Le "Grenelle" de l'environnement prend fin : encore une grand'messe étatiste (aux frais du contribuable) achevée.
Je n'attache pas une haute priorité à l'écologie : la nature, c'est bien, mais l'homme premier servi.
L'écologie est un problème de pays riches. C'est d'ailleurs ainsi que le voient les pays pauvres.
Comme nous sommes dans un pays riche, discutons-en :
> le concept de développement durable (sous-entendu contraint) ne repose pas sur grand'chose : dans une société de marché libre, le développement est spontanément durable (contrairement à ce qui s'est passé en URSS), puisque la raréfaction d'un produit entraine une hausse de son prix qui diminue son utilisation (le pétrole est un excellent exemple : si il n'est pas plus cher et très employé, c'est tout simplement qu'il est abondant).
> Quant à la pollution, soit elle dérange et un bon procès règle le problème ; soit elle ne dérange pas, et il n'y a pas de problème.
Bien sûr, mon raisonnement ne tient la route que si marchés, producteurs et consommateurs sont en constante évolution, si ils s'adaptent. Et, justement, c'est ce que montre l'expérience.
On m'accusera, je vois ça d'ici, de simplisme et d'idéalisme.
Mais il est extrêmement facile de retourner l'accusation : n'est-ce pas plutôt les malthusiens qui croient tout fixe, ressources, techniques, croissance de la population, et dont les prédictions catastrophistes se sont toujours révélées fausses, qui font preuve de simplisme et de manque de pragmatisme ?
Bref, je suis opposé à toute politique publique à caractère écologiste.
Par contre, ça ne m'empêche pas à titre individuel de préférer ne pas polluer. Mais vous comprenez bien que c'est totalement différent d'un règlement qui m'imposerait de ne pas polluer.
Pas plus tard que ce matin, sur BFM, le PDG de Xerox disait à peu près la même chose.
RépondreSupprimerVu de l'entreprise qu'il dirige, le fait d'être qualifié de "propre", "bio", "vert", etc. ne va pas à l'encontre du développement économique de sa boîte, dans la mesure où :
- l'encre solide ne coûte presque rien comparé aux encres liquides en cartouches (pas de recyclage des cartouches, pas de pollution par les solvants, etc.)
- le fait d'avoir une flotte entière de voitures vertes de couleur quelconque est largement subventionné par l'Etat sous forme de crédits d'impôts et rentable en terme de carburant (donc double économie pour l'entreprise)
- il insistait aussi sur le point suivant (qui n'est que bon sens) : si le papier recyclé était plus cher que le papier blanc, personne ne l'achèterait, écologie ou pas.
Conclusion : opportunément, développement économque durable et développement écologique durable font bon ménage.
Je dois avouer que j'ai une fibre ecolo un peu plus contraignante que vous en ce qui me concerne, mais bon le fond du sujet n'est pas la. En effet, j'entends ce soir des associations et autres intervenants s'offusquer qu' il revienne in fine à Sarko de trancher certains sujets de ce Grenelle. Ces mêmes zozo préfereraient, bien sur, décider eux-mêmes de ces décisions, entre copains, tard dans la nuit au ministère ! Vous voyez le mépris qu'ils portent à la démocratie. Le Sarko a quand même été élu à 53% et nonobstant quelques bétises, a quand même un peu le sens des responsabilités de sa charge. (je n'ai Ni confiance aveugle, ni procés d'intention pour ma part).
RépondreSupprimerCes grands comiques continuent ensuite en disant bien sûr que les citoyens doivent surtout s'approprier ces sujets !!!
On devient un vrai pays de comiques
Sarkozy est pour le maintien du principe de précaution, contre la proposition de la commission Attali. Le vrai Sarko se dévoile.
RépondreSupprimerDoc38
Le vrai Sarko ? Y en avait-il un faux ?
RépondreSupprimerIl n'a cessé de jouer pendant la campagne électorale de la confusion et de la contradiction afin que chacun puisse entendre ce qu'il avait envie d'entendre.