En France, on entend deux discours, suivant la conjoncture :
1) Il n'y a pas de croissance :
«Il ne faut pas bousculer les Français par des réformes trop brutales dont le traumatisme s'ajouterait aux difficultés de la conjoncture économique. On n'arrête pas les réformes mais on prend son temps.»
En fait de douceur et d'évitement des brutalités et de prendre son temps, on ne réforme pas du tout. C'est le discours que devrait nous servir l'équipe Sarkozy sous peu.
2) Il y a de la croissance :
«Il ne faut pas bousculer les Français par des réformes trop brutales alors que tout va bien, il ne faudrait pas saper la confiance, la fameuse confiance magique. On n'arrête pas les réformes mais on prend son temps.»
En fait de douceur et d'évitement des brutalités et de prendre son temps, on ne réforme pas du tout.
Nos politiciens sont-ils bêtes ? Ne comprennent-ils pas qu'il y a dans ces discours une erreur logique manifeste ?
Si la réforme est bonne pour la croissance, il faut la faire quelle que soit la conjoncture, et à plus forte raison si celle-ci est mauvaise.
Ou le fond des choses n'est-il pas que nos politiciens pensent que la réforme, quelle que soit la conjoncture, est mauvaise, qu'ils sont foncièrement, farouchement, conservateurs et qu'ils ne sacrifient au discours réformiste que pour mieux dissimuler leur arcboutement immobiliste ?
Je vous laisse choisir.
Ou alors de gros parasites qui savent bien ou est leur intérêt?
RépondreSupprimerEtre calif a la place du calif.
La conduite du changement ...ou l'art de faire bouger les montagnes !
RépondreSupprimerC'est pas pour rien que certains en ont fait une profession à part entière