Parait-il que la France voit augmenter sa fécondité.
Cependant, c'est dans des conditions telles que je me demande si il y a lieu de s'en féliciter : la partie la plus féconde de la population est d'origine immigrée, c'est-à-dire la partie de la population qui contribue à ce que la France ne soit plus la France (je souffre quand je croise une femme voilée des pieds à la tête).
Mais, après tout, nous payons notre lâcheté : comme je l'ai écrit plusieurs fois, c'est au pays d'accueil de décider qui accueillir et comment. Or, notre politique d'immigration a depuis trente ans consisté à fermer les yeux et à qualifier de «fasciste» ou de «raciste» quiconque entreprenait d'expliquer que l'immigration africaine incontrôlée posait problème.
C'est un cliché sans aucune réalité scientifique. La famille d'immigré à 7 ou 8 enfants est un cliché des années 1960.
RépondreSupprimerD'autre part, tu confonds deux concepts totalement différents, le taux de natalité, et de fécondité.
http://www.linternaute.com/actualite/savoir/06/demographie/interview-france-prioux.shtml
Quelle est la part des familles issues de l'immigration dans cette hausse de la natalité ?
Elle n'est pas négligeable, puisque la France est un pays d'immigration de longue date. Cependant, ces naissances ne représentent qu'un enfant sur 5 ou 6 en France. Il faut comprendre que si la fécondité des familles immigrées est élevée, celle des enfants issus de l'immigration est la même que celle des Français. Quand les immigrés arrivent en France, c'est pour fonder une famille. Mais après une génération d'adaptation, leur fécondité est à peu près la même que celle des familles d'origine française. Sans les mères immigrées, le taux de fécondité serait de 1,8 enfant par femme au lieu des 1,9 de 2005. Elles contribuent donc aux naissances, mais de façon minoritaire.
http://www.strategie.gouv.fr/revue/article.php3?id_article=364
les étrangères sont responsables d’une naissance sur huit, soit environ 100 000 nouveaux-nés sur 800 000 naissances, et sans cet apport étranger, notre solde naturel chuterait de 42 % (tout en restant le plus fort des pays européens, auxquels on appliquerait le même rabais). Pour autant, la contribution des étrangères à notre taux de fécondité est de seulement 0,1 enfant supplémentaire ! La faiblesse de ce chiffre s’explique par le fait qu’un sous-groupe peut contribuer fortement à la natalité (le nombre de naissances rapporté à la population totale) tout en ne modifiant qu’à la marge notre fécondité (nombre moyen d’enfants par femme). En conclusion, « si l’on veut rendre compte du différentiel de fécondité qui sépare la France des pays voisins, l’immigration est une fausse piste […] En revanche, si l’on s’intéresse au nombre des naissances, et par ce biais, au solde naturel et aux moteurs de la croissance démographique, alors la contribution de l’immigration est indéniable et doit être soulignée. »
Je pense comme Chitah que c'est un cliché, négligeable.
RépondreSupprimerLa France mène depuis une politique clairement nataliste, et ça marche. Exemple : allocations familiales sans conditions de ressources, congés mater/paternité, éducation gratuite, bourses à gogo pour l'enseignement supérieur, allocation de rentrée scolaire, et j'en passe...
Vous procréez, l'Etat paye.
* j'ai oublié le mot "longtemps"
RépondreSupprimerJ'espère que vous avez raison. J'en doute.
RépondreSupprimerPour vous livrer le fond de ma pensée, je crois que, de toute façon, il est déjà trop tard : l'acculturation est très avancée, par l'école, par la télévision, par la politique.
Il y a déjà longtemps que la France n'est plus, suivant l'expression de Renan, un plébiscite de tous les jours.
J'ai lu il y a deux ans peut-être, un entretien dans lequel un démographe dénonçait les supercheries et les stratagèmes utilisés par les gouvernements successifs et leurs études pour masquer le fait que les immigrés étaient bien ceux qui modifiaient notre moyenne nationale.
RépondreSupprimerDésolé mais n'ai pas gardé trace du texte et vous n'avez donc aucune raison de me croire.
Par contre, venez dans le nord! Disons...à Lille, où j'habite, et vous croiserez souvent familles d'rigine africaine ou maghrébine de deuxième (parfois troisième génrations) avec trois voire quatre enfants. Et là, à part du côté de Bondues, Mouvaux, Marcq en Baroeul, St-Maur (à la Madeleine) et quelques rues du vieux-Lille, domiciles de quelques familles cathos plutôt upper-class il y a une vraie différence avec les familles lilloises communes, et elle n'est pas mince quant au nombre
Conclusion : La situation en 2005 de la population des ménages immigrés originaires d’Afrique et son évolution probable jusqu’en 2030.
RépondreSupprimerCompte tenu de la croissance des flux d’immigration régulière constatée depuis le recensement de 1999, c’est la projection basée sur des soldes migratoires annuels de 100.000 personnes qui apparaît rendre compte de manière la plus réaliste pour l’heure de la croissance de cette population. Les résultats en ont été présentés plus haut.
Selon ces résultats (cf. supra), la population des ménages immigrés originaires d’Afrique et de Turquie établie sur le territoire métropolitain :
1. donne le jour sur ce territoire à des naissances au nombre de 125 mille en 2005, 147 mille en 2010 et de 245 mille en 2030,
2. cette population atteint 5,4 millions en 2005, 6,5 millions en 2010 et 11,5 millions de personnes en 2030,
3. elle compte 1,5 million en 2005, 1,7 millions en 2010 et 3,1 millions en 2030 de jeunes qui n’ont pas atteint 15 ans,
4. elle compte 1,4 million en 2005, 1,6 millions en 2010 et 2,7 millions en 2030 de femmes en âge de fécondité,
5. sa population active atteint 2,2 millions en 2005, 2,5 millions en 2010 et 4,1 millions de personnes en 2030,
6. sa population au chômage atteint 715 mille en 2005, 831 mille en 2010 et 1,4 million personnes en 2030,
Cette population originaire d’Afrique et de Turquie présente la fécondité la plus forte parmi les communautés étables en France métropolitaine, et constante depuis les années 90 du fait de l’importance de ses entrées migratoires annuelles (cf. supra). Ceci se traduit par la croissance rapide de la part de ses naissances dans la natalité métropolitaine, comme l(illustre les dernières données publiées par l’état civil :
Trois constats se dégagent de ce tableau depuis le recensement de 1999 :
1°) les naissances de cette population se ont augmenté de 28% en six ans, quand les naissances de métropole augmentaient de 4%,
2°) la proportion des naissances de cette population dans les naissances métropolitaines a augmenté de trois points en six ans, passant de13% à plus de 16% de 1999 à 2005,
3°) entre 1999 et 2006, les naissances de cette population se sont accrues de 27,8 mille nourrissons, quand celles de métropole se sont accrues de 29,8 mille nourrissons, fournissant donc à elles seules 93% de l’accroissement des naissances observées en métropole par l’état civil au cours de ces six dernières années.
Au 1er janvier 2005, selon le Bilan démographique 2004 de l’INSEE [19quinquies], la population métropolitaine était de 60,6 millions d’habitants, dont 31,1 millions du sexe féminin, parmi lesquelles 14,4 millions étaient en âge de fécondité.
Ces femmes ont donné le jour en 2005 à 774.600 naissances en métropole, correspondant à une fécondité générale métropolitaine de 1,92 enfants par femme.
Les effectifs de ces femmes au 1/1/2005 sont estimés par l’INSEE sur la base du premier tour en 2004 de l’enquête partielle de recensement d’une commune de moins de 10.000 habitants sur cinq, et de 8% des logements des communes de plus de 10.000 habitants, sondage calé sur le Recensement Général de la Population et des Logements de 1999, en utilisant le fichier RIL des immeubles d’habitations.
Par conséquent, à supposer que l’exhaustivité des observations réalisées sur l’échantillon de 2004 soit meilleure que celle du recensement de 1999, les quelques 600.000 femmes en âge de fécondité perdues lors du recensement de 1999 ne pourront espérer être récupérées que dans les résultats finaux, publiés au terme du cinquième tour de 2008 des enquêtes partielles de recensement de la population métropolitaine.
Ceci signifie qu’il faut rajouter quelque 500.000 femmes en âge de fécondité aux 14,4 millions de femmes en âge de fécondité estimés par l’INSEE au 1/1/2005 dans son Bilan démographique 2004, soit en réalité 14,9 millions de métropolitaines en âge de fécondité au 1/1/2005.
C'est-à-dire que la fécondité métropolitaine réelle était de 2,92 x 14,4/14,9 = 1,86 enfants par femme en 2005.
Parmi ces 14,9 millions de métropolitaines en âge de fécondité, environ 9,2%, c’est-à-dire 1,4 millions de femmes, appartiennent en 2005 à la population des ménages immigrés originaires d’Afrique et de Turquie. Les premières ont donné en 2005 le jour à 775 mille naissances, parmi les quelles 125 mille proviennent des secondes. Ce qui veut dire que les autres métropolitaines en âge de fécondité, au nombre de 13,5 millions ont donné le jour à 650 mille naissances cette année là en métropole.
On en déduit que les métropolitaines qui n’appartiennent pas à la population des ménages immigrés originaires d’Afrique et de Turquie avaient une fécondité de 1,71 enfant par femme en 2005, c'est-à-dire qu’elles manifestaient un différentiel de fécondité de 1,71 - 2,92 = -1,21 enfant par femme par rapport à ces dernières, leur fécondité ne se montant qu’à moins de 59% de la fécondité des femmes des ménages immigrés originaires d’Afrique et de Turquie.
Lorsque l’INSEE aura publié en 2007 son système rénové et réestimé des projections des population et main-d’œuvre métropolitaines, nous entreprendrons à notre tour, sur la base de ces nouvelles données critiquées, d’évaluer la part occupée par les ménages immigrés originaires d’Afrique et de Turquie dans ces populations métropolitaines projetées.
La variante moyenne de ce nouveau système de projection préparé par les services de l’INSEE traduira vraisemblablement une croissance plus rapide au cours des deux prochaines décennies de la population métropolitaine.
Mais, ainsi que nous venons de le montrer, ce ne sera là, pour l’essentiel, que l’effet de la prise en compte de la dynamique démographique très puissante de la présence de la communauté musulmane et africaine, alimentée par des flux d’immigration annuels très intenses.
Philippe Bourcier de Carbon
Colloque: "Peut-on se satisfaire de la natalité en France et en Europe ?"
Institut de Géopolitique des Populations
Fondation Singer-Polignac, Sénat
02 février 2006
"c’est la projection basée sur des soldes migratoires annuels de 100.000 "
RépondreSupprimerDocument tout à fait intéressant, Franck, donc merci de nous avoir permis de le lire (ou relire peut-être pour certains). Cela étant, diverses personnes ont remis en cause les "100.000" entrées qui sont évoquées et penchent pour 200.000 à 300.000... au minimum.
La question me semble donc être : comment fait-on pour organiser le vivre ensemble?
"La question me semble donc être : comment fait-on pour organiser le vivre ensemble?"
RépondreSupprimerIl faut regarder comment se sont construites et organisées des villes comme Anvers. Il y a de multiples communautés qui y vivent très paisiblement depuis bien plus d'un siècle. Et ceci à deux heures de train de Paris.
Juste une toute petite remarque: l'étude citée par M. Boizard a un énorme défaut elle ne prend pas du tout en compte le fait que de plus en plus de fils et fille d'immigré s'engagent dans une relation avec un autochtone. Ca s'appele par exemple les mariages mixtes.
RépondreSupprimer"Il faut regarder comment se sont construites et organisées des villes comme Anvers. Il y a de multiples communautés qui y vivent très paisiblement depuis bien plus d'un siècle." (Th)
RépondreSupprimerAnvers? Là où, il y a à peine quelques jours, des manifestants arabo-musulmans assoiffés de haine ont tenté d'envahir le quartier juif pour s'y livrer à des déprédations et des agressions, et où la police a eu le plus grand mal à les contenir? Imitant en cela leurs coreligionnaires qui en ont fait autant dans des dizaines de villes occidentales à travers le monde?
Votre vision a une bonne vingtaine d'années de retard. Un bref instant à l'échelle de l'histoire, mais qui a suffi à l'immigration musulmane pour détruire la coexistence paisible à laquelle vous faites allusion.
"L'étude citée par M. Boizard a un énorme défaut elle ne prend pas du tout en compte le fait que de plus en plus de fils et fille d'immigré s'engagent dans une relation avec un autochtone. Ca s'appele par exemple les mariages mixtes." (Chitah)
RépondreSupprimerLes statistiques officielles sur les mariages prétendus mixtes, en France, sont une énorme escroquerie intellectuelle et politique. Comme, d'ailleurs, la plupart des chiffres officiels concernant la démographie et l'immigration.
En fait, la tendance est précisément inverse: de plus en plus d'enfants d'immigrés vont chercher une femme ou un mari dans leur pays d'origine; "au bled", comme ils le disent eux-mêmes.
Mais ces enfants d'immigrés ont la nationalité française, contrairement à leur conjoint: leur union est donc comptabilisée à la rubrique des mariages mixtes.
Et voilà comment la propagande gouvernementale peut présenter, comme une preuve de l'intégration croissante des immigrés, ce qui est précisément une preuve de leur désintégration constante, de leur refus de s'assimiler à la société française, de leur volonté de coloniser la France en se substituant à la population indigène (la vraie, pas celles des escrocs qui se nomment "Indigènes de la République"), et en nous imposant leurs moeurs violentes et arriérées.
Bob,
RépondreSupprimerJe soupçonne que vous avez raison, mais rien ne le prouve.
Je pense bien évidemment que différentes communautés peuvent vivre ensemble, mais à une double condition :
RépondreSupprimer> qu'il y ait une communauté dominante qui impose sa culture comme norme commune.
> que l'immigration soit faible ou, au moins raisonnable.
Nous savons bien qu'en France, ces deux conditions ne sont pas remplies (il suffit de voir comment les cantines scolaires ont cédé aux revendications de la minorité musulmane).
A mes yeux, c'est une forme de suicide culturel.
C'est Alain Besançon qui je crois l'a rappelé, partout où les musulmans se sont implantés, les indigènes n'ont eu que deux solutions, faire leur valise ou la guerre. L'islam est tout sauf tolérant, suffit de voir les emmerdes faits aux Israéliens depuis un demi-siècle (ce n'est pas Israël qui a attaqué les Arabes en 1948, mais l'inverse, un fait que les gôôchistes oublient systématiquement bizarrement).
RépondreSupprimer"Je soupçonne que vous avez raison, mais rien ne le prouve."
RépondreSupprimerMais si, Franck. Vous pensez bien que je ne me contente pas de causer les mains dans les poches. Malgré les efforts des gouvernements, de l'INSEE et de l'INED pour masquer les vérités politiquement incorrectes, tout cela figure même dans des rapports officiels, pourvu que l'on se donne la peine de chercher.
Près d'un mariage sur trois est désormais un mariage mixte, et la moitié de ces derniers sont célébrés à l'étranger. Le nombre de ces mariages pseudo-mixtes célébrés dans les pays d'où provient l'immigration (notamment l'Algérie) a explosé au fil des années.
http://www.polemia.com/article.php?id=1503
http://www.polemia.com/article.php?id=1431
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/immigration/immigration-clandestine.shtml
Tout cela dessine scientifiquement, mathématiquement, une gigantesque substitution de population en cours. Un "génocide par substitution", comme disait Aimé Césaire.
Mais lui parlait des Noirs aux Antilles, et sa prédiction s'est révélée fausse. Les Noirs ont le droit de craindre leur remplacement par les Blancs, et de s'en plaindre. Les Blancs n'ont pas le privilège symétrique: venant de leur part, ce serait "raciste".
@ Chitah : quand bien même la fécondité serait la même pour toutes les catégories de la population, ce dont il est permis de douter, l'immigration continue et massive ferait que, en valeur absolue et relative, cette immigration contribuerait significativement à l'accroissement de la population. C'est ce dont il est question ici.
RépondreSupprimeroui oui c'est un cliché des années 60....en 2009.
RépondreSupprimerhttp://www.lepost.fr/article/2009/01/14/1386020_paris-elle-accouche-de-son-10eme-enfant-en-pleine-rue.html
bonjour fille d'immigrés née en france il ya 25 ans de confession chretienne mais quand je vous lis je me dis que même dans 100 mes petits fils (s'ils sont noirs car je suis fiancée à un blanc) ne se sentirons jamais chez eux !!
RépondreSupprimerouvrez juste votre esprit la france est une succession d'immigrés, les mariages mixtes existaient déjà au moyen age combien de princesses étrangères ont épousé des rois de France ? enfin bref !
«la France est une succession d'immigrés»
RépondreSupprimerC'est absolument faux. Je comprends pourquoi cette idée vous plaît, cela ne l'empêche pas d'être fausse.
La composition ethnique et culturelle de la France entre l'arrivée des Germains et la fin du XIXème siècle, soit pendant 1500 ans, excusez du peu, est au contraire remarquablement stable.