La politique française vit depuis des décennies dans le mensonge.
Ce mensonge a des traductions comptables :
> déficits publics : nous dépensons des richesses que nous n'avons pas créées
> retraite par répartition : nous nous tirons des créances de retraite non financées
et des traductions politiques :
> «le modèle social français» : nous sommes seulement un modèle de ce qu'il ne faut pas faire.
> «la réforme des régimes spéciaux» : c'est une mesure de justice, certes, mais c'est, économiquement et politiquement, une anecdote, non la «mère de toutes les réformes».
> «l'autre politique» : il n'existe aucune politique qui fasse que dépenser plus qu'on ne crée de richesses ne soit pas un problème.
Et ainsi du reste.
Le mensonge est si présent dans la politique française que nous ne le voyons même plus : alors que les gouvernements américain et chinois ne taisent pas leur inquiétude face à la situation économique, Christine Lagarde, cornichon trois étoiles, maintient ses prévisions de croissance ridicules.
Pourquoi cette accoutumance au mensonge ?
Bien sûr, il y a le terrorisme intellectuel de la gauche, aujourd'hui foyer du mensonge, car elle le nie que le monde a changé : parler de la compétitivité de la France passe pour une obscénité alors que c'est justement la question qui dissipe toutes les finasseries, les arguties, les tergiversations, les louvoiements.
Mais il ne devrait pas y avoir que la gauche faisant de la politique en France. Alors ?
Simplement, un mensonge, bien rond, bien rassurant, quel confort, quel aisance ! Surtout quand une inculture économique crasse empêche qu'il soit trop voyant.
Et nous roulons vers l'abime !
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