Minarets : la mission burqa opposée à un referendum
Les Français de plus en plus hostiles aux mosquées
L'opposition des ces deux titres se passe de commentaires :
Comme vous le savez, je ne suis pas pour la démocratie directe. Par contre, quand les élites s'opposent constamment depuis trente ans aux vœux du peuple comme c'est le cas sur l'immigration (1), il y a là une faillite de la démocratie représentative qu'il ne faut pas se cacher.
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(1) : je ressens, je soupçonne, je devine, que les Français ne sont pas opposés par principe à l'immigration (d'ailleurs l'histoire le prouve), mais qu'ils ressentent fort mal toutes les concessions faites aux revendications des immigrés depuis trente ans (avec une accélération ces dix dernières années).
Pour ma part, jamais je n'aurais pu imaginer que nos élites puissent faire l'apologie du fascisme en toute impunité, aussi facilement et aussi naturellement que ça.
RépondreSupprimerEn même temps, j'ai compris que le seul moyen de sauver le pays, serait de recourir d'urgence à la DEMOCRATIE DIRECTE.
Bravo les SUISSES !
@Esteban
RépondreSupprimerC'est parce qu'au fond, ils sont fascistes; un fasciste d'un nouveau type, certes: festif, multicul, anti-raciste, sympa...
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RépondreSupprimerde quel "passent" voulez-vous parler? Le sujet est au singulier donc il est normal que le verbe le soit aussi; l'erreur se situe au niveau du "des" ;))
RépondreSupprimerQuant au thème abordé, rien de neuf sous le soleil, la fameuse phrase de Brecht a déjà été citée ;))
C'est parce que j'ai corrigé entre temps.
RépondreSupprimerJe vous conseille sur cette question le point de vue de Mme Sorel si vous ne l'aviez déjà lu.
RépondreSupprimerBonsoir,
RépondreSupprimerJ'ai une proximité particulière avec la Suisse - surtout avec une de ses représentantes d'ailleurs - et j'ai pu assister il y a trois semaines aux débats suscités par cette initiative.
Sans être un farouche admirateur de la démocratie directe, elle a quand même le mérite de permettre aux individus qui constituent le peuple de ce sentir concernés par des questions politiques qui seraient chez nous réglées en petits comités.
Combinée avec l'approche décentralisée helvétique - ne jamais oublié qu'en Suisse, tout un chacun relève d'abord d'une commune, puis d'un canton et enfin de la Confédération - et de la concurrence administrative de la structure confédérale, elle a su éviter des dérives centralisatrices à la française - je rappellerai que le décalage de la retraite à 67 ans ou encore la suppression du statut de fonctionnaire confédéral ont été adopté par ce biais -.
Sur le thème précis de la votation du 29 - ou plutôt sur l'un des trois thèmes -, le débat hélvétique perçu par le français est apparu surprenant. Certes, j'ai pu noté certains biais tout sucre tout miel sur le thème de l'islam religion de paix, mais aussi, sur les même médias type TSR - télévision suisse romande - des positions plus fermes portées par des lecteurs du Coran ou de la charia. Il est surprenant pour un français d'entendre dans un débat un défenseur de la proposition interpeler son contradicteur en citant nombre de versets des deux précédents livres cités sur le thème de la vision totale - je n'ose écrire totalitaire - de l'islam telle qu'elle est contenu dans les ouvrages - et le contradicteur dire que l'autre n'a rien compris, mais sans apporter quoique ce soit de plus...- .
En ce sens, chose inaudible à mon sens en France, certains commentateurs remettaient en cause la vision uniquement religieuse de l'islam défendue notamment par les tout sucre tout miel pour insister sur une perspective plus politique portée par l'islam.
Faire écrire sur le document d'information du Conseil fédéral la citation du Premier ministre turc Erdogan « Les mosquées sont nos casernes, les minarets nos baïonnettes, les dômes nos casques et les croyants nos soldats » (Recep Tayyip Erdogan, Premier ministre turc) relèverait en France de la plus pure folie - hélas , trois fois hélas -! Pourtant, elle constituait bien le coeur de la question aux yeux de ses défenseurs.
Autre élément qui m'a surpris - là à moitié -, le fait que parmi les arguments, d'aucuns citaient les conséquences sur le commerces ou sur la fierté musulmane bafouée par cette proposition. Là, où est apparu ma surprise c'est quand il a été répondu que si les Suisses avaient de bons produits, ils finiraient par se vendre après quelques mois sans doute difficiles, et que si la fierté musulmane pouvait peut être se sentir froissée, la fierté suisse devait aussi être prise en compte, ainsi que son histoire. Je rêve d'un politique français rappeler ces évidences.
De manière plus large, je ne pense pas qu'il s'agit là des soubresauts d'un cadavre comme notre hôte.
En France, dans le système verrouillé actuel, sans doute, mais en Suisse, en Belgique ou en Italie - pour citer des pays étrangers que je connais plus ou moins - , ce genre de question fait l'objet d'un débat plus ouvert.
Cordialement