Je trouve un parallèle entre l'antiracisme et le réchauffisme.
L'un nous affirme que le métissage et le mélange des hommes de cultures différentes améliorent la vie en société, l'autre que l'homme est responsable du réchauffement climatique.
De chaque coté, des thèses qui ne reposent pas sur grand'chose mais arrangent beaucoup de monde.
Ces thèses sont portées par les medias dans une oppressante unanimité, les politiciens les adoptent, en font des lois. Les rares sceptiques subissent l'infamie.
Puis la réalité fait irruption : les émeutes de banlieue ou les statistiques de délinquance dans un cas, des mois un peu froids et quelques courriels malheureux dans l'autre.
Aussitôt, la grande machine à brouillard médiatique se met en branle : on hystérise le débat, on anathémise, on se concentre sur certains mots tabous dont on discutaille sans fin, plutôt que de chercher à analyser les faits et les arguments.
Mais trop en faire est un aveu de faiblesse : le public, au moins celui qui réfléchit, sent bien que, quand tout le monde dit la même chose, c'est qu'on a arrêté de penser.
Toute la question, qui détermine la victoire ou la défaite de l'oppression conformiste, est de savoir quelle part représente ce public qui réfléchit.
C'est là qu'interviennent les problèmes de l'école : un ignare prenant la répétition d'antiennes stéréotypées pour de la culture aura évidemment plus de mal à se forger une opinion réellement sienne que celui qui a butiné à mille classiques sous la direction de maîtres exigeants et rigoureux.
L'enjeu pour les manipulateurs de la propagande scolaire n'est d'ailleurs pas tant ce qu'on y apprend que ce qu'on n'y apprend pas, afin de garder des cerveaux naïfs et vulnérables à leur propagande. Il est donc pour eux primordial d'éliminer tout ce qui pourrait déniaiser.
Une fois qu'on a décidé de rayer des programmes Homère, Montaigne, Corneille, Pascal, Flaubert et Stendhal, l'essentiel est fait. Il ne reste plus, pour faire illusion auprès des imbéciles, qu'à meubler le temps dégagé avec des fadaises, éducation sexuelle, éducation civique, sorties «culturelles» ...
Si les deux phénomènes utilisent les mêmes méthodes, c'est que ce sont les mêmes personnes qui les promeuvent.
RépondreSupprimerPourquoi changer une technique qui fonctionne ?