Je profite du changement de gouvernement pour laisser libre cours à mes envies d'élagage.
Marc Fumaroli, dans L'Etat culturel, une religion moderne, a suffisamment décrit les maux de l'immiction de l'Etat dans les affaires culturelles pour qu'il soit utile d'y revenir (le compte-rendu de ce livre sur Catallaxia est extrait du blog de votre serviteur mais je n'ai pas réussi à le retrouver. Bien sûr, il s'agit d'une traîtrise des outils informatiques et non d'une mienne défaillance !).
Résumons en disant que le ministère de la culture, c'est cher payer une entreprise de stérilisation de la culture par le moyen la croissance démesurée de la mauvaise herbe des chasseurs de subventions.
L'idée de Marc Fumaroli est que la seule chose que l'Etat puisse et doive faire pour la culture
s'est d'assurer la meilleure éducation possible, afin de préserver le public de lettrés et de gens de goût qui est le terreau de la culture.
Vous retrouvez là l'heureuse idée de Nicolas Sarkozy (fasciste, forcément fasciste) de fusionner ministère de l'éducation et ministère de la culture, avec, je l'espère, disparition du second à la clé.
Bien sûr, d'hypocrites vampires d'argent public viendront nous expliquer, la colère dans la voix et les larmes aux yeux (ils sont comédiens par profession), que fermer le ministère de la culture, c'est tuer la culture en France et que, bien entendu, sempiternelle ritournelle des prébendiers étatiques, ils ne luttent pas pour eux-mêmes afin de conserver leur gagne-pain subventionné mais pour la grande cause de la culture, pardon, de la Culture.
Allons, vous saurez quoi en penser.
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