente le gaspillage en circuit fermé" sur Le Cri du Contrbuable, 9 décembre 2010. D'une manière générale, on gagne beaucoup à l'installation de systèmes de tuyauterie complexes avec grosses pertes de charge (et gel assuré par grand froid).
RépondreSupprimerPour les amateurs (un peu sérieux) de circulation de fluides, regarder "MONIAC Computer" sur Wikipedia. C'est une machine modélisant ce qui a été appelé "hydraulic Keynesianism". Plus de détails et beau diagramme sur : Doron Swade, "The Phillips Economic Computer" (c'est "le" Phillips de la Courbe de Phillips), sur le site de la School of Computer Science, The University of Manchester.
Pour les amateurs (vraiment très sérieux) de complexité super-utile, voir "Rube Goldberg machine" sur Wikipedia, et généralement sur le Web.