Jose Pinera
Aux imbéciles loups-ravis qui se récrieraient «Quelle Hrreur ! Un ministre de Pinochet !», je réponds deux choses :
> le proverbe dit chinois : peu importe que le chat soit noir ou blanc, pourvu qu'il attrape les souris.
> la dictature de Pinochet succédait au coup de force d'Allende et les Chiliens ont préféré le dictateur de droite à l'illuminé de gauche.
En ce qui concerne Allende et sa victoire écrasante (n'est-ce pas...) en 1970, il me paraît plus intéressant de se pencher sur la bonne publicité qui lui est faite, plutôt que sur ce que tu appelles son "coup de force".
RépondreSupprimerComparer les moyens investis dans la campagne par la CIA et le KGB; rappeler que la victoire d'Allende n'était pas "populaire"; montrer comment s'est opéré la socialisation de l'économie; revenir aussi sur les idées pour le moins suspectes de saint Allende. Et bien sûr on ne résiste pas au plaisir de rappeler que c'est avec le fusil offert par le camarade Castro que ce grand démocrate d'Allende, qui vraiment ne pouvait être vu comme un ennemi de plus dans la sphère américaine, s'est tiré une balle en septembre 1973.
Je ne sais plus qui parlait de l'autre 11 septembre. Parlons de l'autre face d'Allende, celle du vulgaire trou du cul qui n'avait bien d'un sauveur.
qui n'avait Rien d'un sauveur. (rectification)
RépondreSupprimerMaxime : c'était Ignorasmo Ramonet. Dans le Monde Diplomatique - un journal exceptionnel puisqu'il aura réussi à me faire rire à gorge déployée depuis 2001 (oui : 2001 - auparavant, je croyais qu'il s'agissait d'un journal sérieux
RépondreSupprimerM. la Lime, voici un article fort intéressant concernant ce sujet :
RépondreSupprimerhttp://www.claudereichman.com/articles/martoiapinera.htm
Autre excellent moment à passer avec M. Pinera : http://www.reichmantv.com/page3.html
Encore une fois, merci pour vos nombreux articles si systématiquement frappés au coin du bon sens !
"Et bien sûr on ne résiste pas au plaisir de rappeler que c'est avec le fusil offert par le camarade Castro que ce grand démocrate d'Allende, qui vraiment ne pouvait être vu comme un ennemi de plus dans la sphère américaine, s'est tiré une balle en septembre 1973."
RépondreSupprimerOuais, il est aussi fort possible qu'il ait été "suicidé" par ses gardes du corps cubains, sur ordre de Castro, au cas où il aurait voulu se rendre; car il n'avait rien d'un héros. Mais Castro avait besoin d'un héros.
Malheureusement, je ne crois pas qu'un tel changement soit possible en l'état en France... Trop de corporatismes et d'intérêts particuliers convergent pour empêcher de choisir une solution aux antipodes du catéchisme solidaire républicain de nos socialo-jacobins!
RépondreSupprimerComment oser s'opposer aux dogmes fondateurs ?!
Pour faire plaisir à Maxime Zjelinski, une citation d'Allende le grand démocrate (et un petit clin d'oeil à sylvainr sur la prétendue liberté de parole de nos élites journalistiques): “Pour un journaliste de gauche, le devoir suprême est de servir non pas la vérité, mais la révolution”
RépondreSupprimerPour ceux qui veulent aller plus loin et se rincer les neurones après le clin d'oeil, ce petit résumé par Liberté Chérie:
http://www.liberte-cherie.com/a819-Allende_etait-il_le_petit_saint_que_les_communistes_en_ont_fait_.html
Cordialement
A ce propos, un article qui me semble intéressant: à vous de juger!
RépondreSupprimerLe retour de Keynes