Le gouvernement français exige le cessez-le-feu au Liban tout retardant sa mise en oeuvre.
Si c'est une subtile politique pour laisser le temps à Israel d'achever le Hezbollah tout en préservant l'image "arabe" de la France, ce n'est pas mal joué, même si l'honnêteté et la franchise en prennent un coup.
Malheureusement, les politiciens français, et notamment J. Chirac, étant peu familiers de l'action en politique, des durs choix qu'elle suppose parfois (1), je crois plutôt qu'il faut prendre au premier degré la demande de cessez-le-feu (2) et mettre le retard sur la pusillanimité de nos gouvernants.
Je leur laisse tout de même le bénéfice du doute.
(1) : Nicolas Baverez pense que la devise de Jacquot est "Gouverner, c'est mollir"
(2) alors, que tout bien considéré, l'action actuelle d'Israel est dans l'intérêt du Liban (hé oui) et de la France.
ue l'élimination du Hezbollah en tant que force armée soit un bienfait pour le Liban est peu contestable, sauf à être islamiste. L'impact sur l'économie pourrait être assez vite réparé si un Liban plus stable rassurait les investisseurs. Enfin, le nombre de morts assurément civils reste relativement limité (moins d'un mois d'accidents de la route).
C'est dommage qu'on soit obligé d'en passer par ces méthodes cruelles, mais quelquefois, il faut ce qu'il faut.
Quant aux histoires de "rancoeur accumulée qui crée de nouveaux terrroristes", c'est vrai seulement dans la mesure où il n'y a pas d'autre exutoire à la frustration. Si, comme en Irlande par exemple, les dirigeants changent de discours et donnent un autre but (la prospérité par exemple), on verra autre chose
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