Handicapés : Xavier Darcos annonce 2 700 nouveaux postes dès la rentrée
C'est ce qu'annonçait le journal de ce matin. Je pense que cela risque d'être une mauvaise nouvelle pour l'école. Le but est évidemment d'améliorer la scolarisation en milieu normal des enfants handicapés.
Les handicapés physiques ne me posent aucun problème : on peut être mal foutu et pas con.
Par contre, s'agissantes handicapés mentaux, je suis beaucoup plus circonspect. Je vois deux écueils :
> vis-à-vis des parents de ces enfants : le risque n'est pas nul de les entretenir dans le déni ou la sous-estimation des problèmes de leurs enfants. C'est pourquoi l'orientation et le conseil sont primordiaux.
> vis-à-vis des autres élèves : l'école se doit d'être exigeante avec chacun. Cette vérité a été occultée par la chamallow-pédagogie, mais elle reviendra un jour. Peut-on réellement avoir la même exigence pour un handicapé ? Si l'on n'a pas la même exigence (en rapidité, compréhension, comportement, autonomie), à partir de quel point cette différence de traitement pénalise-t-elle les élèves normaux ?
Tout est dans la mesure et le cas par cas, bref, tout le contraire de ce que sait faire une administration mammouthesque.
Je sais, ce que j'écris va à l'encontre du la vulgate bisounours à la mode. Tant pis.
Le collège que je fréquentais il y a une bonne quinzaine d'années avait ouvert 2 classes pour accueillir des filles trisomiques entre 13 et 16ans...
RépondreSupprimerCette expérience était vraiment enrichissante pour tous :
- les élèves arrivant en 6ème étaient confrontés au handicap et apprenaient à le cotoyer pendant 4ans.
- les trisomiques étaient intégrées dans des classes spéciales d'un établissement normal, ce qui leur permettaient d'intégrer une vie sociale 'classique'
je n'y ai donc vu que ds avantages, sachant évidement qu'aucun cours n'était fair en commun