Je sais, la France, et particulièrement son bien-aimé président, tient à sa place incontestée (et pour cause) de championne du monde de la créativité fiscale. Mais, tout de même, une nouvelle taxe pour financer la sécu, est-ce bien sérieux ?
Bien sûr, c'est comme d'habitude, on veut faire payer plus, pour éviter de poser la question de savoir comment et pour quoi l'argent est dépensé.
Pour reprendre l'image (même si il faut se méfier des images et des métaphores) que j'ai déjà employée : quand on n'arrête pas de remettre de l'huile et de l'essence dans une vieille voiture, il faut se poser la question d'acheter une voiture neuve qui consomme moins.
Bien sûr, les fonctionnaires qui gèrent le système de santé ne sont pas des abrutis incompétents, des adaptations se font à la va-comme-je-te-pousse, mais ils ne sont que ce qu'ils sont : des gestionnaires. Ce n'est pas eux de prendre des décisions politiques, de faire des choix, ils n'en ont pas la légitimité. Or, de choix politiques, on n'en voit pas la queue d'un. Alors le système continue à vivoter à l'aide de rustines budgétaires.
Pourtant, il ne manque que cela : choisir, afficher le choix et s'y tenir. Les choix possibles sont connus, ils s'étalent à longueur d'études, de rapports, de bilans de commissions Tartempion, avec avantages, inconvénients, mise en oeuvre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire