Fiscal conservatism and the soul of the GOP
Cet article, loin de l'odieux (et simpliste, on nous prend vraiment pour des cons) matraquage étatiste courant en France, aide à comprendre la réaction des Américains face au plan Obama de "sécu".
Si l'on se fie aux medias français, le refus du plan Obama ne peut qu'être lié à une profonde connerie.
C'est, heureusement, un peu moins simple. Mais, évidemment, ce n'est pas dans un media français que vous entendrez évoquer, autrement que péjorativement, l'idée que l'on puisse tenir à fierté de s'en sortir seul dans la vie sans rien attendre de l'Etat.
Pourtant cette idée était très ancrée dans la paysannerie française jusqu'à ce que les coups de boutoir de la PAC transforment en quatre générations les paysans en assistés braillards et quémandeurs.
Un homme qui cite la Route de la Servitude de Friedrich Hayek ne peut être mauvais... tout comme Reagan qui cite du Bastiat.
RépondreSupprimerDans la ripouxblique socialiste islamique modéré du Frankistan, tout ce qui n'est pas social est mal vu, tout ce qui n'est pas moral est mal vu.
Combien de fois ai-je entendu dans mon entourage professionnel que la taxation progressive c'est géniale, que la redistribution c'est géniale, que la Securitate Sozial c'est pas cher, efficace et géniale, que l'universalisme républicain c'est génial, que l'histoire et la culture ne sont pas les fondements de la nationalité française, que les paradis fiscaux c'est mal et méritent une vitrification nucléaire etc...
Je ne détiens pas la vérité, loin de là. Mais au moins, je sais regardé ailleurs lorsqu'une chose ne marche manifestement pas.
Voilà pourquoi, je pense, la majorité des français sera malheureux sans comprendre de ce qui leur arrive.
"transforment en quatre générations les paysans"
RépondreSupprimerNon : seulement deux.
"Securitate Sozial c'est pas cher : nan, juste 500 mille euros pour un smicard après 40 ans de bons et loyaux services. En plus, je suis sûr que ces personnes croient que c'est l'employeur qui paie la part patronale des cotisations des salariés.
Comme perle, j'ai eu droit il y a quelques jours à "si on paie des impôts (sous entendu IRPP), c'est qu'on vit bien". Pas la peine d'expliquer que l'impôt quel que soit sa forme punit la consommation, l'investissement et l'épargne.
Ce qui serait rigolo, c'est que l'état Francais fasse faillite pendant qu'Obama impose ses reformes.
RépondreSupprimerTiens, en parlant de faillite, celle de Grigny ::
RépondreSupprimerhttp://www.lemonde.fr/societe/article/2009/08/26/la-ville-de-grigny-geree-par-le-prefet_1231966_3224.html#xtor=AL-32280184