Quel dommage que JF Revel n'ait pas vécu un an de plus.
Lui qui avait un jour comparé un congrès du PS à une bagarre d'ivrognes dans un bordel mexicain aurait su trouver les mots pour nous faire rire de cette histoire ridicule de débat entre Bayrou et Royal.
Manque à Nicolas Sarkozy l'humour de Mongénéral, j'imagine assez bien celui-ci se laisser aller à un "Mais pourquoi diable empêcherais-je Bécassine de débattre avec Tintin ?"
Ajout du 28/04 : le débaba entre Tintin et Bécassine a eu lieu. Fidèle à ma conviction qu'il était sans importance aucune, je suis allé voir les avions à St-Cyr. Je n'ai donc pas d'opinion sur ce qui s'est passé dans ce débat.
Par contre, j'ai trouvé sur le blog de JM Apathie le compte-rendu de son entretien avec F. Bayrou, je suis d'accord avec son opinion sur la tenue de ce débat :
Aphatie sur Bayrou
Des fois, je me demande si on ne nous prend pas pour des cons : des commentateurs s'extasient que le débat entre SR et FB se soit bien passé. 'faut pas pousser pépère dans les orties : chacun avait intérêt à aider l'autre à paraître un adversaire de haute volée, ça aurait été le comble que le débat se passe mal !
Le débat a du bon... Je veux dire celui qui porte sur la légitimité d'une discussion entre les n° 2 et 3 du tiercé de dimanche. Petit à petit apparaît, comme un soleil qui se lève, le caractère spécieux de l'argumentation suivant laquelle il ne doit pas y avoir de débat Royal-Bayrou, Bayrou n’étant pas au second tour.
RépondreSupprimerLe mot "débat" n’est pas choisi au hasard, il l'est pour insinuer dans la tête du buveur de bière mangeur de pizza les soirs de foot qu’il y a une tentative de détournement à caractère "inconstitutionnel" comme le dit Santini (disputant sans doute avec son ex-ami de trente ans la palme de l'électron le plus fou) sans se faire foudroyer par le maître de céans, d'une prétendue règle suivant laquelle il n’y aurait au second tour qu’un seul débat, une seule "finale" conforme avec la moralité publique.
Il est temps de rappeler que la seule loi c’est l’égalité du temps de parole. Les media organisent ce qu’ils veulent, si ça leur plait.
SPQR et Canal + ont reculé bien évidemment pour ne pas déplaire à Sarkozy. En tout cas, aucune autre explication ne se pointe à l'horizon.
D'un qui réprouve d'avance l'apparition d'un parti ambigu au centre mais plus encore certains moyens adoptés pour s'y opposer.
Ah ce méchant Sarko qui contrôle les medias, comme il fait peur ! Bouh, j'en tremble ! Je me demande si à la nuit tombée il ne suce pas le sang des petits enfants. Non décidément, vous n'êtes pas au mieux de votre forme.
RépondreSupprimerRappelons que Sarkozy n'a nullement intimidé les medias : il a simplement refusé toutes les formules de compensation du temps de parole qu'on lui proposait, ce qui rend le débat difficile à organiser. On peut contester son choix, mais c'est son droit et il ne s'agit pas d'obscures manoeuvres.
Vous seriez libéral, vous seriez plus serein, vous ne prendriez aucun candidat pour Dieu ou pour le diable :-)
Vive le libéralisme !
Afin d'éviter ce genre de problème, je suggère qu'à l'avenir, on cesse d'appliquer cette loi ridicule de l'égalité du temps de parole.
RépondreSupprimerEnlever la loi sur l'égalité du temps de parole renforcerait les amateurs de théories du complot.
RépondreSupprimerIl est vrai qu'aucune loi ne peut guérir les obsédés de leurs obsessions.
Eh bien il nous l'a drôlement contaminé, notre Frank !
RépondreSupprimerJe ne veux pas dire :
-par sa haine du débat;
-par son autoritarisme;
-par sa solution-miracle contre les délocalisations : le capitalisme familial;
-par son arrivisme;
-par sa nervosité;
-par son anti-germanisme...
non, non, je veux dire : par sa méthode Coué !
continuez à vendre sa peau comme Paris-Match qui titre sur sa victoire : c'est tout bon !
On en reparle dimanche soir prochain ?
RépondreSupprimerSur le fond, tout débat n'est pas bon en soi, sinon pourquoi n'avez vous pas protesté contyre le refus de JC de débattre avec JMLP en 2002 ?
En réalité, sauf erreur de NS lui-même, c'est foutu pour SR tout simplement parce que son retard du premier tour est rattrapable à la seule condition qu'elle gagne au centre sans perdre à gauche, ce qui relève du miracle.
Maintenant, libre à vous de penser le contraire, l'espoir fait vivre.