> une loi favorisant l'homoparentalité est en préparation : que nous fassions des enfants des sujets d'expérimentation pour adultes refusant d'assumer complètement leur personnalité et leurs choix en dit long sur la perte de repères de notre société.
> il paraît que les menaces de mort dont font l'objet quelques éminences gouvernementales sont le fruit de leur politique (sous-entendu, ils l'ont bien cherché). Ca en dit long sur la perte de repères de notre société.
> il est demandé au MEDEF gaudeloupéen de reconnaître qu'il a une responsabilité dans l'esclavage ou dans l'absence de réparation de celui-ci. Ca en dit long sur la perte de repères de notre société.
> le déficit public s'élève à 5.6 % du PIB. Vous noterez l'hypocrisie de la formulation. Si la franchise était de mise, on dirait le déficit public s'élève à 20 % du budget (estimation grossière à cause des magouilles comptables, qui enverraient des citoyens ordinaires en prison, auxquelles se livrent les politiciens). Ca en dit long sur la perte de repères de notre société.
> des associations proposent de prohiber la prostitution. Ignorer la nature humaine à ce point est confondant. Ca en dit long sur la perte de repères de notre société.
> le journal Le Monde se scandalise qu'un site internet payant, faismesdevoirs.com, se propose de faire les devoirs de ses clients. Là encore, c'est se scandaliser que le soleil se lève et se couche. Le Monde ferait mieux de réfléchir sur les causes du malaise de l'école (mais ça, c'est tabou quand on a un lectorat enseignant). Ca en dit long sur la perte de repères de notre société.
> d'après Jack Lang, Raoul Castro veut réformer sa démocratie (sans commentaire).
Je plaisante avec «Ca en dit long sur la perte de repères de notre société», mais il vaut mieux rire de certaines choses plutôt que d'en pleurer.
suggestion de titre :
RépondreSupprimerFRANCE : C'EST CARNAVAL
Une cause évidente en est la génération perdue (perdue de vices), celle de mai 68 : égoïstes, jouisseurs, irresponsables.
RépondreSupprimerMais cette explication collectiviste ne me satisfait qu'à moitié.
Les témoignages de couples "homo" sur le Monde.fr sont édifiants. Une énorme majorité de couples femme/femme qui exclus l'homme (celui qui laisse ses chaussettes sous le lit et qui se traine avec une paire de c..). Un jusqu'au boutisme du "mon corps m'appartient" .... au point de ne pas vouloir partager avec un homme, une micro-parcelle de la maternité ? (avouons-le quelques gouttes de sperme ne pèsent pas lourd face à 9 mois de grossesse). Je suis dubitatif sur cette affaire. Par contre je suis étonné des soutiens très nombreux à Boutin dans les commentaires d'articles. Un effet loupe ou au contraire une majorité silencieuse qui l'ouvre sur un sujet sacré : la famille ?
RépondreSupprimerGénérations 68 ? Possible mais pas totalement convaincu moi non plus, la génération 68 est trop vieille pour faire des enfants. Il s'agirait plutôt des petits-enfants de 68. Quelle explication ? Une biais médiatique probable (effet "Delarue") de quelques couples qui rentrent en résonance avec la "branchitude" des médias et d'une ministre (Morano) ?
Peut être une autre petite tyrannie d'une minorité bruyante qui auparavant assumait dans son coin sans appeler Etat-Papa à son secours ?
La posture victimaire est aussi très présente, (cf le Monde où dans les témoignage il y a un "les homo parents sont des sous-citoyens" (sic!).
Pour résumé, un cocktail victimaire-communautaire-assistanaire-naccissiquaire-médiaticaire
Un truc à perdre tout sens commun !
PS : pour rappel, le jour même de la victoire d'Obama, les californiens par référendum refusaient le mariage homo !!!! (la gay ville de San Francisco est la-bas)....
« > des associations proposent de prohiber la prostitution. Ignorer la nature humaine à ce point est confondant. »
RépondreSupprimerC'est Fernand Braudel, qui, dans L'Identité de la France, qualifiait les prostituées d'« éducatrices sexuelles ».
Ces associations ignorent la fonction régulatrice de la prostitution dans la société.
@criticus
RépondreSupprimerLe rappel à Braudel est pertinent.
Sur le sujet de la prostitution, la solution est pourtant très simple :
1/ on enferme quelques milliers hommes en bonne santé sur une ile déserte
2/ on castre tous les autres
3/ n'existe plus que la procréation assistée grâce à la réserve sur l'ile déserte
4/ et voilà nous avons créé le paradis sur terre.
C'est symboliquement ce qui est en train de se passer. Heureusement, les islamistes vont nous rappeler qu'il faut des hommes en armes pour défendre une civilisation. Le problème, c'est qu'à part peut-être aux États-Unis, ou sous la plume d'Éric Zemmour, je ne vois guère de réaction allant dans ce sens...
RépondreSupprimerOn se demande bien pourquoi il faudrait une loi pour défendre l'homoparentalité : quel est le contenu de cette loi ???
RépondreSupprimerJe te rejoins complètement pour dénoncer l'utilisation des enfants par les adultes. C'est malheureusement monnaie courante. ça reste choquant !
Si vous voulez avoir une idée un peu plus humaine et plaisamment racontée de la prostitution (Ah, le sérieux et le manque d'humour de tous ces gauchistes sauveurs du monde ...), lisez Alphonse Boudard (La fermeture, Au temps des maisons closes).
RépondreSupprimerBoudard explique que la prostitution est surtout le fait de gens qui ne veulent pas se salir les mains à l'usine.
Il est vrai que notre merveilleuse société offre aux femmes point trop courageuses une alternative à la prostitution : l'accumulation des aides diverses (allocations, familiales, parent isolé, logement, RMI, CMU etc ...). On peut en vivre, il suffit de faire des enfants (l'avis du géniteur sur la question est facultatif).
Notre société travaille à l'éradication de la virilité , comme on combat une maladie contagieuse (quand je croise de ces papas-poules qui se comportent comme des mères-bis, je me fends la pipe). La prostitution n'est que l'un de ces symptômes à faire disparaître d'urgence.
Nous sommes pilonnés de messages maternalistes et castrateurs, malheureusement, la nature humaine, cette salope, résiste.
J'avoue rigoler (jaune) quand il m'arrive d'entendre des femmes se plaindre que les enfants sont turbulents ou qu'il n'y a plus d'hommes. J'ai envie de leur dire qu'il fallait y penser avant. Avant quoi ? Avant de pendre le pouvoir symbolique (Ah, les hommes sans poils des publicités ...)
Enfin, je vous rappelle ce texte :
http://fboizard.blogspot.com/2008/07/nrh-ce-quil-nous-faudrait-cest-une.html
On a pu voir les ravages de la criminalisation des proxos et des clients dans les pays nordiques : la clandestinité est devenue la règle. L'Etat se fait donc le complice des réseaux mafieux tout comme à l'époque il a fait la fortune d'Al Capone.
RépondreSupprimerPour autant, je suis contre la réouverture des maisons closes. Dans celles qui existaient avant en France, les femmes étaient de véritables esclaves : elles n'avaient pas le droit de refuser un client qui se présentait à elles.
@Criticus : c'est fini le rôle d'éducatrices des prostituées. Le client type actuel n'est pas un puceau mais un homme marié dont l'épouse refuse de faire quoi que ce soit avec lui. Sans parler de ceux qui prennent ces femmes pour des psys.
Théo,
RépondreSupprimerJe me demande si vous n'êtes pas un peu naïf sur la prostitution d'antan. Complétez votre culture : lisez Boudard.
@ Théo2Toulouse : mais, justement, même en matière de sexe, je crois à la sacro-sainte formation « tout au long de la vie »...
RépondreSupprimer"une loi favorisant l'homoparentalité est en préparation : que nous fassions des enfants des sujets d'expérimentation pour adultes refusant d'assumer complètement leur personnalité et leurs choix ..."
RépondreSupprimerHa ! Je me disais bien ... Va falloir qu'il en parle ! Et donc surement falloir que j'y réponde !
Nous en avons déjà discuté ici. Il n'empeche.
Je pourrais m'arreter sur l'"expérimentation" (la vie EST une expérimentation) mais bon ...
Ce qui me fait encore plus tiquer c'est "adultes refusant d'assumer complètement leur personnalité et leurs choix" !
D'où tenez vous qu'ils n'assument pas leur personnalité ?? Il ne s'agit pas de couple gay voulant avoir des enfants, mais de gays qui ont des enfants !
Qu'ils ne l'aient peut etre pas toujours assumé, d'accord. (Et ceci s'explique d'ailleurs très bien). Mais, certains ont été mariés, ont eu des enfants, et mainteant ils assument très bien, en tout cas de plus en plus.
Je ne connais pas exactement la teneur de cette loi, mais il semble qu'elle soit faite pour les enfants et non pour leur parents.
Je ne comprend pas bien au nom de quoi certains enfants ne devraient pas avoir les meme droits que les autres au motif que leur père ou leur mère soient gay ?
"Je ne comprend pas bien au nom de quoi certains enfants ne devraient pas avoir les meme droits que les autres au motif que leur père ou leur mère soient gay ?" (Dimitri)
RépondreSupprimerLes enfants n'ont aucun droit. C'est même l'une des caractéristiques qui les différencient fondamentalement des adultes.
Bob,
RépondreSupprimerNe vous fatiguez pas : ayant fréquenté Dimitri sur un autre blog, j'ai constaté que c'était un fanatique suivant la définition de Churchill : quelqu'un qui est persuadé d'avoir raison et qui ne veut pas changer de sujet de conversation.
Si vous insistez avec vos arguments qui ne doivent pas être très différents des miens, il vous traitera d'homophobe. Aucun intérêt.
@ Robert
RépondreSupprimer"Les enfants n'ont aucun droit"
He bien tentez d'expliquer ça à ce gamin de 7 ans qu'on a retrouvé à Millau séquestré par ses parents pendant des années, déscolarisé, obligé à vivre sans lumière et dormant sur un matelas sentant l'urine !
Enfin, au moins il avait la chance de vivre dans un couple hétéro, lui, c'est déjà ça ! ;-)
@ Franck
Je suis vraiment navré de voir que vous prenez mon commentaire sur ce ton. Il ne me souvient pas avoir traité qq'un homophobe. Parce qu'employé à tord et à travers par cette gauche dont je me sens très éloigné, c'est un mot qui ne fait pas trop parti de mon vocabulaire, voyez-vous.
Quand au fait d'être fanatique, vous pourrez trouver témoignage ici d'un de vos commentateurs, qui me connait personellement, que l'idée que vous vous faîtes de moi est assez erronée. Je pense être tout sauf quelqu'un qui pense avoir toujours raison. Je passe mon temps à écouter et lire ceux qui pensent autre chose pour affiner mon opinion.
Enfin, je lis régulièrement votre blog parce que j'y trouve grand interet. Il ne me semble pas vous avoir agressé ou manqué de respect, mais juste produit un argument. Je ne voulais pas vous pièger, et m'attendais à lire une réponse argumentée. Cette forme de stigmatisation (Si vous insistez avec vos arguments, il vous traitera d'homophobe)est assez inattendue.
Si mes commentaires vous dérangent, alors je me contenterai, à l'avenir de vous lire. En espérant toutefois sincérement, m'entretenir avec vous, de vive voix, de ce sujet.
Dimitri,
RépondreSupprimerIl est possible que j'ai été induit en erreur et un peu vif dans ma réaction. N'êtes vous ce Dimitri que j'ai croisé sur Bonnet d'âne, le blog de JP Brighelli ?
Car celui-ci réagissait un peu à la manière des Polonais de la SDN (pour ceux qui ont lu Romain Gary).
Les Polonais ramenaient tout à la question polonaise donc, quand il a été question de la sauvegarde des éléphants, ils ont commis un mémoire «L'éléphant et la question polonaise».
Pour le fond du débat, un couple homosexuel n'est pas un vrai couple (pour l'éducation) : ce couple ne peut ni physiquement ni symboliquement être parents.
Pour moi, le débat s'arrête là.
Après que dans la vie il y ait des arrangements, je le sais. Mais la loi n'a pas à les reconnaître, ça serait les approuver.
Voyez jusqu'où va mon indécrottable conservatisme en la matière : je classe les femmes «qui font des bébés toutes seules» dans la même catégorie que les couples homosexuels. Ce sont des adultes qui ni ne savent ni ne veulent maitriser leur désir d'enfant et de ce fait font de l'enfant un sujet d'expérimentation éducatif.
Je ne sais pas si l'enfant a des droits, mais je trouve dégueulasse de le faire partir dans la vie volontairement, pour satisfaire un désir d'adulte, avec un handicap, sans père, avec deux (faux) pères, ou avec deux (fausses) mères.
Pour moi, la démarche, même si elle est en apparence moins répugnante, n'est pas différente, d'une mère qui crève les yeux de son enfant pour en faire un bon mendiant.
@ Franck,
RépondreSupprimerVous avez en effet été induit en erreur. Je n'ai jamais discuté avec vous sur Bonnet d'âne, le blog de JP Brighelli.
Je ne suis pas ce Dimitri là, mais, j'espère, un peu plus ouvert.
Pour aller jusqu'au bout de mon raisonnement, une «famille monoparentale» n'est pas une famille, sauf dans le cas particulier où l'absent est décédé, ce qui signifie qu'il n'a pas quitté volontairement sa famille.
RépondreSupprimerUne paire n'est pas un couple, et un couple n'est pas forcément une famille.
Je sais bien que mes conceptions choquent la mode, mais elles sont pourtant basées sur des données anthropologiques très profondes qu'on feint d'ignorer pour se livrer à ces caprices.
Comme de plus en plus de familles se décomposent, on essaie de masquer la gravité du phénomène en changeant la définition du mot famille.
Désolé, je refuse de me laisser prendre à cette grosse ficelle.
"Ce sont des adultes qui ni ne savent ni ne veulent maitriser leur désir d'enfant et de ce fait font de l'enfant un sujet d'expérimentation éducatif."
RépondreSupprimerJustement ce ne sont pas des adultes mais des femmes-enfants qui font un gros caprice. Un adulte sait contrôler un minimum ses pulsions.
Il y a une chose qui me traumatise : ce sont ces femmes qui affichent leur grossesse comme s'il s'agissait d'un trophée. On dirait qu'elles vont éclater tellement elles jouissent d'exhiber leur bide alors que dans le cas d'une femme enceinte normale, on oserait même pas imaginer qu'elle attend un enfant.
"Les enfants n'ont aucun droit"
RépondreSupprimerHe bien tentez d'expliquer ça à ce gamin de 7 ans qu'on a retrouvé à Millau séquestré par ses parents pendant des années, déscolarisé, obligé à vivre sans lumière et dormant sur un matelas sentant l'urine !
(Dimitri)
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Erreur classique. S'il est condamnable de maltraiter un enfant, ce n'est pas en vertu des droits de ce dernier. C'est en vertu des devoirs de ses parents.
Mais dans une société qui ne sait que jacasser à n'en plus finir sur ses droits à ceci et sur ses droits à cela, on a oublié jusqu'à la notion de devoirs.