J'ai déjà plusieurs fois annoncé la fin du réchauffisme. Mais cette religion est fortement ancrée dans la têtes des bobs et autres endoctrinés. Elle résiste.
La victoire intellectuelle est déjà remportée : les réchauffistes, dès qu'on les titille d'un peu trop près, finissent par passer du «réchauffement climatique» au «changement climatique». Or, le climat change, a toujours changé et changera toujours. Autrement dit, ils avouent que leur thèse et un truisme sans intérêt.
Cependant, la victoire politique était toujours pendante : l'histoire du marxisme prouve qu'une théorie réfutée peut continuer à alimenter la politique longtemps après sa mort intellectuelle.
Une lueur d'espoir : le temps joue contre le réchauffisme. Plus le temps passe, plus les occasions de s'apercevoir de sa vacuité se multiplient. Les réchauffistes sont donc condamnés à hurler de plus en plus fort, à s'imposer de plus en plus brutalement, afin de créer une situation de fait accompli avant que le reflux commence et que la couillonnade devienne patente.
Les réchauffistes essaient de jouer la sempiternelle technique du cliquet : on est allé si loin, on a déjà tant sacrifié, qu'on ne peut plus faire machine arrière sans avouer qu'on s'est très lourdement trompé.
Le réchauffisme est comme une bicyclette : si il n'avance pas, il tombe.
Or, arrive à la fin de l'année le sommet de Copenhague. D'après Vincent Bénard et d'autres, l'échec est probable, les pays montants, l'Inde et la Chine, soutenant que cette histoire de réchauffisme est une blague de riches blancs pour les entraver.
Il se pourrait donc qu'on atteigne là le point où le vélo commence sa chute, faute de vitesse. Car si des mesures réchauffistes ne sont pas prises, Dieu sait quand elle se seront et, d'ici là, le réchauffisme sera passé de mode (ce que j'espère).
La discussion autour de la «taxe carbone» est dans le même piège. Sauf que nous, les impots, c'est notre spécialité, comme le camembert et les cuisses de grenouille, alors le type qui arrivera à faire rentrer un impôt dans sa boite une fois qu'il a été germé dans la tête d'un technocrate, il n'est pas encore né.
« l'histoire du marxisme prouve qu'une théorie réfutée peut continuer à alimenter la politique longtemps après sa mort intellectuelle. »
RépondreSupprimerL'évolution de la politique de la France depuis le début de la crise financière semble même prouver qu'une théorie réfutée et morte peut connaître une soudaine résurgence...
Comme le disait le regretté - pour moi en tous cas - Maurice Druon, "il existe deux partis de gauche en France, dont un qui s'appelle la droite" .
RépondreSupprimerCordialement
La comparaison avec le marxisme me semble appropriée car l'on pourrait avoir du terrorisme et des guerres tout comme le marxisme nous en a donné en son temps. Pour le terrorisme, il existe déjà et pour ce qui est des guerres si les pays occidentaux se mettent à faire du protectionnisme même paré de vertus écologiques les tensions engendrées peuvent nous faire craindre le pire.
RépondreSupprimer"si les pays occidentaux se mettent à faire du protectionnisme même paré de vertus écologiques"
RépondreSupprimerL'agriculture norvégienne prouve qu'un tel raisonnement peut être faux. Sous prétexte d'autosuffisance alimentaire, le pays fait une consommation effarante d'énergie payée par le client final alors que l'importation d'une partie des denrées nécessaires permettraient d'alléger substantiellement la facture.
Ceci dit, chez les écolos, il y a de sacrés tarés qui se réjouiraient de catastrophes entraînant la mort de millions de gens. Sans parler de ceux qui passent carrément aux actes.
« L’Homme tuant la Planète », il semble logique que diminuer le nombre d’humains devrait aider à « sauver la Planète ».
RépondreSupprimerComme une bonne guerre nucléaire doit provoquer un « hiver nucléaire », nous ferions d’une pierre 2 coups : Refroidissement de la Planète et division par 2 ? 3 ? du nombre de nuisibles qui tuent la Planète. Un bon Pol Pot verdâtre devrait y penser sérieusement.
D’ici là, je ne saurais trop suggérer à nos Gouvernants de surtaxer fortement et immédiatement toutes les boissons gazeuses étrangères - américaines de préférence - (l’exception culturelle sauvant pour un temps la Badoit et le Perrier : on pourrait utiliser les taxes sur le Coca pour favoriser l’arrêt progressif de leur production avant de rendre obligatoire de boire l’eau du robinet).
J’espère aussi que notre excellent Ministre de l’Environnement va lancer le programme de destruction de toutes les routes bitumées et leur remplacement par des chemins de terre battue (naturelle) ; la bagnole tueuse de planète n’y survivrait pas. Le Grand Emprunt devrait aider à la reconversion de l’industrie automobile en producteur de vélos avec des roues en bois (plus de caoutchouc naturel (sauvons les hévéas) ou synthétique (tirés des hydrocarbures maléfiques).
Plus sérieusement, je crains que nos nazillons-cocos verts ne fassent à terme plus de mal que leurs ancêtres brun ou rouge.
http://charlierose.http.internapcdn.net/charlierose/081409_2.wmv
RépondreSupprimerréchauffement et autres