Précisons dès l'abord. Je considère que :
> l'Euro va éclater dans une dizaine d'années.
> que nous n'aurions jamais du faire l'Euro. Comme toute la construction bureaucratique européenne, c'est un voeu pieux (1). Bien loin d'être la traduction institutionnel de réalités politique, la monnaie unique a été conçue comme un moyen de violer les nations et de forcer la amin des peuples.
Si l'Euro devait éclater comme par enchantement, je m'en réjouirais. Hélas, il n'éclatera pas par enchantement, il éclatera à grande douleur. C'est pourquoi je me demande ce qu'il faudrait faire pour préserver l'Euro.
Je ne vois qu'une solution sûre : le courage d'affronter la vérité.
Depuis trois ans, nous affrontons des événements qu'on nous présentait la veille comme «impossibles», sortis du cerveau enfiévré de quelque Cassandre, qui faisaient ricaner nos maitres à penser. Le résultat est simple : nos gouvernants ont constamment eu un temps de retard. Cela rappelle le «trop peu, trop tard», des débuts de la deuxième guerre mondiale.
Pour avoir un temps d'avance sur l'événement, il faut envisager le pire. Plutôt que de répéter comme des perroquets que l'Euro ne peut pas éclater, nos politiciens feraient mieux de prendre le problème à bras-le-corps et d'en informer les peuples : d'accord, l'Euro peut éclater, que dot-on faire pour que ça n'arrive pas ?
Alors seulement, l'Euro aurait une chance de survie. Mais c'est là une démarche éminemment politique, par opposition à électoraliste, dont je crois que nos politiciens sont bien incapables. Pas assez de courage, pas assez de talent, pas assez d'intelligence.
Il n'y a plus qu'une seule chose qui puisse sauver l'Euro : le temps. Si tous les pays européens se retrouvaient dans la même panade suite à une aggravation de la crise, ils pourraient s'entendre pour une dévaluation qui sauveraient les plus fragiles, mais ça paraît illusoire pour l'instant.
Mais il n'en resterait pas moins que le différentiel entre les pays à l'intérieur de la zone serait dangereux pour l'Euro.
Il y a une autre solution : faire marcher la planche à billets. Ca ne ferait que spolier les épargnants et euthanasier le capital. Dans une société de fonctionnaires-cigales, on s'en fout, non ? Seulement voilà : il y a ces satanés Boches pour nous empêcher de faire ce genre de conneries, coomment s'en débarrasser ? Bah, quand ils en auront marre, ils sortiront d'eux-mêmes de l'Euro.
(1) : je regrette d'avoir appeler à voter oui au traité constitutionnel européen. La haine des nonistes m'aveuglait. Contrairement à un gauchiste, je ne me glorifie pas de mes erreurs : j'ai été con.
Tiens, Franck, dans la lignée de ce billet, avez-vous lu ceci?
RépondreSupprimerle piège mortel de la dette publique
Vous ne fûtes hélas pas le seul à voter oui, la réflexion obscurcie par la bêtise de nonistes...
RépondreSupprimerQue de regrets...
Ma seule lumière sur le sujet est de me dire que nous très chers gouvernants auraient tout de même tout fait pour que cela passe, indépendamment de la majorité de non...
Cordialement
J'ai voté non au traité européen sans être gauchiste ... mais finalement quelle différence puisqu'on nous a passé de force le traité de Lisbonne sans référendum.
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