Le principe de l'avantage comparatif (voir message précédent) garantit que chacun trouve un travail où il est plus productif. Il en découle deux conséquences directes :
_ les emplois subventionnés , par définition non-productifs (puisqu'ils n'auraient pas été créé sans subventions) faussent le fonctionnement du principe de l'avantage comparatif. Au final ils aggravent le chômage. C'est la blague du clown qui creuse un trou pour boucher le trou précédent, il y a toujours un trou sauf qu'à la fin le clown est épuisé.
_ le chômage n'est que passager. L'indemnisation du chômage n'est donc pas nécessaire, la solidarité naturelle, c'est-à-dire la famille, suffisant à pourvoir à l'urgence (cas asiatique), ou l'indemnisation du chômage ne peut être que passagère (cas suisse et britannique). Les pays scandinaves sont dans une situation intermédiaire.
On peut en conclure que l'indemnisation du chômage au long cours n'est que le revers de la médailles des emplois aidés et subventionnés.
Pour retrouver le plein emploi, supprimons le déficit public en supprimant les allocations chômage au long cours.
Ca ne serait même pas rétrograde socialement : ceux qui imaginent que la pauvreté sera augmentée font l'habituelle erreur de raisonner à richesse et travail constants. Or, la richesse et le travail augmenteraient si tout le monde travaillait.
C'est bien ce qui s'est passé dans l'Allemagne des annnées 50 : pas de "champions nationaux" soutenus par le gouvernement, indemnisations chômage dégressives, un forte éthique capitaliste et gouvernement mettant en place un cadre légal stable et clair.
En conséquence de cette réussite, le parti socialiste allemend a abandonné dès 1957 au congrès de Bad Godesberg toute référence au marxisme et à la rupture avec le capitalisme. Cela vient probablement du fait que les socialistes allemands sont des traîtres (comme les Anglais d'ailleurs).
Vérité difficile à entendre.
Mais la dignité de chaque homme est dans son travail productif car il contribue ainsi à la société, la preuve en est qu'un client est prêt à payer pour obtenir le résultat de ce travail.
Combien méprisant à coté de cela apparaissent les emplois subventionnés et le chômage au long cours. Traiter les chomeurs comme des cancéreux économiques incurables, n'est ce pas du mépris ? Payer les chomeurs de longue durée à rester à la maison, n'est ce pas leur signifier qu'ils ne sont bons à rien d'autre ?
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