Lors d'un débat à Bibliothèque Médicis, Alain Finkielkraut fait remarquer que tous les invités autour de la table à discourir d'identité nationale sont des enfants d'immigrés ! (Ca prouve tout de même que la France n'est pas si vacharde que certains le disent.)
Même Eric Zemmour et Alain Finkielkraut, avec qui je suis souvent d'accord, on ne peut pas dire qu'ils soient vraiment des Français de longue lignée.
Quant à Eric Besson et Nicolas Sarkozy, inutile de s'étendre.
Bref, pour pouvoir parler ouvertement et sans tabou d'identité française, faut-il ne pas être français d'ascendance ?
Si vous croyez que je fais d'une souris une montagne, apprenez que maintenant, dans les écoles «diverses», et même les autres, les «de souche» s'inventent des grands-parents irlandais ou italiens pour ne pas se faire tabasser ou, simplement, se faire bien voir de leurs condisciples. C'est à pleurer.
Ce simple constat dit bien la folie masochiste de notre pays.
Nota : bien qu'étant banalement, odieusement, (et je pousse le crime jusqu'à ne pas m'en repentir) d'ascendance blésoise et beauceronne, évidemment, je ne me tairai pas. Et je m'en fous complètement de ces crétins qui se glorifient de leurs origines lointaines, cela ne les rend ni meilleurs ni pires que moi.
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