L' article suivant me renforce dans l'idée que le gouvernement Sarkozy n'a ni principes ni règles et navigue à vue. La seule chose qui me console d'avoir voté Sarkozy, c'est d'entendre les socialistes, mais c'est une bien maigre consolation. Car je préfèrerais que la France ait un gouvernement solide qui sait où il va.
Oubliez Harvard !
D'ailleurs, que peut-on attendre de bon de quelqu'un aussi malhonnête et démagogique que Mme Pécresse ?
Le mardi, elle déclare dans le journal qu'il y a trop de terrains d'aviation dans les Yvelines et qu'il faut en fermer, et le samedi, elle vient au meeting du centenaire du terrain de Toussus-le-Noble faire un beau discours pour dire que l'aviation dans les Yvelines fait sa fierté et qu'il faut la promouvoir.
Difficile de vous cacher les ricanements désabusés de la gent aéronautique présente, car, devinez quoi, les pilotes savent lire.
Flagrant délit de duplicité, guère étonnant de la part d'un ministre, il y a longtemps que je n'ai plus aucune illusion sur les qualités morales de notre personnel politique. Mais, c'est tout de même gros. D'ici que nous soyons pris pour des cons, il n'y a pas loin.
Hé bien, je ne m'y habitue pas.
Bref, peut-on faire confiance à cette personne pour réformer l'université ou quoi que ce soit d'autre ? D'ailleurs, peut-on lui faire confiance tout court ?
cela me rappelle un bon mot d'Edgard Faure à qui on reprochait de retourner sa veste un peu trop vite et trop souvent : "ce n'est la girouette qui tourne, c'est le vent !"
RépondreSupprimerMais oui! Ils nous prennent pour tels!
RépondreSupprimerPour ce qui est de l'université, elle n'est qu'un exécutant : les ordres sont venus d'en haut quand il s'est agi de retoquer le projet initial, par peur de susciter une réaction chez les étdiants gauchistes... résultats des courses : non seulement il y a eu du grabuge mais cette réforme est nulle et insignifiante ; tout au plus permettra-t-elle, peut-être, à quelques-unes de s'en tirer un peu moins mal...
Comme d'habitude, c'est la lâcheté et le "service minimum" qui ont prévalu...
A mes yeux, le problème est plus grave : pour cette élection, il n'y avait qu'un seul candidat et tout au plus 2 faire-valoir... mais quel candidat!!
Faut-il s'en étonner, après tout, étant donné qu'il sort du même "moule" que ses prédécesseurs ; le fait de les cotoyer pendant des décennies corromp n'importe qui, même les plus vaillants...
un petit ajout ; le goût du risque n'est-il pas l'apanage des nations jeunes, de corps sinon d'esprit ?
RépondreSupprimerNous sommes malheureusement dans un état mouroir, amorphe, quasi incapable de réagir...
Que peut-on en attendre?
P.S. désolé d'avoir laissé passer 2 fautes d'orthographe... et une dans une précédente intervention.
Je ne suis pas naïf, j'ai lu Machiavel, je sais que l'action politique requiert une certaine dose de duplicité.
RépondreSupprimerMais la contrepartie doit être l'efficacité.
Quand on a des politiciens à la fois trompeurs et inefficaces, ne doit-on pas s'en débarrasser ?
Je suis bien de votre avis : nos hommes politiques sont bien médiocres mais ne sont-ils pas à l'image de ce pays? N'est-ce pas vous qui avez mis le lien vers le texte de Caccomo ?
RépondreSupprimer"Ne faudrait-il pas s'en débarrasser" ? Oui mais pour mettre qui à leur place et surtout comment? La révolution a toujours eu pour conséquence de faire mourir nombre d'innocents parce que quelques excités sont parvenus à prendre au moins temporairement les commandes de ce pays ( bien souvent en tout cas)... et puis pour amener un vrai changement, ne faut-il pas un nombre suffisant de personnes pensant de la même manière?
S'il s'agit simplement de prendre leur place mais au fond de ne rien changer - c'est ce qui risquerait d'arriver à mon sens en l'état actuel de la situation - alors bof bof...
Nous sommes malheureusement dans un cul-de-sac et je ne vois sincèrement aucun moyen d'en sortir...
Je me sens bien impuissant face à tant d'aveuglement et de manipulations politiciennes ce qui me rend très pessimiste pour la suite des événements...
Mais bon, en cette période festive, on peut se permettre de se retirer dans son quant à soi douillet, bien au chaud... c'est tellement rassurant, la politique de l'autruche, non...
Un bon livre sur la question :
RépondreSupprimerUniversité : la grande illusion
Sous la direction de Pierre Jourde
Ed L'esprit des péninsules 2007