J'entends parler de quotas de femmes dans les conseils d'administration.
On se dispute sur les modalités mais personne n'ose remettre en cause l'axiome fondamental (les adversaires des quotas sont donc handicapés pour les contester) qu'il serait bénéfique d'avoir plus de femmes dans les conseils d'administration.
Pourtant, c'est une pétition de principe.
Si plus de femmes, c'est bénéfique, pourquoi pas plus de nains ? Plus de noirs (ah merde, on y vient aussi) ? Plus de jeunes ? Plus de vieux ? Les femmes ont des spécificités que n'ont pas les nains ? Les noirs ? Les jeunes ? Les vieux ?
Reprenons le raisonnement des partisans des quotas.
La sous-représentation des femmes aux CA est injuste car les femmes sont des hommes comme les autres.
Plus de femmes est bénéfique car elles apportent des qualités féminines (gros bon sens, etc ...).
Maintenant, poursuivons la réflexion un peu plus loin que les féministes.
S'il existe des qualités spécifiquement féminines, les femmes ne sont plus vraiment des hommes comme les autres. Le décryptage de la publicité, qui cherche l'efficacité, nous dit la vérité : les publicités qui s'adressent aux femmes sont radicalement différentes de celles qui s'adressent aux hommes.
On ne peut arguer à la fois que les femmes sont des hommes comme les autres et que leurs spécificités nécessitent un traitement particulier.
Bon, maintenant qu'on sait que les pro-quotas sont incohérents, revenons sur cette question de l'apport des femmes aux conseils d'administration.
Les qualités féminines sont-elles nécessaires aux conseils d'administration, qui ont très bien su s'en passer jusque-là ? Observe-t-on que les sociétés avec un CA féminisé sont de manière évidente plus performantes que leurs concurrentes ?
Non. Si il n'y a pas plus de femmes dans les conseils d'administration, c'est qu'on n'en a pas besoin.
L'idée des quotas féminins, comme toutes les idées de quotas, est stupide.
Il y aura plus de femmes dans les conseils quand elles ressembleront plus aux hommes. Et il n'y aura pas besoin de quotas.
En attendant, elles essaient d'arriver au pouvoir en prenant un raccourci par le biais de l'endoctrinement bien-pensant et de la propagande étatique parce qu'elles n'y arrivent pas en grimpant les marches. Dans la conquête du pouvoir, tous les coups sont permis, mais on n'est pas obligé de tomber dans le panneau.
Avez-vous lu ceci, Franck?
RépondreSupprimerSélection par la culture ou non?
Pécresse, NKM et Borloo sont en pointe dans le concours du ministre le plus con et le plus démago (je trouve que NKM a une demi-tête d'avance). Et pourtant, la concurrence est rude.
RépondreSupprimerMais enfin, deux femmes qui font la course en tête sans même qu'il y ait besoin de quotas, réjouissons nous.
Pourriez-vous citer deux ou trois ministres dont vous n'avez honte. Cela m'aiderait à vous comprendre.
RépondreSupprimerTout est relatif !
RépondreSupprimerPar exemple, je ne mettrais pas tout à fait Darcos ou Lagarde dans le peloton de tête. Mais si j'avais un gouvernement à former, je les éviterais.
J'avais vu une affiche d'un syndicat étudiant où il était dit que 50 % des bacheliers étaient des filles et qu'un nombre très faible finissait professeur d'université. On pourrait rétorquer à ces abrutis de syndicalistes que toutes les femmes n'ont pas envie de devenir fonctionnaire.
RépondreSupprimer"la culture générale un marqueur social".
Mais que ne faut-il pas lire ? Une fois de plus tout est ramené à une histoire de pognon (normal, les gauchistes font une fixation pathologique sur l'argent). C'est avant tout une question de volonté. Ne pas rouler sur l'or n'empêche pas de se cultiver. Dans les librairies, on propose la littérature classique à de tous petits prix. A l'inverse, on peut être "bien né" et être un crétin fini : il suffit de voir ceux qui nous gouvernent et leurs brillants résultats à l'EN pour s'en convaincre.
«Dans les librairies, on propose la littérature classique à de tous petits prix»
RépondreSupprimerOn trouve des bouquins de la Pléïade d'occasion à une vingtaine d'€. Pour une fraction de votre forfait téléphonique, vous avez de la lecture pour un mois.
Ah oui, mais le portable et la télé sont des biens de première nécessité, pas la culture (la vraie, pas celle du ministère de la reconversion des boxeurs thaïs).
J'oubliais : la culture générale n'est un marqueur social que parce que l'EN ne fait pas son boulot.
RépondreSupprimerPéguy, fils de rempailleuse de chaises, et Camus, fils de femme de ménage, ne semblaient pas manquer de culture. Autant pour le prétendu marqueur social.
Il ne faut pas se laisser enfumer par le discours de la sinistre. Tout ce discours visant à baisser les exigences revient toujours à la même chose : masquer l'échec plutôt que le combattre.