Le Sarkozy nous martèle triomphalement les succès imaginaires de l'Etat français, qu'il prétend diriger, face à la crise.
Etant un homme sans principes, notre président va dans le sens de l'Etat, qui en réalité le dirige puisque lui ne sait pas où le mener. De plus, un homme est orienté par ce qui l'a fait réussir, or Sarkozy s'est fait à force de coups médiatiques. C'est bien adpaté à notre époque où le principal mode de communication est l'hystérie : hystérie du réchauffisme, hystérie de la grippe A, hystérie de la crise ...
Cette «hystérisation» de la vie publique est le fruit de notre «démagocratie» : peu de citoyens sont capables de comprendre des problèmes complexes, ou simplement de s'y intéresser, et pourtant, on demande à tout le monde de donner son avis sur tout (Ah, la ménagère de moins de 50 ans passionnée par les subtilités de l'albedo des nuages). La seule solution est de non plus discuter des idées et des décisions, mais de partager des émotions, d'où cette escalade dans l'hystérie.
Je trouve à cette hystérisation un parfum très hitlerien : les Allemands étaient sans doute traumatisés par la première gurerre mondiale mais ils n'étaient pas plus cons que nous. Si le problème mineur des juifs (en admettant l'hypothèse idiote comme quoi ils étaient un problème) a pu être élevé au rang délirant de problème principal de l'Allemagne, c'est bien à travers une hystérisation continue dirgée de main de maître par Hitler.
Je vous propose donc pour un temps d'oublier les ridicules outrances et vantardises de matatmores (mussoliniens :-) ) des discours gouvernemento-présidentielles, et de nous servir de notre tête.
La crise que nous vivons est une crise d'endettement, tout à fait classique dans l'histoire du capitalisme, pas du «comme en 29». Elle n'est pas si terrible qu'on nous le faisait craindre (toujours cette hystérie). Je vous l'avais dit dès le début, je ne vois aucune raison de modifier mon analyse.
Les mêmes prophètes foireux nous annoncent la sortie de crise. Foutaises ! Les dettes privées ont été en partie transformées en dettes publiques mais ont dans l'ensemble été très peu résorbées.
Plus que jamais, la dette publique et la mauvaise productivité de l'Etat continuent à être le principal risque qui pèse sur la France. Dans les deux scénarios, optimiste, la stagnation, pessimiste, la banqueroute, l'Etat est un boulet aux pieds de la France.
Rappelons que pour environ la moitié de son budget, l'action de l'Etat consiste dans le vol des uns pour la satisfation des autres, vol baptisé «transferts sociaux» ou «solidarité», mais qui n'enlève rien à son caractère immoral.
A cela s'ajoutent les lubies, anciennes (l'immigrationnisme) et nouvelles (l'écologisme), qui détruisent l'écologie (c'est le cas de le dire !) politique du pays, en y introduisant une part conséquente d'irrationnalité et de mensonges, corrosive à long terme des liens sociaux.
Excellent post.
RépondreSupprimerRien à ajouter, juste envie de dire que j'adhère à 100%.
Bonjour,
RépondreSupprimerPas plus tard qu'hier, on m'a soutenu que la vocation première d'une entreprise était de fournir du travail!!! Pas étonnant que ce pays soit, selon le mot d'H16, "en lente décomposition".
J'ai eu droit à "la sécu en France est bien, il faudrait l'améliorer".
RépondreSupprimer