Une des racines du libéralisme est la réflexion sur le commerce des grains, rappelez vous Turgot.
Il est donc navrant, et navrant est un mot encore trop faible, de voir que nos gouvernants réclament des entraves au commerce alimentaire, sous prétexte de protéger les pauvres, revenant ainsi à une vision économique d'avant les Lumières.
On SAIT, sans doute possible -c'est un fragment essentiel de l'histoire de France, qui explique bien des émeutes des révoltes et des révolutions- que les entraves au libre jeu du marché en matière alimentaire, même les mieux intentionnées du monde, se terminent en catastrophe humaine, avec des morts de faim comme résultat.
Voyez ceux qui vous proposent une régulation mondiale et autres fadaises comme des affameurs, quel que soit le masque angélique sous lequel ils se présentent, et vous serez proches de la vérité.
Oui, j'insiste, tous ces bons apôtres de la régulation mondiale, la bouche en coeur, sont des affameurs en puissance. Si vous doutez d'avoir jamais vu des irresponsables et des criminels de près, regardez les bien, ceux-là, quand vous les verrez à la télévision.
criminels ?
RépondreSupprimerLe mot n'est pas trop fort.
Charles Gave, en matière économique, a intitulé le seconde partie de son ouvrage "Des lions menés par des ânes" (Ed. Laffont) : "La recherche du criminel".
sous prétexte de protéger les pauvres
RépondreSupprimerLes pauvres constituent le cheptel préféré de nos gouvernants, ce qui les justifie.
Il faut donc, à tous points de vue, maintenir ce cheptel dans la pauvreté par des entraves de toutes natures.
A propos de la Révolte des farines dont ce post fait assez directement l'écho, je vous conseille l'excellent polar historique de JF Parot "Le sang des farines". On y croise Turgot, pas franchement mis en valeur, quoique le point de vue soit plutot intéressant. D'ailleurs, toutes les enquêtes de Nicolas Le Floch sont fort agréables à lire !
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