Le lynchage est-il un droit ?
La problématique soulevé par cet article me soucie.
J'estime que la fracture béante entre les élites et les peuples rend nécessaire l'expression sans filtre d'une certaine voix du peuple (les internautes ne sont pas le peuple à eux seuls) à travers internet.
Alors même que dans les affaires Mitterrand et Polanski, je n'ai pas été avare de critiques et de jugements sévères, des réactions d'internautes m'ont choqué et même effrayé.
La cas Berlusconi est particulier : comme le note Rosenzweig, il est victime d'une tactique chère à la gauche (mais quelquefois pratiquée par la droite) consistant à déligitimer, par des attaques incessantes sur sa morale et son comportement, un élu qui n'a pas l'heur de lui plaire.
Je n'oublie pas que Ravaillac a peut-être agi seul mais que son esprit faible était préparé de longue date au régicide par une propagande incessante et très violente.
tactique chère à la gauche
RépondreSupprimerPour prendre un simple exemple au hasard, Robert Salengro n'était pas socialiste, le journal "L'Action Française" pas d'extrême droite.
Idem pour l'affaire Caillaux en 1914. Caillaux n'était point socialiste et le Figaro n'était pas un journal de droite.
RépondreSupprimer@o : C'est Roger Salengro, non Robert.
Ø
RépondreSupprimerJ'adore tous ces commentateurs qui critiquent sans même savoir lire.
Ce n'est pas par hasard que j'ai précisé entre parenthèses «mais quelquefois pratiquée par la droite».
C'est le quelque fois qui me chipote.
RépondreSupprimerJ'aurais tendance à les renvoyer plus ou moins dos à dos
Je ne crois que la situation soit symétrique. C'est un sentiment de ma part.
RépondreSupprimerLa seule «preuve» que j'ai est cette étude faisant état du fait que les gens de gauche sont plus intolérants dans la vie privée d'opinions de droite que la réciproque.
A propos de lynchage, avez-vous lu ceci, Franck? (texte du 15 décembre)
RépondreSupprimerimmigrationite aigüe