Débat sur l'identité nationale, échec du sommet de Copenhague, rejet par le conseil constitutionnel de la taxe carbone : on pourrait croire que 2009 marque un recul de la pensée conforme totalitaire.
C'est une illusion.
Lisez les attendus du conseil constitutionnel : la taxe carbone est rejetée non pas parce qu'elle est mauvaise par principe, mais parce qu'il y a trop d'exemptions, qu'elle ne va pas assez loin.
Et que croyez vous qu'il sortira du débat sur l'identité nationale ? Evidemment, qu'il faut plus «d'ouverture», que la France est «plurielle» et patati et patata. Tous les poncifs habituels de l'immigrationnisme, sauf que ce coup-ci, ils auront reçu la légitimité de l'hyper-démocratie, du «débat», et qu'on pourra aller «plus loin» (c'est-à-dire plus loin dans l'assassinat de la France).
Et Copenhague ? Vous croyez vraiment qu'on va en rester là ?
La bien-pensance et son cortège d'auto-mutilations progressent.
Les Chinois, gens intelligents, s'en foutent de Copenhague et de la taxe carbone et semblent très peu persuadés que «la diversité est une richesse».
Pensez vous que je ferais mieux de me mettre en 2010 au mandarin ou au cantonais ? J'hésite entre les deux.
Il est vrai qu'avec une droite qui est à gauche, on n'est pas sorti de l'auberge :
RépondreSupprimerhttp://www.causeur.fr/taxe-carbone-sarko-plus-mort-que-vert,3522
J'aime beaucoup ce passage, surtout venant d'un marxiste...
RépondreSupprimer"Ce que le peuple – et même le peuple dit de gauche – demande à la droite, c’est qu’elle fasse marcher l’économie, qu’elle privilégie la production avant de penser à en redistribuer les fruits équitablement."
le CC ne peut refuser la taxe carconne sur les principes même de cette taxe mais seulement sur sa forme en l'occurrence son inégalité "face à l'impôt". Si il l'avait fait, il sortait de ses prérogatives. Mais personne n'est dupe je pense.
RépondreSupprimer@ Robes-Roule
RépondreSupprimerLe problème c'est que ce principe d'égalité est bafoué depuis longtemps : le CC devrait condamner la progressivité de l'impôt sur le revenu par exemple.
Deux poids, deux mesures.