A decadent Nobel
Article terrible dans le Wall Street Journal qui voit dans l'attribution du prix Nobel de la paix à Barack Obama le symbole d'une Europe décadente.
Il parle de cette Europe qui préfère les questions, molles, consensuelles, qui n'avancent à rien (l'environnementalisme et le réchauffisme (1), par exemple) et fuit les questions dures, difficiles (que faire en Irak ? Que faire en Afghanistan ? Que faire des terroristes capturés ?)
On est dans ce cliché américain de l'Europe femelle. Mais n'est-il pas hélas un peu vrai ?
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(1) : vous ne trouverez personne,à part quelques salauds dans mon genre, pour dire qu'il n'en a rien à faire de sauver la planète. C'est bisounours d'être écolo, on se fâche avec personne, cool.
Euh? +1
RépondreSupprimerJe ne supporte plus le consensus mou qui cache un totalitarisme tout à fait dur pour le coup!
La planète n'est pas un dieu - halte au nouveau veau d'or - et vouloir préserver notre environnement relève juste du bon sens...
Mais d'où vient ce besoin humain de s'enchaîner perpétuellement à de nouvelles croyances, de nouveaux dieux?
Bizarre, bizarre...
Gómez Dávila disait en substance: le démocrate, à force de rejeter tous les maîtres, finit par s'attacher au plus vil.
RépondreSupprimerLe prix Nobel est tout de même devenu une drôle de chose ces dernières années... Je pense aux prix "subjectifs", celui de la paix et celui de littérature: ces 10 ou 15 dernières années, on a accordé le Nobel de littérature à Lessing, Jelinek, Fo, Pinter, Grass, Saramago etc. Une incroyable masse d'hystériques gauchistes ou communistes donc. Et d'anti-américains délirants (voir déclarations de Pinter et Jelinek). Sans parler de l'extrême pauvreté de leur production (Jelinek, Pinter encore) pour certains.
RépondreSupprimerMon Nobel de la paix préféré: Kim Dae Jung, pour la réconciliation avec la Corée du Nord (rires); ce grand homme avait déclaré en gros que Kim Jong Il n'était pas un méchant homme, qu'il fallait savoir le prendre... résultat: quelques millions de plus pour le régime Sud-Co, et continuation du massacre. C'est ce qu'on appelle faire la paix...
Le choix d'Obama ne surprend donc guère.
Cliché pour cliché, ce sont quand même les américains qui l'ont élu ! Et je n'ai pas l'impression BO soit tellement sur la voie de trancher les questions dures.
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