Le parlement interdit les téléphones portables à l'école sous prétexte de «principe de précaution». Encore une défaite de la pensée.
On est tellement terrifié à l'idée de dire non à des enfants que l'appui de parlement est nécessaire. A quand la légion et les chars à l'école pour faire faire des lignes d'écriture ?
Rappelons que dans un monde qui n'aurait pas tourné totalement con, les enseignants auraient le droit sans l'avis du parlement ni de personne de confisquer les portables, et pas sous un prétexte débile de principe de précaution mais pour la discipline, car ce ne sont pas les Monchéris-Moncoeurs qui commandent mais bien les adultes et il serait bon de le leur rappeler de temps en temps.
Erratum : c'est Bell, l'inventeur du téléphone, pas Edison. Aucun de ces ;/#" de commentateurs n'a pensé à me le faire remarquer :-) Faut tout faire soi-même sur ce blog !
Et oui, Franck! Une défaite de plus mais que voulez-vous, l'EN n'est plus que l'ombre de ce qu'elle a été - il y a bien longtemps!
RépondreSupprimerA force de démagogie et de reculade, on ne peut plus imposer le respect ni l'autorité autrement qu'en légiférant...
Personnellement, je n'arrête pas de combattre la mastication... croyez-moi, c'est un combat de tous les instants! Et gaffe à tout dérapage!
Le problème tient au monopole de l'instruction. Si le système éducatif français était pluraliste, les décisions de bon sens seraient prises sur le terrain, et ne devraient pas être ratifiées par un vote parlementaire pour des motifs obscurantistes (les ondes des portables ne sont pas dangereuses).
RépondreSupprimerUne décision précédente tout aussi folle et centralisée a interdit la fouille des cartables, on ne voit pas comment la nouvelle règle pourra être appliquée ;
RépondreSupprimerle cartable contient le portable et l'oreillette, non visée, permet de s'en servir !
Pourquoi agir de manière réfléchie et constante quand on peut faire l'inverse sous les applaudissements ?
Ce n'est pas Edison qui devrait se réveiller. Mais plutôt les générations de parents qui nous ont précédées et qui ont tant bien que mal tentés d'inculquer quelques principes de bon sens à leurs enfants.
RépondreSupprimerAlors ministre de l'enseignement scolaire de Claude Allègre, Ségolène Royal avait proposé à son ministre de tutelle d'interdire les strings au collège. Décision inapplicable évidemment et qui a bien fait rire l'ami Allègre.
RépondreSupprimerPourquoi inapplicable ? (Non, ne me faites pas d'humour à deux balles, il s'agissait de strings exhibés, voyants).
RépondreSupprimerEn fait, si l'on suit votre idée, aucune décision de discipline visant à éduquer, c'est-à-dire à ne pas appliquer aux enfants les mêmes règles qu'aux adultes, est impossible.