D'une manière discrète mais néanmoins très forte, les plans de «relance» suppose que les politiciens sont des surhommes.
Quelques centaines d'entre eux armés de quelques dizaines de statistiques seraient plus à même de prendre les bonnes décisions globales que des centaines de millions d'hommes prenant des décisions locales à l'aide de milliards d'informations.
Pourquoi pas ? Mais encore faudrait-il que nous soyions certains que ce sont des surhommes.
C'est dans ce contexte que la récente conférence de presse du ministre japonais de l'économie prend tout son relief : il était ivre. Je ne l'en blâme pas, le penchant pour la dive bouteille ne rend pas forcément antipathique, mais il devient difficile de croire qu'il est de l'essence supérieure des surhommes.
Et si le ministre de l'économie de la deuxième puissance économique mondiale n'est pas un surhomme, quel politicien le sera ?
Il serait bon d'éditer vos articles, cet homme a démissionné juste après cet incident.
RépondreSupprimerCa ne change rien à mon propos, puisque les politiciens démissionnent après avoir fait une connerie, pas avant.
RépondreSupprimerPourquoi démissionner alors que la connerie n'a pas encore été faite ? Seriez-vous partisan du principe de précaution ? Pour être sur de ne pas faire de bêtise, démissionner avant de l'avoir faite, au cas où...
RépondreSupprimerLe principe de précaution appliqué à la démocratie et aux élections : ça aurait évité aux Allemands et aux Chiliens de connaître des heures bien sombres.
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