Les faits : le taux de suicides à FT est dans la moyenne nationale et légèrement supérieur à celui de la population active. Le choc de la vie agitée du commerce pour des salariés qui s'étaient installés dans un confortable immobilisme peut être rude, je le comprends.
Mon interprétation : cette histoire de suicides est avant tout une machine de guerre des syndicats dans leur lutte de pouvoir avec la hiérarchie de l'entreprise. Cet enjeu de pouvoir est d'ailleurs très nettement affirmé dans les exigences syndicales de démission du PDG.
Les medias : ils nous jouent le sketch habituel des gentils syndicats défendant les salariés sans défense contre le méchant patron. Et l'on exige de ce patron de s'humilier, de faire dans l'émotionnel, le compassionnel, on lui reproche de ne pas avoir assez la larme à l'œil.
Regardez cet emballement médiatique, cette hystérisation : elle est exemplaire. Fidèles lecteurs, savourez la, elle vous donnera de nombreuses occasions d'exercer votre humour noir.
Et toi tu es une machine de guerre de guerre de la connerie face au reste du monde, c'est ca?
RépondreSupprimerCa fait plaisir de voir un commentaire d'un salarié de FT qui n'est pas dépressif !
RépondreSupprimerUn exemple d'absence de professionnalisme des journalistes : le PDG de FT a déclaré maladroitement que le suicide était une mode.
RépondreSupprimerEt les journalistes, comme les cons qu'ils sont pour la plupart, de hurler avec les loups que c'est inadmissible, intolérable etc.
Seul problème : on sait qu'effectivement, le suicide peut être sujet à des effets de mode. Quelques informations auraient sans doute été éclairantes.
Mais non, pas d'infos, de la propagande, l'affreux patron sans cœur qui dévore les salariés.