Je sais qu'il est par certains cotés injuste de qualifier d'«esprit de Polytechnique» la tendance pernicieuse de technocrates forts en thème à trop vouloir contrôler et maitriser des phénomènes humains et des sociétés complexes, au mépris de l'ingéniosité et de la faculté d'adaptation des autres hommes (les inférieurs non-Polytechniciens) ; cette façon de voir et de faire conduit généralement à des catastrophes de grande ampleur.
Il y a des Polytechnicens qui n'ont pas cet «esprit de Polytechnique» et des non-Polytechniciens qui l'ont.
Pourtant, cet «esprit de Polytechnique» est trop présent dans notre histoire récente, Genevoix s'en plaignait déjà en 1914, les erreurs se payaient au prix du sang - des autres, pour qu'on puisse le négliger par souci du moral de nos X.
L'histoire de Jean Bichelonne, major de l'école à l'entrée et la sortie, est extrême, mais elle n'en est que plus emblématique.
Biographie de Jean Bichelonne
Je connaissais un directeur de «grande école» qui disait : «La proportion de cons est à peu près la même partout. Simplement, plus les cons sont diplômés, plus ils ont de pouvoir, plus ils sont dangereux.» (Il pensait à Noël Forgeard ?)
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