Lula, président du Brésil, est mal vu de nos alter-mondialistes, il est considéré comme un traitre. Sa seule excuse : il a un pays à diriger et il y réussit remarquablement.
Il a pris des mesures libérales, a répondu aux attentes du FMI, a rassuré les investisseurs et a soutenu les entreprises privées plutôt que les entreprises publiques, tout en gardant une grande rigueur budgétaire. Le cercle vertueux paraît enclenché : rigueur budgétaire, investissemnts moins risqués, taux d'intérêts en baisse, emprunts plus faciles, économie plus dynamique.
La part d'investissements du Brésil en Chine augmente, le chomage diminue, la croissance revient. Tout n'est pas gagné, mais le pays est sur une bonne voie.
Une leçon que certains socialistes français malthusianistes n'ont jamais compris : il est plus facile de partager l'abondance que la pénurie.
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