L'écologisme est une religion
Les sources religieuses de l'écologisme sont claires : la Nature bonne mais colérique souillée par l'homme mauvais est une constante des religions païennes.
L'écologisme qui, fondamentalement considère comme une erreur que l'homme soit sorti des cavernes où la Nature l'avait mis, est un anti-humanisme.
Ce n'est évidemment nullement un hasard si l'écologisme prend de la force là où les religions traditionnelles se retirent : simple phénomène de substitution.
L'écologisme emprunte beaucoup à la religion chrétienne : le paradis, la chute originelle, le repentir, la pénitence, l'hérésie, etc ...
La nature religieuse de l'écologisme lui donne des traits que je n'apprécie pas :
L'écologisme est irrationnel
S'opposer à la fois aux OGMs et aux pesticides, au nucléaire et aux émissions de CO2, signe le caractère religieux de l'écologisme : en politique il faut choisir, c'est en religion que les contradictions cohabitent, où l'on peut tout à la fois être homme et Dieu.
Cette irrationalité de l'écologisme m'avait été présentée par un militant en une phrase qui, sur le moment, m'avait saisi : «La dioxine, même à taux zéro, c'est toxique.» Une telle conception est très proche du mystère de l'eucharistie !
L'écologisme est un anti-humanisme
Au coeur de l'irrationalité écologique, il y a que, rationnellement, la nature n'est ni bonne ni mauvaise, elle n'existe pas, à part comme paysage.
La nature n'a un effet, bon ou mauvais, sur l'homme que si les deux sont en interaction et, puisqu'il y a intervention humaine, ce n'est pas naturel.
Par exemple, les produits dits naturels connaissent un grand engouement (moi-même, au nom de la paix du ménage, je consens à être le cobaye d'un certain nombre d'expérimentations en la matière), mais la peste et le choléra, l'aconit et la cigüe, sont aussi naturels que le lait et le miel.
Un produit «naturel» résulte d'une très humaine sélection de ce que la nature met à notre disposition, on choisit d'utiliser le miel plutôt que la cigüe, on a été obligé d'expérimenter, de tester et même d'industrialiser.
Et quand on n'y réfléchit bien, on s'aperçoit qu'il est impossible de tracer une frontière entre ce qui est naturel et ce qui ce qui ne l'est pas. Les OGMs ne sont pas naturels ? Mais était-il naturel que le paysan du néolithique sélectionne et croise les espèces qui lui donnaient un meilleur rendement ?
Plus exactement, et c'est la thèse que soutiennent bon nombre de penseurs écologistes, n'est naturel que l'homme des cavernes. Mais avec ou sans le feu ?
Des concepts flous mais intouchables : les dogmes
Toute religion a ses dogmes. C'est la partie plaisante, comique pour tout dire, de l'écologisme.
Dans la série, des dogmes écologistes, il en est un qui me fait rire plus que les autres, simple question de goût, d'affinités : «Il faut sauver la biodiversité».
Comme la définition d'une espèce n'est pas claire, qu'on ne sait pas combien il y en a, encore moins combien nous sont inconnues, où elles sont, combien disparaissent et combien se créent et à quoi la biodiversité pourrait bien servir, je ne vois pas bien à quoi sert ce dogme à part à illustrer la définition de «flou», dans le Petit Larousse et à faire vendre des T-shirts au WWF et à Greenpeace.
Ensuite, abordons les points qui font que je déteste l'écologisme :
Les écolos sont colère
Impossible de discuter très longtemps avec un écologiste : ça finit assez vite en colère. Ne pas être écologiste, c'est être un tueur de nature, un pollueur, un consommateur, un égoïste, bref un salaud.
Repens toi, fais pénitence
L'homme moderne est mauvais, il saccage la Nature. Bon, c'est admis. Mais, comme dans toute religion, il est possible de se racheter de sa faute et, après beaucoup d'efforts, d'espérer accéder au Paradis.
Pour cela, il faut se repentir.
Le repentir écolo est plus apprécié quand il est totalement gratuit, inutile et inefficace, c'est au mépris de l'efficacité qu'on juge la foi des fidèles : on adore Dieu pour lui-même et non pour ce qu'on pourait en retirer.
La palette de la pénitence écolo est fort vaste et témoigne d'une imagination impressionnante, j'ai donc donné des notes de H (un Hulot, petite pénitence écolo) à HHH (grosse pénitence, beaucoup de fautes à se faire pardonner) :
> acheter des produits bio. C'est très cher et souvent dégueulasse (il faut souffrir pour montrer son écologisme) mais facile : un petit H.
> rouler en voiture électrique : ça n'avance pas, c'est inconfortable, l'autonomie est ridicule, et ça met des heures à recharger. HH
> voter pour des taxes vertes. C'est complètement maso : l'argent de ces impots disparait comme celui des autres impots dans le grand trou étatique et ce n'est pas plus vert que moi je suis évêque. HH
> rouler à vélo dans Paris en plein hiver, sous la pluie, éclaboussé par les bus, bousculé par les scooters, frolé par les voitures, sans oublier la pneumonie qui guette. Et bien entendu, c'est totalement inutile : tous les Parisiens rouleraient à vélo que les Chinois construiraient encore une centrale électrique au charbon par semaine.
Etre prêt à sacrifier sa santé, voire sa vie, pour un truc sans utilité aucune mais qui témoigne d'une immense foi écolo, ça mérite bien un HHH.
Vous avez compris le principe, il ne vous reste plus qu'à regarder autour de vous pour en trouver d'autres : par exemple, vous analyserez vous-mêmes le cas des éoliennes.
Brulons les hérétiques
Comme toute religion, l'écologisme a ses hérétiques, qu'il convient de bruler (symboliquement, pour ne pas dégager trop de CO2).
Laurent Cabrol et Claude Allègre, personnalités médiatiques qui contestent le réchauffisme, reçoivent régulièrement des menaces de mort, des campagnes visent à les discréditer, et leurs thèses sont présentées d'une manière qui n'a qu'un très lointain rapport avec l'honnêteté qui sied à un débat entre gens raisonnables.
Il est bien connu dans les universités que, contrairement à la thèse écolo qui fait des sceptiques du réchauffisme d'affreux stipendiés de l'industrie lourde, mieux vaut ne pas clamer qu'on doute du réchauffisme si l'on veut continuer à avoir des crédits pour son labo.
Il m'est arrivé un jour de déclarer benoitement que l'écologie était le cadet de mes soucis : je me serais déclaré athée au moyen-âge, j'aurais eu droit aux mêmes regards atterrés.
Convertissez vous
Comme bien souvent avec les religions, c'est l'aspect le plus dérangeant : si les écolos me laissaient tranquille dans mon coin avec mon 4x4, mes avions, mes quatre résidences secondaires pas isolées et mes vingt voyages en jet par an, rien à dire.
Mais c'est qu'ils veulent venir y voir, entrer dans ma chambre pour tester l'épaisseur des cloisons, monter dans ma voiture quand je vais au boulot pour vérifier que je pourrais pas y aller à vélo, calculer mon «empreinte carbone» etc ...
Je ne suis pas d'accord avec eux, leurs préoccupations ne sont pas les miennes, je pense que leurs analyses sont fausses. Au nom de quoi sont-ils légitimes à décider de ma vie ?
On m'a récemment expliqué que c'était anti-écolo de manger des fraises en hiver, ce à quoi j'ai répondu que tant que j'aurais les moyens, je continuerai à manger des fraises en décembre. La réponse a fusé : «On va finir par l'interdire.»
On tient là un des ressorts inavouables de l'écologisme : la jalousie, car l'écologisme est un moyen de niveler les modes de vie. Vous êtes jaloux des gens qui roulent en grosses voitures et partent en vacances en jet privé ? Soyez écolo, vous demanderez l'interdiction des grosses voitures et des jets privés.
Mais moi, je ne leur demande rien aux écolos : je ne leur demande pas de descendre de leurs vélos, je ne proteste qu'à peine contre leurs ridicules éoliennes qui gâchent le paysage, alors pourquoi viennent-ils m'emmerder ?
Les Témoins de Jéhova sont moins pénibles.
La crainte en guise de conclusion
Je n'ai rien contre une religion écologiste en soi. Si les écolos faisaient comme les sectes et se réunissaient en communautés au fin fond du Larzac, ils me seraient plutôt sympathiques.
Ce à quoi je m'oppose car je trouve cela terriblement dangereux, c'est le mensonge qui présente l'écologisme comme une politique et qui veut l'imposer comme tel.
La laïcité n'a pas été inventée par fantaisie mais parce que l'expérience nous a appris que le mélange de la religion et la politique était gros de catastrophes.
Je suis inquiet de cette envie forcenée des écolos d'imposer leurs choix, leurs priorités, leur modes de vie aux autres par des moyens autoritaires, méprisant les libertés individuelles : force de l'Etat, pression-oppression de l'opinion publique et du conformisme social.
Je n'ai aucun doute : l'écologisme est plus dangereux que tous les accidents industriels du monde.
Excellent texte, Franck, qui montre bien quel est le danger actuel!
RépondreSupprimerD'aucuns ont prédit que le XXIè siècle serait religieux ou ne serait pas ; je finis par croire qu'il sera totalitaire!
A croire que - tel le mythe des lemmings - nous avons besoin de nous auto-détruire quasiment pour revenir à la raison...
Une fois de plus, la liberté des individus est foulée aux pieds au nom d'une Foi suprême qui prétend agir pour le bien de tous!
Le moteur de cette "religion", comme bien d'autres, est en effet L'ENVIE (cette passion anti-sociale, voir ci-dessous) et l'absence d'ambition personnelle.
RépondreSupprimerL’envie :(www.quebecoislibre.org/06/060827-5.htm)
En réalité, seule l’envie, cette passion anti-sociale entre toutes, explique que l’on veuille prendre à autrui ce qu’il n’aurait pas gagné mais reçu sans « mérite » préalable (selon moi, la piété filiale est un mérite bien suffisant et beaucoup plus noble que les motifs du mérite selon les pseudo-moralistes socialistes).
Le prétexte du mérite n’est qu’une rationalisation d’une passion néfaste, l’envie. « L’envieux n’est guère intéressé par un transfert à son avantage de quelque bien appartenant à l’Autre. Il souhaite le voir volé, dépossédé, dépouillé, humilié, mis à mal », comme l’écrit Helmut Schoek dans un livre inoubliable L’envie, une histoire du mal (Les Belles lettres, 1995).
Salutations,
Laurent (alias breizh06)
Les écologistes sont tel des pastèques : vert à l'extérieur, rouge à l'intérieur. Ils passent d'une religion à une autre. Or, pour paraphraser je-ne-sais-plus-qui à propos des communistes, la différence entre un chrétien et un écologiste, c'est que le premier sait qu'il croit alors que le second croit qu'il sait !
RépondreSupprimerOoooh ! On sent bien le gros capitaliste pas content, trop feignant pour accepter de toucher à son petit confort, trop fragile pour supporter 3 gouttes de pluie et 200m à vélo.
RépondreSupprimer"L'écologisme emprunte beaucoup à la religion chrétienne : le paradis, la chute originelle, le repentir, la pénitence, l'hérésie, etc ..." Il m'a semblé évident en lisant ton article que tu fonctionnes toi aussi sur ce mode. Par tes paroles tu voudrait que les écolos se repentissent, tu voudrait les convertir à ton mode de vie pour pouvoir atteindre ce que tu considères comme ton Paradis, être tranquille avec tout le confort que ton salaire peut t'apporter, tu ne supportes pas les écologistes car vouloir sauver des arbres relève pour toi de l'hérésie.
De plus tu es évidemment très mal informé. "L'écologisme considère comme une erreur que l'homme soit sorti des cavernes" Je ne sais pas où tu es allé chercher ça mais si c'était un écolo c'en était un stupide. Être écolo ne signifie nullemnet renier toute forme de technologie et d'évolution, nous considérons plutot qu'il faut éviter de consommer et de polluer outre-mesure car nous ne vivons que grace à ce que nous donne la nature, qu'elle soit ou non transformée avant par l'homme. Que tu sois écolo ou non l'air ne se renouvelle pas tout seul, si tu peux respirer de l'oxygène en ce moment alors que tu fulmines devant ton écran contre le pauvre imbécile qui t'as écrit ces lignes, c'est parce que des arbres et autres plantes ont absorbé du CO² et grace à la photosynthèse l'ont tranformé en O². Sauf que vois-tu, 2 arbres produisent presque autant d'O² en un jour qu'un champ de maïs, transgénique ou pas. La lutte contre la déforestation n'est pas une affaire d'égo ou de religion mais plutot d'efficacité. Un hectare de forêt sera bien plus utile à nos poumons que la même surface rasée et goudronnée ou même cultivée.
Pour la sauvegarde de la biodiversité, j'ai personnellement du mal à comprendre comment on peut dire que c'est inutile. Quand une espèce disparait, et je ne parle pas juste d'un type de mésange bleue parmis 25 autres types mais plutot par exemple des requins de Mediterrannée, tous, c'est la chaîne alimentaire de la zone qui est menacée, si l predateur principal disparait, les proies se multiplient et peu à peu il y a surpopulation ce qui peut entrainer la mort de la proie de l'espèce qui surpeuple l'endroit, sans nourriture ils meurent aussi et il ne reste plus rien. Bien sur cette explication est schématique, il y a bien plu sd'étapes, mais l'essentiel est là. Et même toi tu peux comprendre que si il n'y avait plus assez de poissons pour les pecheurs de la côte d'Azur, tu en souffrirais économiquement (le prix du poisson grimperait) et gastronomiquement (choix restreint).
Donc tu vois ? Même un imbécile comme toi peut agir en égoïste et être écolo. Si tu as besoin d'un cours, demande moi. à la différence de toi, moi j'ai des arguments autres que "je comprend pas donc c'est faux". A bon entendeur, salut.
Mais d'où sort ce gugusse? Encore un fanatique qui a oublié l'existence du mot "refléchir" et surtout "prendre de la distance"...
RépondreSupprimerAvec de tels énergumènes, il ne faudra pas attendre longtemps pour voir réapparaître l'échafaud!
Juste quelques rectifications :
RépondreSupprimer«Je ne sais pas où tu es allé chercher ça»
Chez John Zerzan par exemple.
«Par tes paroles tu voudrait que les écolos se repentissent, tu voudrait les convertir à ton mode de vie»
C'est juste le contraire de ce que j'ai écrit :
"Mais moi, je ne leur demande rien aux écolos : je ne leur demande pas de descendre de leurs vélos, je ne proteste qu'à peine contre leurs ridicules éoliennes qui gâchent le paysage, alors pourquoi viennent-ils m'emmerder ?"
Je demande juste aux écolos qu'ils me foutent la paix, rien d'autre.
«Mais d'où sort ce gugusse?»
Il faut de tout pour faire un monde.
«Avec de tels énergumènes, il ne faudra pas attendre longtemps pour voir réapparaître l'échafaud!»
Vous savez, les gens plus fins sont tout aussi capables d'être sanguinaires, mais c'est vrai, ils délèguent souvent les basses besognes.
J'avoue avoir peur : il y a en France un culte de la haine (du «souchien», du riche, du pas écolo, de l'arabe, du libéral etc ...) qui ne demande qu'à éclater.
Je trouve les écolos ridicules, mais je n'irai pas lever le petit doigt pour les empêcher de vivre comme ils désirent, la réciproque n'est hélas pas vraie et l'usage de la force pour s'imposer ne les effraie pas.
«La différence entre un chrétien et un écologiste, c'est que le premier sait qu'il croit alors que le second croit qu'il sait !»
Je la trouve excellente.
"Vous savez, les gens plus fins sont tout aussi capables d'être sanguinaires, mais c'est vrai, ils délèguent souvent les basses besognes."
RépondreSupprimerSans nul doute! D'ailleurs, les plus sanguinaires ont bien souvent peur du sang...
Mais Franck, vous laissez la liberté de choisir, de penser par vous même sans nécessairement vous soumettre à un quelconque diktat, c'est justement ce que ces gens-là ne peuvent accepter : cela leur enlève tout pouvoir et surtout les oblige à produire de vraies preuves, faire des démonstrations sérieuses, donc à agir et réfléchir de manière raisonnée et raisonnable... ce qui demande du temps et des efforts! Eux sont dans l'immédiateté et le "réflexe"! Pas le temps de prendre son temps pour poser les termes du débat et voir si les thèses que l'on soutient sont sérieuses...
L'un des premiers efforts du totalitarisme est de vous apprendre à ne plus vous poser de questions et à accepter le dogme les yeux fermés et l'esprit muselé!
Tout comme vous, je crains malheureusement le pire... mais visiblement peu de gens semblent s'en rendre compte!
Il n'est pas question ici de politique, d'opinion, de religion ou quoi que ce soit d'autre, si vous étiez un peu plus cultivé ou si vous vous rappelriez mieux de vos cours de bio du lycée et du collège vous sauriez que l'écologie n'est pas vaine. Je n'ai rien contre les riches ou les libéraux, qu'ils vivent leur vie, je m'en fout. Tout ce que je veux c'est que mes futurs enfants puissent se baigner dans une rivière sans avoir de rendez-vous chez le dermato ensuite, je veux qu'ils aient moins d'asthme que moi à cause de la pollution de l'air. Vous ne pouvez pas nier qu'il y a des maladies liées à la pollution. Personnellement je pense que sans elles la vie serait plus agréable, mais pour parvenir à ce résultat il faudra faire des efforts, que visiblement vous n'êtes pas prêts à fournir, toi et tes peigne-cul de copains qui te soutiennent dans toutes tes décisions.
RépondreSupprimerDe plus on ne peut considérer John Zerzan comme un représentant des écolos. Son mode de pensée est trop absolu, trop extrème. Il y a une grande différence entre préferer le vélo à la voiture et vouloir retourner dans les cavernes, ça serait comme comparer toute personne de droite à Hitler. Tu as certes quelques références culturelles mais ton mode de pensée manque de cohérence, tu généralises à outrance.
RépondreSupprimerQuant à avoir de la culture, pas de souci! Je n'ai pas attendu après vous pour savoir ce que ce mot peut signifier mais surtout, j'ai appris à ne pas prendre des vessies pour des lanternes...
RépondreSupprimerDonc, quand je vois un totalitarisme pointer son nez, je me méfie... par principe! Surtout quand je constate que des voix sérieuses pointent du doigt toutes les contradictions de ce dernier!
@ kreyket
RépondreSupprimer"Si tu as besoin d'un cours, demande moi."
C’est quoi cette prétention un peu malvenue ? A le lire, fboisard est souvent informé de ce dont il parle, et d’ailleurs il n’y a pas d’aberration dans son texte. Bien sûr (et c’est votre droit le plus absolu) vous discutez son opinion, alors c’est un cours de quoi que vous proposez ?
"l'écologie n'est pas vaine"
Comprend pas ? Si vous parlez de la science, elle n’est certes pas vaine mais vous enchaînez en parlant de riches, libéraux,… donc gros mélange et aucun rapport avec les cours de Bio du collège.
"il faut éviter de consommer et de polluer outre-mesure"
"Vous ne pouvez pas nier qu'il y a des maladies liées à la pollution. Personnellement je pense que sans elles la vie serait plus agréable, mais pour parvenir à ce résultat il faudra faire des efforts."
C’est un naïf de parler de pollution outre-mesure ou de dire qu’il faut faire des efforts. Les tenants et aboutissants sont d’ordre politique, et bien au-delà encore, l’industrialisation des pays en voie de développement par exemple étant d’une autre échelle que de rouler à vélo plutôt qu’en 4X4.
La question est donc : si un effort n’a aucun impact faut-il le fournir malgré tout (et à l’échelle planétaire, bien des actes quotidiens et personnels (même x 6O millions) n’ont aucun impact) ?
Et je vous demande, en toute bonne foi : je voudrais lutter contre la déforestation de l’Amazonie ou la disparition des requins de Méditerranée. Comment m'y prendre ?
Parmi les nombreux signes de malhonnêteté intellectuelle des écolos, il en est un qui est fondamental :
RépondreSupprimerparmi les sociétés industrielles (désolé, je n'ai aucun désire de retourner aux sociétés pré-industrielles dans le style africain), celles qui polluent le moins sont les plus avancées.
Les Américains sont censés être les plus gros pollueurs de la planète (bouh, les vilains), mais si l'on rapporte les indicateurs de pollution au PIB, ils perdent beaucoup de places dans le classement.
Donc des écologistes pragmatiques devraient être libéraux, puisque le libéralisme est une garantie de prospérité et que la prospérité finance les mesures de protection de la nature (l'écologie est un problème de riches).
Mais c'est évidemment tout le contraire qui se produit. D'où la question que je me pose (et en la posant, j'y réponds presque) : la priorité des écologistes est-elle la protection de la nature ou de pourrir la vie de plus riche qu'eux ?
Je choisis la seconde solution...
RépondreSupprimerMais le problème est que ces beaux esprits sont prêts à supprimer les libertés individuelles au nom d'un intérêt supérieur de la mère Nature ce qui correspond trait pour trait à une forme de totalitarisme inacceptable comme je l'ai déjà dit! Sans oublier que pour le moment, nous n'avons pas le recul nécessaire pour prétendre mener une politique réfléchie et intelligente ; il existe beaucoup trop d'incertitudes pour cela!
Des présomptions ne sont pas ces certitudes, la foi ou la croyance ne doivent en aucun cas remplacer les faits scientifiques avérés et vérifiés!
Quant à retourner au fameux âge de nature si cher à Rousseau, non merci! D'ailleurs, bien souvent, ces beaux esprits si épris de nature ne la connaisse que de loin!
Je ne m'interpose en aucun cas pour soutenir un des deux clamps, qui semblent apparemment bien décidés à avoir raison, et qui sont assez enfonce dans leur idéologie qu'ils ne parviennent pas à admettre les opinions des autres, et biensûr se sentent obliger de les traites comme des gens de la pire espèce. ('Totalitaire' ou 'imbécile égoïste').
RépondreSupprimerJe viens seulement compléter le débat de quelques cas bien concrets. Je pense simplement que ceux qui n'ont pas eu l'expérience de maladies concernant une forme quelconque de pollution, ne peuvent pas toujours comprendre que certaines personnes se battent pour stopper ce poison.
Quand vous exposez les notions de totalitarisme, peut-être pensez-vous à toutes ses publicités la concernant, et qui font vendre tout et n'importe quoi. Certes, pour certains, l'écologie est devenue une histoire de gros sous, qui fait vendre, et ce surplus peut en étouffer certains.
Vous pensez aussi que la politique n'a rien à voir là-dedans.
La politique de la democratie, dans une vision utopique, est l'expression des désirs de liberté, de droits et de devoirs d'un peuple. A l'origine, un peuple lutte pour sa survie, comme toute espèce animale, donc si la pollution la menace, il est normale qu'elle réagisse.
Je m'égare peut-être.
Mais l'avis de Pedro est plus pacifiste, je pense, et plus résigné. Pour lui répondre, je dirais que si chacun se résigne, rien ne pourra être fait. Si tu regardes l'Histoire, beaucoup, sans être manichéen, a été réalisé avec, à l'origine, un acte insignifiant. Parfois, l'issu a été dramatique, bénéfique, ou cela a juste fait avance les choses. Je pense que ceux qui veulent se battre se doivent de le faire. Après, ceux qui comparent le fait d'essayer de partager cet opinion, ce désir de se battre pour ceux qu'on croit, à des pratiques du totalitarisme, je pense qu'il y a exagération. On a tous le droit à nos propres opinions, c'est la base de la tolérance.
C'est une affaire de politique, certes, mais, s'il n'y aurait plus personne pour se battre, les politiciens et ceux que tu dénonces, feraient absolument tout ce qu'ils veulent de nous. Pas qu'ils soient tous mauvais, c'est dans la nature de l'Homme de profiter de ce qu'il a, mais utilisons nos forces pour essayer de changer se monde qui étouffe, non ? Concernant les pays en voies de développement, avec la flambée du gazole il ne sont pas aides (HS). Là aussi est la preuve des hommes à vouloir imposer leur opinion. Si certains étaient heureux sans l'industrialisation, pourquoi pas ? J'ai l'impression, parfois, d'être revenu au temps des colonisations ; Maintenant, ce n'est pas la religion qu'on impose, c'est l'industrialisation, et toujours cette civilisation européennes. Vous pouvez pas les laisser une bonne foi pour toute ? L'industrialisation n'est pas bonne partout, c'est également un méfait des gens qui généralisent à outrance. Quelle barbe. Je ne partage pas l'avis de Rousseau, qui avait des idées assez extrêmes, comme vous semblez le penser de tous les écologistes, mais chacun devrait être libre de choisir, sans être influencé par plus puissant que soi.
Et puis, je partage l'avis de Pedro lorsqu'il dit que Kreyket est prétentieux.
Ce que je pense le plus dommage, c'est que maintenant, si je dis que je me considère comme une écologiste, mon discours va être détruit par certains alors qu'il n'a comme but la seule tolérance.
De plus, je suis de religion catholique. Et je ne peux qu'être d'avantage insultée par un discours qui me fait passer pour une imbécile, pauvre et envieuse des riches.
N'y a-t'il aucun moyen d'exposer son opinion sans détruire les personnes ?
Adhérer à une religion ne m'empêche guère d'étudier les sciences et de m'y intéresser. Je partage ici l'avis de Kreyket sur le fait que vous généralisiez à outrance, car je ne suis pas 'aveuglée par la foi'. Ni par ma religion, ni par l'écologie.
Au final, j'admire le discours de Pedro, qui a su mieux que moi, cible son avis, sans être violent ni insultant.
Oh le vilain syllogisme que voilà monsieur le blogueur : les plus riches polluent plus, les écolos sont contre la pollution, les écolos sont donc contre les riches.
RépondreSupprimerC'est en classe de terminale, en philosophie, que l'on apprend que le syllogisme est une forme de pensée erronnée. La question qui découle de ce raisonnement ne mérite donc pas d'être posée.
Sans quoi j'aime beaucoup le rassemblement de lèches-culs pour se liguer contre un mec qui veut juste croire qu'on peut changer les choses, car oui, c'est possible. Si il y avait moins de voitures, l'air en ville serait moins vicié, les enfants qui y grandissent risqueraient donc moins de développer des maladies liées à la pollution atmosphérique. J'aime faire mon maximum pour atteindre mon objectif, je ne suis pas un fataliste, moi !
Pour en venir au commentaire de Pedro, bienq ue je ne sois pas de son avis, je dois admettre que c'est un de ceux qui s'exprime le mieux ici mais je tiens à rectifier quelques points : lorsque j'ai cité les libéraux ce n'était qu'un exemple, pour dire que je ne suis pas tourné contre quelqu'un pour son mode de pensée ou son niveau social, j'enchaine surles cours de bio pour bien faire comprendre à monsieur Boizard que l'enjeu écologique est compréhensible par tous à condition de se souvenir de quelques notions que nous devrions tous posséder, quelque soit nos opinions, c'est donc lié d'une façon qui est peut être mal passée ou a été mal interprétée. Ma "prétention" n'était qu'une marque d'humour sarcastique à portée tout à fait personnelle, je l'avoue, veuillez m'en excuser, je me suis emporté face à la violence avec laquelle monsoieur Boizard critique l'écologie. Troisiemement, bien qu'il est vrai qu'à échelle mondiale le fait de me déplacer à vélo plutot qu'en voiture a un impact négligeable, il faut bien commencer quelque part, pour donner l'exemple, et puis, même un acte aussi insignifiant peut avoir des répercussions importantes, comme un effet domino. Dernièrement, si vous voulez lutter contre la déforestation, en tant que simple citoyen il y a malheureusement peu à faire sinon signer les pétitions en rapport avec la sauvegarde de celle-ci et faire passer le message autour de vous à qui veut bien l'entendre, il en est de même pour toutes les causes de grande ampleur.
@ leyalis
RépondreSupprimerFaites attention à ne pas renvoyer tout le monde dos à dos : cette attitude permet d'acquérir un vernis de sagesse bon marché, mais il arrive qu'entre deux opposants, il y en ait un qui ait raison et l'autre qui ait tort.
Malheureusement, on ne le sait avec certitude que rétrospectivement.
Oh, mon vernis de sagesse bon marché l'est peut-être réellement, mais il me le suffit pour voir quand je peux me sentir insultée par quelqu'un qui généralise tout et met tout le monde dans des cases sans les connaître.
RépondreSupprimerTout ce que je demandais, mais je suis vraiment moins douée que Pedro pour me faire comprendre, c'est qu'un débat se fonde sur des idées qui s'opposent, et non des arguments qui font passer l'adversaire pour un imbecile.
Je pense que le but d'un débat n'est pas de savoir qui a tort ou a raison, cette vision des choses est trop manichéene. Mon avis est qu'un débat fait grandir et mûrir les opinions de chacun en leur fesant acquerir une nouvelle vision des choses. D'où la tolérance et le pacifisme.
Je vous enjoins, Madame, à rapidement revoir vos définitions... Totalitaire signifie simplement qui prive l'individu de ses libertés - celle de choisir en particulier!
RépondreSupprimerDans le cas de l'écologisme, c'est bien de cela dont il s'agit, ne vous en déplaise! Et il ne s'agit pas d'avoir tort ou raison mais de libertés. Comment prétendre pouvoir annoncer la fin du monde alors que nos connaissances pour tout ce qui touche au climat sont très limitées et nécessitent un approfondissement certain? Comment oser faire croire qu'en pratiquant telle ou telle politique, on pourra influer sur le cours des événements alors même que l'on n'a pas tous les éléments en main pour juger? Et ce n'est pas moi qui le dis mais de nombreux scientifiques tout à fait compétents et sérieux!
Il ne s'agit pas non plus de ne rien faire mais d'avancer avec prudence et circonspection tout en gardant à l'esprit que nous ne savons que bien peu de choses sur toutes ces questions!
Un simple exemple : comment se fait-il qu'au jour d'aujourd'hui, avec toutes nos technologies de pointe, il arrive encore bien souvent aux services météo de se tromper?
Ce n'est certainement pas en simplifiant à outrance ni en tablant sur la peur que l'on va faire avancer quoi que ce soit...
Le seul "dogme" qui ait, à mes yeux, de la valeur, c'est celui de ne pas prendre pour argent comptant tout ce que l'on vous dit, donc d'essayer d'aborder les questions de façon scientifique!
"Troisiemement, bien qu'il est vrai qu'à échelle mondiale le fait de me déplacer à vélo plutot qu'en voiture a un impact négligeable, il faut bien commencer quelque part, pour donner l'exemple, et puis, même un acte aussi insignifiant peut avoir des répercussions importantes, comme un effet domino."
RépondreSupprimerEt à qui croyez-vous pouvoir donner des leçons? Pensez-vous un seul instant que le reste du monde - ou plus exactement les principaux pollueurs de la planète : les USA, la Chine et l'Inde - se soucient d'une quelconque façon de ce bel exemple?
Permettez-moi de vous trouver bien naïf!
Pour ce qui est, qui plus est, de circuler à vélo, encore faut-il le pouvoir... ce n'est - contrairement à ce que vous semblez penser - pas à la portée de tous... et les transports en commun ne sont pas non plus la panacée!
Je vous renvoie à ce propos à l'excellent livre de M. Gérondeau.
Dernière chose : bien que se construit avec le subjonctif...
@ leyalis
RépondreSupprimer"Si certains étaient heureux sans l'industrialisation, pourquoi pas ?"
"Maintenant, ce n'est pas la religion qu'on impose, c'est l'industrialisation, et toujours cette civilisation européennes. Vous pouvez pas les laisser une bonne foi pour toute ?"
Vous retourner la réalité : les pays en développement sont les premiers à vouloir s’industrialiser et se développer.
Tous les pays qui se sont développés (= conditions et espérance de vie, alimentation, santé meilleures, etc) sont passés (ou passent) par une industrialisation. C’est un simple constat qui vaut pour le passé et le présent. Difficile dans ce cas de tancer la Chine d’ouvrir une centrale au charbon par semaine ou à ces pays d’acheter quelques 60 millions de voitures par an.
"L'industrialisation n'est pas bonne partout, c'est également un méfait des gens qui généralisent à outrance."
Est-ce que vous pourriez développer, parce que je ne sais pas dans quel cas elle a déclenché une régression sociale.
@ kreyket
"les plus riches polluent plus, les écolos sont contre la pollution, les écolos sont donc contre les riches"
Fréquentant des groupes naturalistes c’est une vision ultra classique et absolument vraie, et qui persiste même quand on s’engage un peu dans une discussion. fboizard a raison quand il dit que le but des écolo est de remettre en cause un mode de vie bien plutôt que de chercher à préserver la planète (il y avait un texte sur ce blog (il y a quelques mois ?) expliquant que c’était un comportement ultrapolluant de divorcer et que pour préserver la planète, si on était un peu logique, il faudrait taxer durement les divorces).
D’ailleurs les contradictions nucléaire/CO2 ou OGM/pesticides sont difficiles à argumenter.
D’ailleurs, à propos de rouler à vélo "même un acte aussi insignifiant peut avoir des répercussions importantes" : franchement à part une bonne conscience (inutile pour la planète) je n’en vois pas l’intérêt. On peut regretter la mentalité de celui qui roule avec son gros 4X4 (ou de celui qui veut absolument manger des fraises hors saisons, fb vous en trouvez des bonnes ?) mais leur comportement ne change rien. Que toute la France se mette au vélo l’impact est nul. Alors si ces comportements sont pointés du doigt, c’est une attaque idéologique sans rapport avec la sauvegarde de l’environnement.
De même construire une maison écolo c'est intéressant technologiquement parlant (et économiquement) mais écologiquement ça n’a aucun intérêt.
"Donc des écologistes pragmatiques devraient être libéraux, puisque le libéralisme est une garantie de prospérité et que la prospérité finance les mesures de protection de la nature (l'écologie est un problème de riches)."
Oui, les liens écolos/antilibéraux sont décidément bien étroits (c’est un constat quasi permanent, je n'ai que très peu de contre exemple) et cela laisse perplexe quant à leur volonté de se renseigner sur les tenants et aboutissants de ces problèmes et/ou de chercher à préserver la planète. A bien y réfléchir c’est même consternant.
Vous avez très bien décrit le problème, Pedro ; d'ailleurs, il faut voir d'où viennent nombre de ces "écolo" : de l'extrême gauche!
RépondreSupprimerIls essaient d'opérer un retour en force après l'échec cuisant et toujours pas digéré des idéologies "marxistes"...
Et puis pourquoi une remise en question de notre mode? Il est hors de question que j'aille vivre dans la caverne des mes ancêtres si joliment décorée qu'elle soit!
Pour améliorer la situation, il n'y a pas d'autre possibilité que de développer de nouvelles technologies, donc de poursuivre notre développement économique en tenant compte, bien sûr, des nouveaux impératifs mais certainement pas en prônant une quelconque légitimation d'une nouvelle forme de dictature (donc de totalitarisme!)car - ne nous y trompons pas - cela mènera automatiquement aux mêmes errements et atrocités qu'au XXe siècle!
Comme je peux régulièrement le constater à mon humble niveau, il y a actuellement une forte tendance au retour à l'irrationnel et à la crédulité ainsi qu'à un besoin de croire... le pire est donc à craindre!
Est-ce vraiment si horrible pour vous d'imaginer que quelqu'un aime la nature et veuille faire son maximum pour la préserver ? De plus, contrairement à ce que vous affirmez, si toute la France roulait à vélo et non en voiture cela ne serait pas inconséquent, loin de là ! l'air français n'en serait que plus agréable, les gens plus toniques grâce à l'activité physique que cela leur procurerait, ça coûterait moins cher donc plus de pouvoir d'achat et puis les accidents mortels seraient bien moins nombreux.
RépondreSupprimerVous êtes bien gentils avec toutes vos opinions politiques, je ne suis pas d'extrême-gauche, ni même de gauche ou de droite. Je pense personnellement que les partis politiques ne servent qu'à entretenir les tensions entre les politiques pour diverses raisons que je ne suis ps à même d'expliquer. Je suis en dehors de tout parti, et plus encore quand ceux-ci sont extrémistes. Je n'ai pas insulté les libéraux, quand est-ce que ceci sera clair à vos yeux ? je ne les ai cités qu'en exemple ! Vous qui corrigez si bien les fautes de français vous auriez du le voir, mais non, vous êtes aveuglés par la colère de voir s'exprimer et s'élever contre vous quelqu'un qui préfère le naturel à la sophistication. Et je vous en prie, pas d'exagération ridicule, je ne veux pas vivre dans une grotte et manger des baies. Tout ce que je voudrais c'est que les gens utilisent moins de produits polluants et consomment de façon plus adéquate, surtout que certains produits non-polluants n'ont que ds avantages : le savon de Marseille par exemple, ne contient aucun produit polluant, a besoin de moins d'emballage plastique que le gel douche, ne contient pas d'allergène et est moins cher qu'un flacon de gel douche pour un nombre potentiel d'utilisation bien plus élevé. Ce n'est qu'un exemple et mon but n'est pas de faire une quelconque promotion, mon but serait plutot ce message : ne pas être écolo est une chose, mais rejeter l'écologisme sous toutes ses formes n'est pas cohérent.
''Je vous enjoins, Madame, à rapidement revoir vos définitions... Totalitaire signifie simplement qui prive l'individu de ses libertés - celle de choisir en particulier!''
RépondreSupprimerMais je ne vois pas où on vous empêche de choisir. Les écologistes n'agissent pas tous pour ''éviter la fin du monde'', nous serons de toute façon mort je pense, et cette fin viendra tôt ou tard, avant ou après l'extinction de l'espèce humaine. C'est au niveau du respect de son prochain qu'il faut agir. J'agis pour tous ceux dont les problèmes de santé sont lies à cette pollution, tel qu'un ami à moi depuis bien longtemps. Et dernièrement, j'ai été moi-même touchée, ce qui m'a montre à nouveau le caractère de cette pollution.
Les extravagances des scientifiques laissent des doutes à de nombreuses personnes, et je ne prends en compte que les faits avérés. Et c'est pourquoi j'essaye de faire de mon mieux. On parle de prise de conscience de la situation actuelle, et vous montrez bien à quel point on peut douter de certains faits etablis par les 'scientifiques'. Pourtant, tous les scientifiques sont d'abord humains, et chaque être est capable d'en devenir un. Or chaque homme commet des erreurs, donc les erreurs de quelques uns ne doivent pas condamner toutes leurs recherches, non ?
De plus, je ne suis d'aucun parti politique, et en accord sur ce point avec Kreyket. De plus, je me répète peut-être, mais je ne cherche pas à entrer en conflit avec vous, juste à vous montrez, tel que vous le faites avec moi, d'autres visions des choses.
''Il ne s'agit pas non plus de ne rien faire mais d'avancer avec prudence et circonspection tout en gardant à l'esprit que nous ne savons que bien peu de choses sur toutes ces questions! ''
Il est vrai que nous savons bien peu de choses, et pas seulement dans ce domaine. Les connaissances humaines sont bien trop limitées, même celles des plus grands scientifiques, et nous sommes tous incapables d'imaginer et de connaître les effets de chaque acte à long terme. C'est dans cet optique que j'ai tourné ma réflexion. Qui aurait cru il y a quelques dizaines d'années que nos actes si insignifiants, de brûler charbon et pétrole en masse, allaient entraîner tant de conséquences ? Ne croyez vous pas à l'effet papillon ?
''Ce n'est certainement pas en simplifiant à outrance ni en tablant sur la peur que l'on va faire avancer quoi que ce soit...''
Je suis tout à fait d'accord avec vous, et la simplification ne vient qu'avec la parole. Si on veut faire part aux autres de notre opinion, il est nécessaire de la condenser pour rester compréhensible. Si par la suite, ces personnes s'y intéressent, libre à eux d'étendre leur culture et leur réflexion. Je ne vois pas où parler d'écologie prive de liberté les personnes qui nous écoutent.
Concernant la peur, il est vrai que créer une panique n'est dans l'intérêt de personne.
Concernant Pedro,
''Vous retourner la réalité : les pays en développement sont les premiers à vouloir s’industrialiser et se développer.''
Vous parlez de pays, mais bien souvent, ce sont principalement les politiciens qui décident dans les pays tel que les pays Africains, où la démocratie n'est pas une habitude.
Par la suite je partage votre avis, et même si cela est difficile à faire, cela n'empêche pas les autres d'agir si cela leur semble justifie.
''Est-ce que vous pourriez développer, parce que je ne sais pas dans quel cas elle a déclenché une régression sociale.''
J'ai peut-être tort, mais mon avis est, et je parle à nouveau des pays africains, vous m'en excuserez, que certains peuples, dont le fonctionnement et la culture permettaient leur survie, leur vie même, sans déséquilibre entre les différents membres de ce groupe. A mon avis, l'industrialisation amène forcement à un agrandissement du déséquilibre social, avec un espace de plus en plus grand entre les individus, avec en bonus, une perte progressive de la culture.
Ma pensée n'est pas développée, mais vous me guiderez pour savoir exactement quel point détailler.
Pardonnez mon semblant d'enfantillage naïf, qui est pourtant sincère, mais je trouve vraiment intéressant de converser ensemble =D.
« Mais je ne vois pas où on vous empêche de choisir » et bien, c’est que vous ne suivez pas de près toutes ces questions et surtout les interventions médiatiques des chantres de l’écologie (je pense par exemple à M. Baupin, l’ancien adjoint au maire de Paris qui – Dieu merci – est passé à la trappe, qui prétendait mener à la baguette écologique les automobilistes)
RépondreSupprimerPoint de colère, juste un refus ferme de toute forme de restriction des libertés au nom d'un bien supérieur! C'est tout!
Quant aux scientifiques, ce ne sont - le plus souvent - pas eux qui mènent réellement les débats mais les journalistes ou les politiques et c'est bien là le problème.
Voilà pourquoi je maintiens qu'il faut de la réflexion et une démarche scientifique, donc critique, pour traiter de ces problèmes en prenant le temps de le faire sans se précipiter inutilement...
Faire du vélo, c'est sympa à condition que les distances ne soient pas trop grandes sinon ça devient très pénible, sans même parler du climat... et si vous croyez un instant que plus de voitures du tout changerait foncièrement les choses, je vous conseille vivement de lire le livre de M. Gérondeau dont j'ai déjà parlé et aussi d'écouter l'émission avec Laurent Cabrol sur Reichman tv, cela vous permettra de mieux comprendre le fond du problème...
Quant aux pays d'Afrique, je crois qu'il faut y chercher des raisons politiques et surtout ethniques avant même que de parler d'économie, même si nombre de "grandes puissances" se sont allègrement servies sur la bête...
En tout cas, le retour à la nature, c'est sympa mais cela ne doit pas signifier un retour en arrière car que vous le vouliez ou non, ce sont le progrès technique et les avancées scientifiques qui ont permis l’amélioration sans précédent dans l’histoire humaine de la qualité de vie d'une partie importante de l'humanité (même si c'est insuffisant au regard du nombre d'humains qui vivent dans la pauvreté), et ce sur un laps de temps de quelques siècles ! Une fois encore, croyez-vous un seul instant que l’ensemble des hommes sont prêts à retourner à la charrette à bras ou à la calèche, sans même parler du parchemin ou du papyrus ? Ou que l’on va se passer des antibiotiques et de toutes les techniques médicales développées depuis des décennies ?
Soyons sérieux ! Ce n’est tout de même pas pour rien qu’il y a autant de flux migratoire des pays pauvres (ou considérés comme tels) vers nos pays riches avec tous les problèmes que cela pose… Quand on a le choix entre une cabane battue par les vents sans aucun confort et une belle maison agréable et confortable, je ne connais personne qui choisira volontairement la première (sauf cas très particuliers !).
Donc protéger la nature, oui mais certainement pas au point de nous détruire ! Tant qu’on y est, comme nous autres humains produisons du CO2, ne devrions-nous pas arrêter de respirer ?
Leyalis :
RépondreSupprimer"A mon avis, l'industrialisation amène forcement à un agrandissement du déséquilibre social"
Cette diversité sociale est effectivement une caractéristique des sociétés libres qui permettent à chaque individu d'utiliser son capital humain comme bon lui semble du moment qu'il respecte les droits des autres.
Est-ce pour autant une bonne raison pour préférer une société égalitariste où les gens sont systématiquement amener à être égaux dans la misère ? Je ne pense pas.
Ce pseudo débat sur l'écologie est gerbant. La bêtise humaine est atteinte ici même. Heureusement que la Planète s'en sortira quoiqu'il arrive (avant la fin de vie de notre étoile évidemment), car sinon on est vraiment mal embarqué avec des bouseux comme vous (Fboizard).
RépondreSupprimerTu parles pour ne rien dire mecton, tes phrases sont belles et bien construites, mais au final, c'est de la branlette intellectuelle qui ne résoud RIEN. T'as pensé à faire de la politique ? Des gars comme toi, malheureusement, sont souvent élus :)
Est-ce si difficile de comprendre qu'être écolo ne signifie pas vouloir vivre dans une grotte ?on fait de très belles maisons respectueuses de l'environnement, très confortables t même luxueuses pour certaines. Je ne lirais pas les dires de quelqu'un qui rejette la logique : les voitures consomment du pétrole, rejettent des gaz polluants, donc moins de voiture veut dire moins de pollution ! le problème ne serait pas reglé à 100% mais si le sgens utilisaient moins la voiture pour prendre à la place le vélo ou tout autre mode de transport moins polluant, nous ne pourrions que nous en sentir mieux, je n'arrive pas à comprendre comment rejeter cette logique de "moins de pollueurs, moins de pollution"... Cela me semble tellement évident.
RépondreSupprimerÇa vole haut, on dirait... au ras du néant de la pensée ;)) encore un idéologue aveugle et dogmatique... de quoi me conforter sur mes positions encore un peu plus...
RépondreSupprimerCourage fuyons!
Il faut toujours se méfier des "évidences" et avec des "si" on ne fait pas grand chose...
RépondreSupprimerOn peut bien sûr rêver du meilleur des mondes mais il sera toujours à mille lieues de la réalité!
Comme je vous l'ai dit, personne n'est prêt à faire un grand bond... en arrière ; c'est aussi simple que cela... il faut donc faire preuve de pragmatisme et adapter l'écologie aux réalités sonnantes et trébuchantes sinon c'est droit dans le mur.
Je ne suis pas intervenu par manque de temps et pour voir comment le débat se développait.
RépondreSupprimerPour répondre à Kreyket, je pense que mes arguments sont clairs, ils le sont à l'évidence pour certains, et que je réponds à vos objections mais il se peut qu'ils ne le soient pas pour vous : manque de références communes, raisonnements inhabituels, présupposés non-explicités, arguments elliptiques, expression peu claire.
Parcourez mon blog (certaines choses vous feront à coup sûr bondir).
Il y a tout de même un point de départ qui me semble évident mais que je n'ai pas exprimé : ma priorité, c'est l'homme, pas la nature. Si une mesure en faveur de la nature doit diminuer le confort d'un homme (c'est le cas le plus souvent), cette mesure doit être prise en accord avec l'homme dérangé (ce qui n'est pas le cas le plus souvent).
Je reprends sur les autres commentaires :
Il ne faut pas confondre dictature et totalitarisme.
Le dictateur cherche le pouvoir, le chef totalitaire cherche à controler tous les aspects de la vie. L'étape ultime du totalitarisme, si bien décrit dans 1984, est d'éteindre tout dissentiment, même secret et intérieur.
La dictature, c'est Pinochet ; le totalitarisme, c'est Staline.
Il est bien évident que l'écologisme est beaucoup plus proche du totalitarisme que de la dictature.
Les écolos ne recherchent pas le pouvoir pour lui-même, ce qui serait un moindre mal, ils veulent changer le mode de vie de leurs compatriotes, avec l'appui de la force étatique si possible, et préféreraient changer également leur façon de penser.
Je suis toujours écoeuré par la violence des attaques des écolos contre les malheureux qui ont le courage de s'opposer à eux, non pas physiquement, mais simplement par la pensée, les écrits et les discours.
Un opposant est forcément payé par un grand groupe industriel (méchant), les écolos refusent d'accorder à leurs adversaires la présomption d'honnêteté : il n'est pas possible qu'on s'oppose à eux parce qu'on pense qu'ils ont tort, il y a nécessairement un motif bas et inavouable.
Ceci étant dit, si l'on fait un retour sur l'histoire et que l'on examine le prototype des totalitarismes modernes, c'est-à-dire la révolution française, on s'aperçoit que deux types d'aristocrates, gibier désigné pour la machine à raccourcir, s'en sont bien sortis :
> ceux qui ont fui dès juillet 1789 (certains dans l'exil étranger, d'autres dans l'exil intérieur)
> ceux qui ont épousé sans scrupules ni retenue la révolution dans ses errements, à l'exemple de Talleyrand.
Evidemment, la deuxième option demande plus d'intelligence, de chance et de bassesse. Elle est plus risquée. Elle convient à certaines personnalités.
Revenons à l'écologisme. Il est clair que la pensée écologiste a tout ce qu'il faut pour en faire un beau totalitarisme. Mais il lui manque l'organisation et les chefs.
JF Revel avait un jour qualifié un congrès du PS de «bagarre d'ivrognes dans un bordel mexicain». Qu'aurait-il dit d'un congrès des Verts !
Quant aux chefs, ce n'est pas demain que nous aurons Nicolas Hulot comme président de la République (quoiqu'il ne faille pas sous-estimer la bêtise des Français).
Malheureusement, ces manques pourraient être la force de l'écologisme : en otant ses aspects les plus terrifiants, ils pourraient favoriser un totalitarisme d'autant plus fort qu'il serait plus insidieux, avatar verdâtre de la dictature de la majorité redoutée par Tocqueville.
Comme le remarquent mes commentateurs, beaucoup d'écolos sont d'anciens communistes : ils ont changé d'utopie, mais le mode de pensée est resté absolument identique.
Maintenant, que faire ?
> d'abord, parler, écrire. Ne pas hésiter à contredire les âneries écolos.
> et puis garder dans un coin de la tête qu'un jour, il faudra peut-être aller voir ailleurs ou faire profil bas (à quand un délit d' «écolophobie» ou de «négligence écologique» ?).
Au fait, et l'écologie dans tout ça ? Car, si l'écologisme est détestable, le souci de la nature ne l'est pas.
Il me semble que la priorité est dans la préservation de l'eau douce dans les pays en difficulté, car l'eau pollué fait des millions de morts tous les ans. Les foyers enfumés sont aussi un autre problème gravissime générateurs de maladies respiratoires (ben oui, la pollution atmosphérique que la pollution domestique,), mais l'amélioration de l'habitat nécessite le développement.
Dans nos pays développés, je ne vois pas vraiment de problèmes écologiques d'envergure, nous avons beaucoup progressé depuis cent ans. Je sais que cette affirmation choquera, mais quoi ? Vous ne venez pas sur ce blog pour être nourri des mêmes fadaises que le troupeau. Si quelqu'un peut me citer un vrai problème écologique à l'échelle nationale, je suis tout prêt à l'écouter (un vrai problème, pas un triturage alambiqué de statistiques au cent vingt deuxième degré genre tabagisme passif, prenons par exemple comme étalon d'un vrai problème le nombre de morts par accident de la route).
La réduction des accidents domestiques me semble autrement prioritaire que toutes les lubies écolos à la mode.
Une fois qu'on a dit qu'il n'y a pas de gros problème écologique en France, il reste les petits problèmes, par exemple les paysages gachés, je propose comme premier geste d'abattre les éoliennes qui sont inutiles, couteuses, bruyantes et très laides.
« Si quelqu'un peut me citer un vrai problème écologique à l'échelle nationale »
RépondreSupprimer« prenons par exemple comme étalon d'un vrai problème le nombre de morts par accident de la route »
Je ne comprends pas votre raisonnement Franck. D’accord pour que vous considéreriez l’homme prioritaire devant la Nature mais une catastrophe écologique peut n’avoir aucune conséquence sur la santé (vous parlez d'écologie ou de santé publique ?). À ce titre une marée noire, même localisée dans le temps et dans l’espace est une catastrophe écologique dans la zone touchée et ne fait pas de victime.
Le remembrement en France dans les années 60 à 80 a des conséquences biologiques et écologiques très néfastes, l’élimination du bocage n’est vraiment pas une bonne idée. D’ailleurs il est dû à une décision politique très claire et très contestable. On peut argumenter de son intérêt économique mais c’est un problème écologique, entériné aujourd’hui (la nature s’adapte et a toujours le dessus), avec déséquilibre important de l’écosystème, transformation des paysages et une agriculture intensive développée en parallèle.
Tant qu’on y est, l’agriculture nous gratifie entre autre de la pollution quasi générale des cours d’eau et d’une consommation d’eau parfois énorme (avec assèchement annuel de nappes ou de rivières dans plusieurs régions) du fait de monocultures écologiquement indéfendables mais économiquement rentable (maïs).
«vous parlez d'écologie ou de santé publique ?»
RépondreSupprimerVoilà une objection qu'elle est intéressante.
Effectivement, à partir du moment où je considère que la nature n'a pas de valeur en soi mais seulement en fonction de ses effets sur l'homme, je tends à transformer toute question écologique en question de santé publique.
A cette aune, je juge une marée noire dommageable, mais bon , comme on dit, justement : «y a pas mort d'homme».
Mais en poussant mon raisonnement jusqu'au bout, on peut dire que la nature a une valeur sentimental, psychologique, pour l'homme et qu'il est navrant (au sens étymologique de blessant) de voir des oiseaux mazoutés.
Cet impact sentimental est non mesurable mais certain. Je ne sais pas le prendre en compte.
Puisque nous sommes sur l'exemple des marées noires, elles m'amènent à deux remarques :
> ce sont les USA (vous savez le pays de l'affreux libéralisme sauvage) qui préviennent le mieux contre les marées noires grâce à un système draconien de responsabilisation individuelle qui fonctionne bien mieux que le système d'indemnisation collectiviste du Fipol.
> les victimes de l'Erika ont réussi à chiffrer un dommage. Comme quoi il est tout de même possible dans certains cas de chiffrer ce que vaut la nature. C'est fondamental pour faire des choix et des arbitrages.
C'est pourquoi, à propos des OGMs, je dis toujours que s'il y a des victimes, qu'elles intentent un procès : un débat contradictoire dans un cadre légal, c'est excellent pour y voir clair.
Un petit aperçu de la fumisterie écologiste :
RépondreSupprimerhttp://www.kewego.fr/video/iLyROoaftDjp.html
Pour défendre l'Amazonie, ce sera chaud puisque le propriétaire de la forêt n'est autre que ... l'Etat brésilien.