"Des régions dans le capital d'EADS ?", ai-je entendu, "c'est bien une idée à la c.. de socialistes !" Bien sûr, celui qui m'a dit cela n'est pas un grand fan de Ségolène et de ses boys.
Cependant, on peut partager sa colère : c'est vraiment ne rien avoir compris aux difficultés d'EADS, ou alors s'en contre-battre, que de renforcer le mélange des genres industrie-politique qui est le poison même qui tue cette société.
Ce n'est pas parce que les landers allemands le font que c'est une bonne idée, ou alors qu'on aille au bout de la logique, que les acteurs publics prennent la majorité, assument la direction et financent la recapitalisation à venir.
Faute de cohérence, on court à la catastrophe, une catastrophe certes étalée sur plusieurs années vu la durée des cycles aéronautiques, mais catastrophe tout de même.
Addendum : j'ai entendu un éditorialiste dire "De deux propositions totalement connes [ce sont ses mots], régionalisation d'EADS et droit opposable au logement, on pourrait faire une bonne idée : mettre les SDF dans les Airbus invendus."
Bon, c'est un peu gros, mais le niveau du débat est tellement nul que ça ne vaut pas une réaction plus élevée.
Nathalie Brion réfléchit à un article dont elle a déjà le titre : "Le jour où j'ai découvert que Ségolène était blonde."
Airbus : l'envol des erreurs
SR n'a rien compris. Il faut NA-TIO-NA-LISER ! Vive 1981 !
RépondreSupprimerLa gueule de bois va tere bien pire qu'en 1983 .....
Ca promet.
On peut devenir belge meme sans payer l'ISF ?
Pour Airbus, je vois comme solutions, par ordre décroissant de qualité :
RépondreSupprimer1) le privatisation réelle d'EADS, ie trouver des actionnaires privés ayant intérêt à faire fructifier l'entreprise.
Puis, très loin derrière :
2) la nationalisation.
3) la perduration de situation actuelle.
La nationalisation, pourquoi pas ? Mais à condition de regarder franchement en face ce que ça veut dire :
> le détournement de l'argent pour des intérêts particuliers.
> le devoir de renflouer EADS.