samedi, octobre 24, 2009

Castrez les tous, Dieu reconnaitra les siennes !

Un ministre de la République, une femme bien sûr, peut envisager sérieusement la castration d'un criminel. Si ce n'est pas le triomphe triomphant du maternalisme, je veux bien me faire appeler Françoise.

Je me doutais depuis un certain temps que la virilité n'était plus en odeur de sainteté, tout juste une survivance folklorique assez désagréable et pas du tout «trendy». Mais on la tolère parce qu'elle est de toute façon destinée à disparaître, et qu'on arrive à s'en passer de mieux en mieux (ah, ces mères superbes qui «font des bébés toutes seules» ; qui nous donnent tout plein de Monchéri-Moncoeurs qui feront de beaux adultes, bien boulets, drogués, assistés, asociaux, pleurnichards, cyclothymiques et dépressifs mais «c'est pas de leur faute, c'est de la faute de la société. Méchante, méchante société»).

Il y a aussi ses familles où il y a présence physique d'un truc qui ressemble de loin (et encore ...) à un père mais qui n'est en réalité qu'une mère-bis.

Au moins, messieurs, nous savons à quoi nous en tenir. J'enfile derechef mon caleçon en acier trempé ... Et je prépare mon exil en Arabie Saoudite, où l'on respecte encore les hommes.

Ca me fout les boules.

3 commentaires:

  1. A écouter pour ce faire une opinion
    http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/grain/fiche.php?diffusion_id=78017
    Du grain à moudre sur France culture écoutable jusqu'au 28/10.

    Résumé
    l'avocat Thierry Lévy plus mauvais que jamais.
    Castration est impropre comme expression il s'agit de médicaments déjà employer pour les hommes souffrant de cancer de la prostate.
    Sinon pas d'obligation en matière médicale la liberté du patient est fondamentale.
    Ce traitement chimique n'est pas adapté à tous (contres indications...) et des experts médicaux devront informer le juge.

    Toutes polémiques sur un tel sujet me paraient relever plus du cinéma que d'autre chose, à droite on montre ses pectoraux à gauche on montre sa générosité en étant prêt pour la liberté à voir ses enfants violés (statistiquement cela m'étonnerait que les enfants de nos bobo soient très exposés)

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  2. Vous vous trompez : il s'agit d'une castration physique dans l'affaire que j'évoque.

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  3. Ce sont les journalistes qui mettent la question sur la table mais elle n'a pas d'intérêt aucun médecin ne pouvant pratiquer une telle opération sinon pourquoi ne pas refaire des castrats, ils avaient une si belle voix.
    A la décharge de MAM c'est aux journalistes à bien préparer leurs questions, elle ne fait que prudemment botter en touche.

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