Eric Zemmour déclare que 80 à 90 % des trafiquants de drogue sont noirs et arabes.
Aussitôt, des bien-pensants, vrais gardes-chiourme du conformisme, lui répliquent qu'«il ne peut pas dire ça car il n'y a pas de statistiques officielles». Il n'y a pas de statistiques officielles pour une bonne raison : on refuse d'en faire.
Curieuse conception de la liberté d'opinion ! Ainsi, en dehors des statistiques officielles, estampillées par des fonctionnaires, il n'y aurait point de vérité qui tienne ? Le témoignage d'autres sources que les «statistiques officielles» serait nul et sans valeur.
Cette affirmation est d'autant plus inquiétante dans le cas qui nous occupe qu'Eric Zemmour ne contredit pas une «statistique officielle», il se contente de remplir le vide d'«une statistique officielle» qui n'existe pas.
On doit donc comprendre qu'il est non seulement interdit de contredire une «statistique officielle» mais que, de plus, il est interdit d'évoquer un sujet sur lequel n'existe aucune «statistique officielle».
Autrement dit, les fonctionnaires décideraient, à travers les statistiques qu'ils font ou ne font pas, des sujets dont on a ou pas le droit de parler.
Remarquons que cette position est tout à fait cohérente avec le refus des statistiques ethniques (c'est bien pour qu'on ne puisse pas parler de certains sujets qu'on les refuse) et avec les lois-baillons dites mémorielles.
Dans l'Afrance d'après, la liberté progresse à pas de géants.
Mais taire les choses ne les empêche pas d'exister. Je garde la conviction que la réalité finit toujours par se venger. D'autant plus violemment qu'on l'aura méprisée plus longtemps.
Parfaitement d'accord avec toi !
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