Cette video très marrante :
Bannissons le monoxyde de dihydrogène
Je résume comme c'est en anglais : la dame fait signer une pétition pour interdire le monoxyde de dihydrogène, qu'on trouve dans les centrales nucléaires et chez les fabricants de pesticides mais aussi dans les biberons des bébés. Et les gens signent. Sauf que le monoxyde de dihydrogène, c'est H20, l'eau.
Depuis longtemps, je suis persuadé que l'écologisme est la doctrine politique qui fait la part la plus belle à l'irrationnel :
> le religieux païen : la généreuse mais colérique mère Nature perturbée, blessée, par le présomptueux homme industriel.
> le conformisme, la pose : c'est intrinsèquement bien, sans réflexion, sans recul, de se montrer préoccupé par l'écologie, de s'afficher écolo. Ce phénomène grégaire de conformisme se retrouve bien entendu dans toutes les opinions politiques (on pense ce qu'on pense, mais on réfléchit aussi à l'image de soi que projette le fait d'affirmer telle ou telle opinion). Mais il me semble particulièrement fort dans le cas écologiste.
> la peur. Ce phénomène est relié à la religion païenne, l'homme a peur de sa propre puissance et s'imagine les catastrophes qu'il va déclencher.
Les préoccupations écologiques sont légitimes, mais je conteste que l'écologisme ait un rapport avec l'écologie autre que faux, mensonger et trompeur.
Bien sûr, il y a des gens qui s'y laissent prendre de bonne foi, mais sont-ils si nombreux ?
Bon on trouve des trucs absurdes partout. Chez les écolo autant qu'ailleurs.
RépondreSupprimerOn trouve aussi des gens chez les écolos qui veulent revenir tout simplement a quelque chose de plus simple.
il y a même un courant d epensée écolo (ultra minoritaire, meme chez les décroissant) pour déconstruire le progrès technique et en revenir aux pratiques ancestral de production à tous les niveaux.
Sinon plus sérieusement, l'écologie politique ou écologisme, ca consiste a prendre un postulat scientifuqe simple : la terre n'est pas infini, ses ressources non plus,et si on continue a vivre de la manière dont le font les pays riches, on court droit vers un gros mur.
A partir de la, tout reste a faire, a repenser, a analyser, a proposer, et c est toute la difficulté de l exercice.
Mais personnelement, je trouve ca, pssionant, loin de vouloir revenir a la lampe a pétrole comme disent certains moqueur ( d'ailleur u passage le pétrole sera bientot trop cher pou rl utiliser dnas de slampes, mais bon, quan don a pas compris le truc, on dit des trucs un peu con, mais nou saussi surement parfois pour d 'autre).
Maintenant, je pense quie loin de se moquer les uns des autres, on a un défi a relevé et des actions concrêtes a mettre en plac, au plus vite, pour le bien de tous, et avec l'aide du plus grand nombre.
> "déconstruire le progrès" : comme c'est dit avec pudeur ! Détruire, ravager, le monde que nous connaissons serait plus exact.
RépondreSupprimer> "la terre n'est pas infini, ses ressources non plus,et si on continue a vivre de la manière dont le font les pays riches, on court droit vers un gros mur."
Votre raisonnement a la force de l'évidence. Mais il faut se méfier des évidences, en l'occurrence, je le crois erroné (voir ci-dessous)
> Je me permet de vous copier un texte un peu long :
On pourra mieux comprendre le fossé qui sépare les fixistes des expansionnistes – et choisir entre les deux – si on comprend la théorie fonctionnelle des ressources minérales développée par Erich Zimmermann (1888-1961), économiste à l'Université de Caroline du Nord puis à l'université du Texas. Son point de vue apporte un fondement théorique à la pensée expansionniste moderne.
Zimmermann rejette le postulat fixiste : les ressources ne sont pas des objets connus et fixes. Elles sont ce que les êtres humains utilisent pour satisfaire des besoins à un moment donné. Pour Zimmermann (1933, 3; 1951, 14), ce qui transforme la matière indifférenciée en "ressources" c'est le jugement de l'homme et lui seul. Ce qui passe aujourd'hui pour des "ressources" pourrait aussi bien ne pas en être demain, et vice-versa.
l'information est véritablement la mère de toute ressource
"Les ressources sont des notions fonctionnelles, parfaitement évolutives ; elles n'existent pas en soi ; elles apparaissent, elles de développent à partir de la trinité interactive de la nature, de l'homme et de sa connaissance ; la nature y fixe des bornes extérieures, mais c'est le plus souvent l'esprit humain et la culture qui sont responsables de la part de la réalité physique devenue disponible pour servir l'homme "
(Zimmermann 1951, 814-15).
Et Zimmermann de conclure que "l'information est véritablement la mère de toute ressource" (10).
Zimmermann établissait une claire distinction entre la manière dont les sciences de la nature envisagent les ressources, et celle dont les économistes le font.
"Pour le physicien, la loi de la conservation de la matière et de l'énergie est le B.-A. BA ; mais l'économiste, pour sa part, s'intéresse moins à la quantité totale qu'à celle qui est effectivement disponible"
(Zimmermann 1933, 45).
Et d'avertir :
"Pour ceux qui se sont habitués à considérer les ressources comme des données matérielles de la nature, cette définition fonctionnelle des ressources doit forcément paraître étrange,"
dans la mesure où cela semble "priver la notion de son caractère concret et la transformer en vapeur immatérielle" (4).