J'ai toujours eu tendance à prendre ces histoires de réchauffement climatique pour la conjonction de laborantins en mal de budgets et de gauchistes en recherche d'un nouveau gros, gros pêcher à imputer à l'homme industriel (alors quand les laborantins sont gauchistes ...).
Donc, ça ne m'intéressait pas trop. Battre ma coulpe, quoique les écolos battent plutôt celle des autres, ne m'amène pas au bord de l'orgasme.
Cependant, depuis que certains ont entrepris de contester un message malheureux de ma part (Les dinosaures à Kyoto (3) ), je m'intéresse un peu plus à la question.
Or, ne voilà-t-il pas que je tombe dans La Recherche de mars, sur deux articles :
> on vient de s'apercevoir (mieux vaut tard que jamais) que les forets tropicales dégageaient du méthane, gaz à effet de serre. Bien que ce phénomène soit naturel, ça fait un peu tache de l'oublier jusqu'à maintenant dans les modèles climatiques. Combien d'autre chose y-at-il que nous ignorons encore et qui ont une forte influence ?
> l'émission de particules par la pollution humaine diminue la transmissivité de l'atmosphère et contribuerait à un refroidissement (moins d'ensoleillement au sol) de l'ordre de -1,9 W/m² plus important qu'anticipé auparavant. Alors, la pollution, ça réchauffe ou ça refroidit ?
L'apocalypse n'est pas pour demain, des modèles climatiques qui soient autre chose que la traduction en chiffres et en couleurs de l'ignorance et des fantasmes de leurs auteurs non plus.
Je maintiens mon idée de concours de prévisions climatiques qui permettrait de trancher.
Je n'ai toujours pas lu Etat d'urgence.
Messieurs les climatologues, bon courage, bonne chance et ... persévérance ! Et, en attendant d'en savoir plus, cessez de nous les casser !
Pour information, cela fait bien longtemps que l'on sait que les forêts équatoriales rejettent du méthane (et du CO2 la nuit, d'ailleurs, mais tout cela donne tout de même un effet positif, la preuve se trouvant dans le bois, stock de carbone), ainsi que le particules en suspension dans l'air renvoie une partie de l'énergie solaire (effet également sensible dans l'autre sens, d'où un effet de serre qui annule presque le premier effet).
RépondreSupprimerNul n'a dit que nous savions tout ce qu'il y a à savoir sur le climat, mais les scientifiques, depuis que la science existe, ont pour rôle de développer des théories explicatives de leur sujet de recherche. Ces théories ne sont jamais parfaites du premier coup, car elles sont partielles. C'est ainsi que la théorie de la gravitation explique très bien les phénomènes que nous connaissons bien, comme la pomme qui tombe de l'arbre ou les planètes qui tournent autour du soleil. Mais il faut recourir à la théorie de la relativité restreinte, puis générale pour comprendre l'univers de façon plus globale. Reste, d'ailleurs, à élaborer une théorie encore plus générale, capable d'unifier en un seul jeu d'équations les quatre forces connues (gravité, electro-magnétique, nucléaire faible, et nucléaire forte), tout en respectant les avancées permises par la théorie de la relativité générale et la physique quantique.
Le principe derrière cette méthodologie par étapes, c'est de créer des modèles assez proches de la réalité pour pouvoir s'appuyer dessus, tout en sachant qu'il ne sont pas parfaits. Mais "pas parfaits" ne signifie pas faux, dans le sens absolu du terme.
Nier le réchauffement climatique aujourd'hui c'est, selon moi, se voiler la face par confort intellectuel. Quels risques, en effet, encourons-nous si nous nous trompons et que le climat ne s'échauffe pas, contrairement à ce qu'indiquent toutes les mesures prises dans le monde ? Quels risques, au contraire, faisons-nous prendre aux générations futures si le climat s'échauffe bien tandis que nous fermons les yeux?
Ceci étant, admettre que le climat se réchauffe n'implique pas nécessairement qu'on est écologiste-alter-mondialiste-marxiste-anti-américain. En toute chose, il faut savoir raison garder, et surtout modération.
Pour le méthane émis par les forets, je me suis fié à La Recherche.
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