Marcela Iacub, dans Le Point, écrit qu'il y a deux manières de mépriser les femmes en politique : ne pas les nommer, ou nommer des cruches en expliquant que, de toute façon, il y aura des hommes, sérieux, eux, pour la guider.
Ségolène Royal appartient d'évidence à la seconde catégorie.
C'est dommage que l'on vive une époque tellement idiote qu'il faille une femme pour écrire cela : un homme l'aurait fait, qu'on aurait sous-entendu (c'est plus efficace que d'affirmer) l'accusation de machisme. Tristes temps que les nôtres où la réception qu'on fait d'une analyse dépend du sexe de son auteur. C'est ça, les progrès du féminisme ?
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