Très bien, ces deux articles, à l'exception d'une petite phrase de N. Baverez : "Certes, il n'est pas question de nier ici l'insolence de certains salaires offerts à quelques patrons du CAC 40 : les réduire par un impôt confiscatoire serait chose politiquement utile. Il est temps d'en finir avec ces abus." Pourquoi, tout d'un coup, ce vocabulaire et cette tournure marxistes? Je l'ai relu trois fois, croyant à du second degré. Pour commencer, les termes d'"impôt" et "confiscatoire" frisent le pléonasme. Puis, le "politiquement utile", je vous avoue ne rien en avoir à faire. Le politique est là pour servir, et non l'inverse. Il nous coûte déjà assez cher comme ça. Enfin, et c'est le comble, il faudrait "en finir avec ces abus!" Qui décide cela? Qu'est-ce qu'un abus, quelles en sont les limites? Cet interventionisme étatique me dégoûte, surtout que je ne l'attendais pas là. Les PDG sont payés le prix que les actionnaires, c'est à dire les propriétaire, décident. Il y a un marché des PDG, comme il y a un marché pour toutes les autres professions. Et si les actionnaires veulent payer cher pour qu'untel dirige leur entreprise, je ne vois pas bien en quoi ce serait un abus. Et même si c'en était un, je ne vois pas en quoi l'état ou la collectivité devrait s'en sentir lésés. Laissez, par pitié, les gens décider de ce qui est bon pour eux, Mr Baverez.
Sur l'article de J Marseille, je trouve qu'il a l'air d'éprouver une certaine gêne à se défendre de l'attaque, une preuve étant justement ce contre-argument "gauchiste" (tout du moins pas assez développé) que vous soulignez ... Comme si il le sortait pour faire un cadeau à ses contradicteurs, pour s'excuser, voire même donner le bâton pour se faire (re)battre ... Pas assez ferme donc ... En outre je n'aime pas l'expression "ultrapopulisme" qui fait implicitement référence à "ultralibéralisme" qui est un mot, non pas absurde, mais à l'instar de "capitalisme sauvage" trop chargé de sens et toujours employé à de mauvaises fin ... (le capitalisme sauvage existe, mais il n'est pas celui qu'on croît et pas toujours là ou on le croit). "Ultrapopulisme", néologisme en réaction donc plus qu'en réflexion, dont je ne vois pas trop la signification ici ... le populisme étant un adjectif qualifiant les politiciens et non les journalistes et un adjectif n'épargnant ni la droite ni la gauche, surtout actuellement ...
Quant à Claude Imbert je trouve son style brillant et assez clair mais un peu trop pompeux et il ne va pas assez droit au but, je lui préfère mille fois Revel ...
Je suis un peu dur je sais ... :)
a+
ps: le point est mon hebdo préféré, même si je ne le lis pas chaque semaine ...
Très bien, ces deux articles, à l'exception d'une petite phrase de N. Baverez : "Certes, il n'est pas question de nier ici l'insolence de certains salaires offerts à quelques patrons du CAC 40 : les réduire par un impôt confiscatoire serait chose politiquement utile. Il est temps d'en finir avec ces abus."
RépondreSupprimerPourquoi, tout d'un coup, ce vocabulaire et cette tournure marxistes? Je l'ai relu trois fois, croyant à du second degré.
Pour commencer, les termes d'"impôt" et "confiscatoire" frisent le pléonasme. Puis, le "politiquement utile", je vous avoue ne rien en avoir à faire. Le politique est là pour servir, et non l'inverse. Il nous coûte déjà assez cher comme ça.
Enfin, et c'est le comble, il faudrait "en finir avec ces abus!" Qui décide cela? Qu'est-ce qu'un abus, quelles en sont les limites?
Cet interventionisme étatique me dégoûte, surtout que je ne l'attendais pas là.
Les PDG sont payés le prix que les actionnaires, c'est à dire les propriétaire, décident. Il y a un marché des PDG, comme il y a un marché pour toutes les autres professions. Et si les actionnaires veulent payer cher pour qu'untel dirige leur entreprise, je ne vois pas bien en quoi ce serait un abus. Et même si c'en était un, je ne vois pas en quoi l'état ou la collectivité devrait s'en sentir lésés.
Laissez, par pitié, les gens décider de ce qui est bon pour eux, Mr Baverez.
Il s'agit d'un article de J. Marseille (mais il est vrai que N. Baverez est dans le même ton):
RépondreSupprimer> j'avais en effet relevé cette phrase mais sans estimer nécessaire de la censurer ou de la commenter. Je vous remercie de l'avoir fait.
> Que voulez vous ? JM a eu une jeunesse communiste. Peut-être une bouffée, un retour de flammes, d'antiques croyances ?
Comment et pourquoi ai-je confondu NB et JM? Deviendrais-je gâteux ou est-ce cette ire montante qui m'a obscurci -temprairement- l'esprit?
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerSur l'article de J Marseille, je trouve qu'il a l'air d'éprouver une certaine gêne à se défendre de l'attaque, une preuve étant justement ce contre-argument "gauchiste" (tout du moins pas assez développé) que vous soulignez ... Comme si il le sortait pour faire un cadeau à ses contradicteurs, pour s'excuser, voire même donner le bâton pour se faire (re)battre ... Pas assez ferme donc ...
En outre je n'aime pas l'expression "ultrapopulisme" qui fait implicitement référence à "ultralibéralisme" qui est un mot, non pas absurde, mais à l'instar de "capitalisme sauvage" trop chargé de sens et toujours employé à de mauvaises fin ... (le capitalisme sauvage existe, mais il n'est pas celui qu'on croît et pas toujours là ou on le croit). "Ultrapopulisme", néologisme en réaction donc plus qu'en réflexion, dont je ne vois pas trop la signification ici ... le populisme étant un adjectif qualifiant les politiciens et non les journalistes et un adjectif n'épargnant ni la droite ni la gauche, surtout actuellement ...
Quant à Claude Imbert je trouve son style brillant et assez clair mais un peu trop pompeux et il ne va pas assez droit au but, je lui préfère mille fois Revel ...
Je suis un peu dur je sais ... :)
a+
ps: le point est mon hebdo préféré, même si je ne le lis pas chaque semaine ...