Nos politiciens utilisent une vieille ficelle de la politique : «Vous êtes responsables d'une catastrophe ? Pas grave. Détournez l'attention. Trouvez un bouc-émissaire.»
Aujourd'hui, ce sont les paradis ficaux qui gagnent la médaille d'or du bouc-émissaire, au nom d'un joyeux mélange.
On confond volontairement fiscalité accueillante, secret bancaire et blanchiment d'argent sale.
> Un pays, sous prétexte qu'il a une fiscalité écrasante, n'a aucune légitimité et aucun droit à exiger des autres pays qu'ils fassent les mêmes erreurs. La Suisse assassine moins les riches ? Rien n'empêche la France de s'aligner.
> Les pays à secret bancaire les plus célèbres ont des lois qui permettent à la justice d'enquêter, le secret bancaire n'est pas, ou pas autant qu'on le dit, une protection pour l'argent sale.
Vu des enfers fiscaux, comme la France, les paradis ont plusieurs vertus :
> ils limitent les excès dans l'excès fiscal. Certes, la fiscalité française est aberrante de lourdeur, mais si il n'y avait pas le courant de fuite des riches vers la Belgique ou la Suisse, ça serait sans doute pire.
> le secret bancaire préserve un espace de liberté. Je sais bien que, pour des gens maternés et assistés à longueur de journées, la liberté a perdu tout attrait, mais, moi, il me plaît de savoir qu'il reste dans le monde des endroits où l'Etat ne se mêle pas de tout.
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