Le réchauffisme devient le point de convergence de réflexions et de travaux sur la sociologie de la science, à la fois sous l'aspect interne à la communauté scientifique et externe vis-à-vis du public et des politiques.
En effet, sans même avoir besoin de trancher si la thèse réchauffiste est exacte ou erronée, il est clair que certaines pratiques des réchauffistes sont anti-scientifiques (1).
Ces problèmes ne sont pas nouveaux, mais le réchauffisme constitue une formidable expérience en vraie grandeur.
Le billet de Richard Lindzen sur ce sujet est on ne peut plus instructif.
Dans cette histoire du réchauffisme, on voit tout l'intérêt d'internet : il est impossible de boucher tous les trous, de colmater toutes les brèches et d'empêcher la thèse bien-pensante de prendre l'eau.
Internet reste un formidable outil de propagande réchauffiste, pourtant qui cherche à se renseigner objectivement ne peut pas ne pas tomber sur des sites sceptiques.
Cependant, si internet permet la diffusion de l'information, il n'en permet pas la création, pour cela, il faut de la recherche, des crédits.
Le risque est donc que les sceptiques se voient priver de moyens de travailler par la pression du conformisme et du terrorisme intellectuel (2). Il me semble que, heureusement, le plus dur est passé : le temps joue contre les réchauffistes, la fausseté de leurs prédictions apocalyptiques va devenir chaque jour plus évidente.
Un tel bouleversement, une hystérie scientiste mondiale, soutenue et propagée par presque tout le gratin -journalistes, politiques, artistes, scientifiques, finissant par se révéler infondée (3), aura de puissants effets.
Je forme un voeu pour que ces effets soient essentiellement positifs.
(1) : pratiques dont les plus brutales sont l'intimidation et la diffamation. Ca n'est nullement un hasard si beaucoup de sceptiques déclarés sont des retraités : on ne peut pas leur couper les crédits pour opinions politiquement incorrectes.
(2) : qu'ils n'hésitent pas à traiter les sceptiques de «négationnistes», avec toutes les connotations négatives du terme, me rend les réchauffistes particulièrement sympathiques.
(3) : je ne suis pas naïf, se mettra en place une grande machine d'auto-justification («nos propos ont été exagérés, déformés» -mais il reste des enregistrements, «nous avons fait de notre mieux en fonction des connaissances de l'époque» - il sera facile de prouver que c'est faux, etc ...)
Le papier de Lindzen insiste sur un point très important : les ordinateurs sont en train de tuer l'empirisme et l'observation qui restent le fondement de la science (Pasteur, Yersin, Gallilé, etc).
RépondreSupprimerA ce sujet, cher FBoizard, je vous recommande la lecture de l'excellentissime "Les cygnes noirs" de Taleb. Vous allez adoré ! Lisez-le.
Si vous détestez je vous le rembourse !!!!
et bien je pense que les rechauffistes diront que si ça ne s'est pas produit c'est grâce à leurs mesures géniales
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