Je ne suis pas toujours d'accord avec Paul Fabra, mais je n'ai pas un mot à ajouter ou à retrancher de cet article :
Culture du déficit
«Pour qu'il y ait un déficit, il faut qu'il y ait un prêteur». Souvenez vous de cette phrase : c'est autour d'elle que s'ordonneront réellement, peu importent les discours dont on les habillera, toutes les décisions des gouvernements français pour au moins les dix prochaines années ayant trait à la finance, à la fiscalité, aux assurances sociales et à l'Etat.
Ca n'est d'ailleurs pas nouveau : l'affreuse, la terrible, l'odieuse libéralisation des services financiers date en France du gouvernement Fabius (ne riez pas en pensant aux discours radicaux de 2009 du personnage) et trouve son origine dans l'impérieuse nécessité d'attirer des créanciers suite à la gabegie provoquée par les lendemains qui chantent (faux) de 1981.
C'est assez facile à comprendre : nos politiciens ont une soif inextinguible de pouvoir et l'Etat est l'instrument du défoulement de ce désir irrépressible. Il est donc hors de question, autrement qu'à la marge et cosmétiquement, de réduire la place de l'Etat dans la société et de changer son organisation dispendieuse, ce qu'on appelle son train de vie.
La seule question qui tracasse un politcien est donc : comment voler encore plus d'argent ? Bien sûr, on peut augmenter les impots, c'est facile, ça demande juste quelques efforts assez bénins de communication vis-à-vis de ces crétins de contribuables (voir l'épisode de la «taxe carbone»). Mais , tout de même, ces cochons finissent par ne plus en ramer une si on leur pique une part trop importante de leurs revenus et les impots ne rentrent pas si bien qu'ils devraient.
C'est pourquoi on complète par la dette. Il faut trouver des créanciers, qui eux, contrairement aux contribuables, ne sont pas prisonniers. Il faut donc les choyer, les cajoler, les séduire. On comprend que ça soit un métier à plein temps.
Deux chiffres pour vous donner une idée :
> en 2010, l'Etat français devra trouver des prêteurs pour 700 millions d'€ par jour. Il y a un danger réel pour la France que les pétro-monarchies arabes y prennent une place importante. Les discours immigrationnistes, chantant les louanges de l'invasion islamique de la France, cachent chez les moins naïfs la sordide arrière-pensée de voir fuir ces indispensables prêteurs.
> les étrangers détiennent 66 % de la dette publique française. L'impot sur le revenu couvre les intérêts de cette dette, c'est-à-dire 66 % de l'impot sur le revenu part à l'étranger sous forme d'intérets. Pensez y quand vous paierez vos impots sur le revenu : 66 % paient la retraite de l'intitutrice californienne ou de l'agriculter texan ou le jet du cheikh.
Des trois scénarios :
> hyper-inflation
> banqueroute
> stagnation à la japonaise,
le troisième est de loin le plus probable, et il peut durer très longtemps. Mais quand il s'écroulera parce que les prêteurs rechigneront (comme la pluie succède au beau temps, les prêteurs finissent toujours par se lasser), ça sera extrêmement brutal : plus on recule les ajustements, plus on gonfle la dette, plus la catastrophe est violente. Ca arrivera entre dans une semaine et dans quinze ans, je suis incapable d'être plus précis (vu la démographie -hé non, les «chances pour la France» ne paieront pas les retraites des Français- il est douteux que ça dure plus de quinze ans).
Le seul point positif de cet écroulement c'est qu'il mettra fin à l'Etat-providence et donc à l'invasion migratoire.
Très clair. Question : que faire ? quelle stratégie pouvons-nous individuellement utiliser pour nous prémunir autant que possible de cette catastrophe à venir ?
RépondreSupprimerSe barrer le plus vite possible de ce pays serait la plus sage des décisions. Parce que payer les conneries des autres, non merci.
RépondreSupprimerJe ne sais pas si cet écroulement mettra fin à l'immigration, mais si ça se passe dans 15 ans, je crains que ça ne risque fort d'être trop tard.
RépondreSupprimerDepuis 1998 des rapports alarmants sont écrits chaque sur la fuite des jeunes francais à l'étranger. Donc, vous pouvez partir tranquilles, tout le monde est au courant que à terme il ne restera que les retraités, les fonctionnaires. Pour être parti depuis 2 ans, je peux vous dire que une fois en dehors de France, vous verrez que le désastre est encore plus grand que ce vous pouviez imaginer. Bref, regardez les pays qui ont de la croissance en Europe, allez y faire un tour et vous comprendrez. Quand à la dette, heureusement que le Qatar, Dubai et cie ont besoin de petites bases militaires, sinon ils preteraient pas d'argent... La France (sponsored by Emirates)
RépondreSupprimerLe calcul de la dette est simple:
RépondreSupprimerChaque année, l'état français dépense 270 Mds EUR et en récolte 230 Mds EUR...
Soit annuellement un nouveau déficit de 40 Mds EUR qu'il faut bien faire financer par des investisseurs:
60%: étrangers
20%: assurances
12%: banques
7% : OPCVM
3% : autres
Aujourd'hui, nous n'avons pas le choix, il FAUT trouver des invistisseurs pour financer ce déficit. La question, c'est que se passera-t-il lorsque plus personn ne souhaitera investissir dans l'état français?!
Les solutions pour tenter de résoudre ce problème sont les suivantes:
- Augmenter drastiquement les impots (=> mécontentement => révolte)
- Réduire les dépenses (dépenses de personnel, investissements... => révolte)
- Ne pas rembourser nos créanciers (=>impossible de pouvoir à nouveau d'endetter)
- Emmètre de la monnaie pour rembourser (=> impossible car du ressort de la Banque centrale européenne)
- On rembourse les 1300 Mds EUR que l'on doit en vendant nos maisons, nos entreprises, notre épargne, des territoires???
Bref, le problème de la dette française n'est pas prêt d'être résolu!