La solution élégante (en ce sens que d'un seul geste bien placé, comme en Haikido, elle vient à bout de tous les blocages en faisant perdre l'équilibre à l'adversaire) aux problèmes de l'éducation nationale existe.
Bien sûr, il ne s'agit nullement d'une solution miracle, elle a des inconvénients, mais comme toute décision dans le monde réel. Je ne ne suis pas socialiste, je ne compare utopie et réalité.
Je me suis contenté de faire des copier-coller de l'IFRAP.
Pourquoi cette solution de bon sens n'était-elle pas appliquée en France ?
> par bigoterie étatiste. Les Français sont tellement imprégnés du dogme étatiste qu'ils sont induits à imaginer tout domaine dont se retire l'Etat comme aussitôt à feu et à sang. Pourtant, comme diraient les Chinois, peu importe que le chat soit noir ou blanc, pourvu qu'il attrape les souris.
> par intérêts corporatistes bien compris : la compétition améliore le résultat d'ensemble mais nuit à la quiétude, à la sieste et aux grasses matinées, aux habitudes, aux croyances et aux avantages aexquis de ceux qu'elle épargnait auparavant.
CARTE SCOLAIRE Le "chèque éducation" comme solution
Alors que Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal s’expriment désormais ouvertement en faveur de la suppression de la carte scolaire, d’autres ténors politiques, notamment au sein des partis de droite, émettent quelques réserves.
C’est ainsi que l’on apprend avec regret, dans les colonnes du journal Le Monde (édition des 10 et 11 septembre 2006), que Dominique de Villepin écarterait "la suppression définitive" de la carte scolaire. Plutôt partisan d’un aménagement à la mode étatiste il ajoute : "Maintenant, s’il y a un remède miracle, une idée géniale, nous l’étudierons, mais méfions-nous des approches trop générales ou trop idéologiques". Et si notre Premier ministre et ses Hauts Conseils et autres Comités Théodules se penchaient enfin sur ces "vouchers", ou chèques éducation, adoptés avec succès depuis maintenant 10 ans dans un nombre toujours croissant de pays (Nouvelle Zélande, Etats-Unis mais aussi Suède, Danemark…).
Ce chèque éducation, financé en totalité ou en partie par l’Etat, permet aux parents de placer leurs enfants dans l’établissement de leur choix. Conjugué à une véritable autonomie des établissements, condition de la responsabilité de leurs directeurs, cette liberté de choisir rendue aux parents garantit alors un système scolaire plus équitable et efficace. En effet, en permettant une saine concurrence, ce système favorise les meilleurs établissements et pousse les plus mauvais à s’améliorer au bénéfice de l’ensemble des élèves. [J'ajoute que ce mécanisme n'a rien de théorique : c'est exactement ce qui s'est pasé en Suède]
Notre Premier ministre a désormais entre les mains cette "recette miracle", qui favoriserait cette mystérieuse "égalité des chances" dont il émaille sans cesse ses discours. A moins que s’inspirer des recettes fonctionnant partout dans le monde ne soit trop idéologique ? JuL
Et quelques compléments :
Les chèques-éducation
Un tabou en France
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