Le mot est facile, mais j'aime : en politique comme ailleurs, je me méfie des sans-humour, des trop-intègres, des trop-droits, des donneurs de leçons ; le Jospin, il m'horripile. Comme disait Clémenceau : " La politique, c'est comme l'andouillette, il faut que ça sente la merde, mais pas trop."
L'étoile Jospin, par Eric Fottorino
LE MONDE 13.02.06 14h51 • Mis à jour le 13.02.06 14h51
Au soir de sa défaite en 2002, Lionel Jospin avait dit renoncer à la politique. Candidat déçu et décevant, il retournait au silence. On avait compris, dans ses propos ultérieurs, qu'il en voulait aux Français de ne l'avoir pas élu. On s'était habitué à son retrait. Comme il en est des étoiles, on l'appréciait désormais pour son éloignement. Craignant son éclipse par l'astre Royal, il resurgit. Mais sans préjuger de l'avenir, d'où vient cette sensation que, même détendu, même souriant, Lionel Jospin paraît briller d'une lumière morte ?
Ce n'est pas Clemenceau qui a commis cette phrase sur l'andouillette et la politique, mais Edouard Herriot. Clemenceau ne prends pas d'accent aigu.
RépondreSupprimerSinon, continuez, je vous lis avec plaisir.
Merci
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