J'ai bien peur que le mal soit profond.
Si, comme je le pense, il tient à un défaut intellectuel, à un manque de conceptions solides, nous ne sommes pas sortis de l'auberge.
Le rapport Attali est exemplaire : un catalogue de mesures, mais aucun travail politique pour lui donner une cohérence, qui est pourtant évidemment libérale.
Hélas, la gauche n'est pas en meilleur état : les idées y sont toujours aussi idiotes, brouillonnes et archaïques.
La victoire qui se profile pour la gauche aux municipales bloquera une fois de plus la réflexion.
Un seul espoir : que Sarkozy soit un Thatcher, la dame de fer a fait l'essentiel de ses réformes lors de son deuxième mandat. Mais, vu l'absence de choix politique de Nicolas Sarkozy (étatiste à parfum libéral), c'est peu probable.
Le plus vraisemblable, hélas, c'est que Sarkozy soit un Chirac avec des piles neuves.
Sarko, un Chirac avec des piles neuves... et une nouvelle bernadette.
RépondreSupprimerPas mal !
Avec Bernadette, c'était opération pièces jaunes pour les nenfants des zopitaux.
RépondreSupprimerAvec Carla, ce sera
opération billets verts pour les restos du coeur.
bon, on l'a enfin trouvée, la rupture...
Je pense que d'un point de vue politique Bernadette bien plus utile et solide que Carla.
RépondreSupprimerCarla semble très légère, dans tous les sens du terme.
Un second mandat? Et bien, merci mais sans façon!
RépondreSupprimerD'ailleurs, n'a-t-on eu droit à ce langage de la part du prédécesseur?
Qui plus est, nous n'avons plus le temps!
Il faut de l'action si nous ne voulons pas une explosion...
Il faut de l'action si nous ne voulons pas une explosion...
RépondreSupprimerJ'aurais dit implosion... car les débris d'une explosion ne retomberaient que sur nous-mêmes.
Question de fond, peut-être naïve, peut-être pas :
RépondreSupprimera)est-il si difficile de gouverner, tenant compte des croisements entre eux de mille facteurs et de marges de manoeuvre très étroites. Dès lors réformer réellement n'est pas possible.
ou
b) c'est un manque de volonté politique (trop attentionné à la côte de popularité), un manque d'intelligence ou manque de vision globale.
Sarkozy et son équipe ne sont pas des gens stupide, ils savent tout cela non ?
Que ne le fait-il pas : a ou b ?
«Un second mandat? Et bien, merci mais sans façon!»
RépondreSupprimerVous préférez vraiment un premier mandat Royal ?
A vrai dire ni l'un ni l'autre!
RépondreSupprimerJe préférerais des gens responsables qui aient à coeur de sortir la France du pétrin dans lequel elle se trouve et s'enfonce toujours plus profond...
Oui, je sais : que de voeux pieux...
Le problème est qu'à force de reculer et surtout de prendre de mauvaises demi-mesures, on se dirige tout droit vers un effondrement ; qu'arrivera-t-il alors? De par son histoire, notre pays a déjà une certaine expérience des "révolutions"... malheureusement, aucune ne s'est bien passée!
Pour tout dire, je n'ai aucune envie d'assister à un retour de l'échafaud... ou de quoi que ce soit qui y ressemble, pas vous?
je crois possible à moyen terme une faillite de l'état...
RépondreSupprimerIl faut voir comment N Sarkosy tente de reveiller "la malade" Europe. C'est sans doute par ce que son bras valide arrive encore à soutenir le poids mort que constitue la France au sein de l'UE.
Je pense que tout commencera par une dépréciation de l'immobilier et après cela fera boule de neige... (je veux me tromper)
P.S: ravi de retrouver votre blog en ligne, et en clair.
«Je pense que tout commencera par une dépréciation de l'immobilier et après cela fera boule de neige... »
RépondreSupprimerNon, la faillite de l'Etat, ça sera ... quand l'Etat fera faillite.
Que des événements extérieurs accélèrent (immoblier, crise, guerres, etc ...) ou au contraire ralentissent la faillite ne change rien au fond.
Sauf évolution politique fondamentale basée sur les "reaganomics" (baisse brutale des impots accompagnée par une libéralisation profonde, pas cosmétique genre taxis, et une réduction des dépenses et des effectifs publics conséquente - minimum moins un tiers), la catastrophe approche inexorablement.
Le scénario est écrit : poids des effectifs publics, du gaspillage, des retraites et du système de santé fragilisent de plus en plus l'Etat. Un souffle suffit à le faire tomber.
Les événements contingents sont même probablement connus : dégradation de la note de dette, panique obligataire et boursière puis panique gouvernementale.
Après ... Je n'en sais rien : la Révolution a commencé par une crise de dette, la réforme thatcherienne aussi.
J'ai des raisons de penser que nous sommes plus près de la révolution que de la réforme (notamment à cause de la déconnection des milieux intellectuels et politiques de la réalité), mais je n'ai aucune conviction ferme.
Et oui, je crois aussi que nous sommes à 2 doigts d'un tel événement...
RépondreSupprimerIl suffirait d'un petit grain de sable pour la déclencher mais quelles en seraient les conséquences?
C'est surtout cela qui m'inquiète... sur quoi tout ceci déboucherait-il?
LE plus étonnant, à mes yeux, c'est le niveau d'inconscience d'une majorité de nos concitoyens : ils vont se prendre une gigantesque claque - et nous avec - sans l'avoir vu venir... et tous les fonctionnaires qui crient au crime lèse majesté pour ce qui touche à leur pouvoir d'achat ne se rendent même pas compte qu'ils n'auront peut-être plus que leurs yeux pour pleurer si la crise majeure survient... et je ne parle pas non plus des retraités!
Qui va donc payer, une fois le système explosé?
Dur, dur,dur...
J'ai voté Sarkozy par défaut. La candidate d'en face m'inspirait beaucoup moins.
RépondreSupprimerj'espérais en mon for intérieur que l'Elu soit à la hauteur de Mme Thatcher. Il ne lui arrive pas à la cheville. Au lieu de coupes sombres dans les dépenses publiques on a eu droit à une réformette des régimes spéciaux qui va coûter en avantages consentis pour la faire passer plus que ce qu'elle rapportera. je pourrai citer bien d'autres exemples de ce genre. Pourtant ce Monsieur avait fait état d'un discours musclé pendant sa campagne. Pour une fois les syndicats qui gangrènent notre pays l'attendaient avec un ecertaine inquiétude. Au 1er coup de canon ils sont compris qu'il était comme les autres il lâcherait du lest comme tous ses prédécesseurs dans le but de préserver son aura. la grève des scénaristes de hollywood a duré 3 mois avant que les majors ne lâchent. Celle des mineurs anglais plus d'un an face à Mme Thatcher qui n'a jamais cédé.
il ne faut pas chercher plus loin les déçus de NS et les causes de sa chute de popularité.
en attendant on va dans le mr et je conseille à tous ceux qui ont des enfants de leur payer des études à l'étranger en espérant qu'ils ne reviendront pas entreprendre dans ce pays.
moi qui esperait une reponse a ma question de fond, naive ou non...
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