Ecoutant Autoroute FM, j'ai eu droit à un morceau de désinformation historique comme il est désormais courant.
Parlant des cimetières militaires allemands de 14-18 que les Français visitent plus qu'avant, l'intervenante évoque les "vainqueurs entre guillemets". Je ne vois pas ce que ces guillemets viennent faire là : il y a bien des vainqueurs et des vaincus.
Pour faire bonne mesure, elle ajoute que les soldats de tous les camps se valent car "partis à la guerre malgré eux".
Il s'agit d'un révisionnisme désormais banal mais consternant, propre à l'Europe femelle de ce début de XXIème siècle : on a tellement peur du conflit qu'on en vient à nier ceux du passé et à refuser de célébrer nos victoires (déjà à propos d'Austerlitz ...)
Combien le discours de Pericles pour les morts de la Cité paraît plus noble et, au final, plus humain que cette bouillie bien-pensante.
Notre civilisation meurt de notre lâcheté, de notre empressement à ne pas la défendre, à rendre les armes.
Et oui, que voulez-vous, Franck, les héros sont fatigués... mais rassurez-vous la réalité finira par nous rattraper et alors...
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