J'ai oublié une précision :
Le journal bien-pensant de gauche s'étonnait de la montée de l'extrême-droite en Europe.
Il n'y a pourtant absolument rien de surprenant : si l'on abandonne la stupide vision "antiraciste" qui voit dans le racisme européen une tare congénitale, et non un produit des circonstances, c'est assez facile à comprendre.
Les sondages montrent (cf par exemple migration watch) que les Européens sont en majorité opposés à l'immigration, et notamment extra-européenne. C'est pourtant la politique inverse qui est poursuivie par les gouvernements, quoi qu'on en dise.
Alors pourquoi s'interroger la bouche en coeur sur les votes "protestataires" anti-démocratiques ? Qui a commencé à ignorer la démocratie ?
A gouvernements lâches, oppositions grandes gueules.
NB : je partage l'idée de De Gaulle : il faut accepter un peu d'immigration pour montrer que "c'est grand, c'est généreux, la France", mais point trop n'en faut.
La proportion d'immigrés en France (10 % de la population d'après l'INSEE) est la plus élevée de son histoire (les histoire de "France, terre d'immigration", c'est de la foutaise pour bobos : l'immigration massive est une nouveauté), mais, surtout, c'est la concentration dans certaines zones, la "ghettoïsation" de certaines populations (pourquoi les asiatiques ne semblent déranger personne ?), qui pose problème.
"La proportion d'immigrés en France (10 % de la population d'après l'INSEE)"
RépondreSupprimerCette phrase me semble un peu légère. Merci à ceux qui me liront de bien vouloir la contempler avec esprit critique.
Rappel: il y a une quinzaine d'année, les musulmans étaient déjà 10% en France.
Incroyable comme les médias semblent ne pas se soucier des différences entre les mots "immigré", "étranger" et "personne d'origine non-européenne" dans leurs analyses, pour employer un grand mot...
Je ne saisis pas votre remarque :
RépondreSupprimer- on peut être français résident en France tout en étant musulman : on n'est donc pas immigré ;
- on peut être d'origine polonaise tout en étant français et résident en France ;
- etc.
Donc une proportion d'immigrés de 10% aujourd'hui est parfaitement compatible avec le fait qu'il y avait 10% de musulmans, de sucre ou d'augmentation de chiffre d'affaire il y a 15 ans, dans la mesure où vous comparez deux choses dont les définitions sont indépendantes l'une de l'autre.
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RépondreSupprimerNB : je partage l'idée de De Gaulle : il faut accepter un peu d'immigration pour montrer que "c'est grand, c'est généreux, la France", mais point trop n'en faut.***
Euh... Avez-vous conscience que depuis la présidence gaullienne la population mondiale a plus que doublé, le sous-développement a fait d'immenses ravages, notamment à cause de la différence de potentiel démographique entre pays riches et pauvres, et les boat people de la faim ont envahi l'Atlantique et la Méditerranée ?
Je suis conscient des faits que vous citez, et alors ? Il s'agit de données externes. Quel rapport avec le fait que le seuil de tolérance de l'immigration, facteur interne, est dépassé depuis longtemps en France ?
RépondreSupprimerSous prétexte qu'il y a plus de la misère dans le monde, dont elle n'est en rien responsable, la France devrait elle accueillir plus de miséreux qu'elle ne le peut, en l'état actuel des choses ?
Certainement pas.
Par contre, vous me diriez qu'il faut changer l'état actuel des choses de manière à pouvoir accueillir plus d'immigrés, je serais d'accord avec vous.
Mais cela suppose plus de libéralisme (remise en route de l'"ascenceur social" et remplacement d'une "immigration de peuplement", c'est-à-dire venue profiter des allocs, par une immigration de travail.) Le seuil de tolérance en serait augmenté.
Je ne crois pas que vous portiez le libéralisme dans votre coeur, non ?